Ségou ntene : Les brèves du Ségovien

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COMATEX.SA : OU SONT PASSES LES PAGNES A L’EFFIGIE DES PRESIDENTS DU MALI ?

En début septembre, une commande spéciale de la Présidence de la République pour tissus imprimés avait été faite auprès de la COMATEX.SA qui, toute affaire cessante, avait livré pour test 3 balles, au prix de 1 095 000 F CFA d’un motif de pagnes à l’effigie des 4 présidents qui ont dirigé le Mali : Modibo Keita, Moussa Traoré, Alpha Oumar Konaré et Amadou Toumani Touré. Depuis, on a décidé de surseoir à la production et ces pagnes ne seraient pas portés par les maliens. Pourquoi ? Un des présidents et cela ne peut être qu’Alpha ou Moussa Traoré, a-t-il refusé cette promotion d’images ? ATT a-t-il mesuré l’effet qu’un tel produit aura sur les maliens ? En tous les cas, tout porte à croire que la réconciliation entre les fils d’un même peuple ne se décrète pas et que le fossé est très large entre ceux qui veulent tourner une page de l’histoire malienne d’un trait et ceux qui pensent qu’il faut des préalables pour aller au vrai pardon.

PROLIFERATION DES SACHETS PLASTIQUES : ET SI SEGOU IMITAIT MOPTI !

De nos jours, les sacs plastiques sont à la portée de toutes les bourses. Un achat de n’importe quel article nécessite un sac plastique. Alors nos génitrices, nos sœurs et nos épouses n’apportent plus fréquemment comme il était de coutume des paniers au marché ; elles préfèrent les sacs plastiques. Ainsi, dans la capitale des balanzans, semblablement dans tout le Mali, le sac plastique est monnaie courante dans nos rues, dans les égouts, dans nos cours, partout. Ces sacs souples résistent énormément comme le confirme les scientifiques. Et chose courante, nos animaux domestiques en font souvent leur pâture au vu et au su de tout le monde. Vu la portée néfaste des sacs plastiques, une entreprise à Mopti dont nous taisons le nom volontiers les achète aux populations pour fabriquer des pavés. Cette récupération étant un acte écologique au départ a donné des emplois à des jeunes (surtout les femmes) tout en permettant le pavage de certaines rues de la cité de Mopti. Notre région doit envisager une telle initiative puisque chacun d’entre nous connaît la physionomie de nos carrés en période d’hivernage. Ségou, une ville où les fossés sont quasi rares, une ville où lorsqu’il pleut certaines rues ont besoin « de pirogues », une ville où le goudron (la route l’an 2000) s’amalgame avec le fleuve. Un goudron majestueux mais qui se dégrade chaque hivernage à cause du débordement des eaux des canaux et des eaux des carrés qui s’invitent naturellement avec les sachets en plastique.

AFRICABLE ET TV5 GRATUITS A GAO : QUID DE SEGOU ?

Les populations de Gao ne verront plus les images d’Africable ou de TV5 cryptées par les rediffuseurs. Elles peuvent gratuitement bénéficier des émissions de ces chaînes de télévisions diffusées désormais en clair, grâce au Maire, Sadou Harouna Diallo. L’édile de Gao, sans avoir fait la promesse lors de sa campagne a payé de sa poche le matériel nécessaire pour une somme de 15 millions de F CFA. Ségou et les responsables et autres consommateurs d’images qui se battent depuis trois ans pour ça savent ce qu’il leur reste à faire maintenant !

MOTOS TAXIS : LES ROIS DE LA CIRCULATION A SEGOU

Les motos taxis sont des moyens de transport très utiles aujourd’hui pour les Ségoviens. Ces motos font de nos jours le bonheur des usagers dans la capitale des balanzans : toutes les lignes sont ciblées par ces engins tricycles. Beaucoup se sont intéressés à ce secteur, d’où  le nombre élevé de ces motos taxis. Des engins souvent surchargés, mal entretenus, mal conduits…En effet, les dommages remarquables ces derniers temps sont du ressort de certains jeunes conducteurs de ces engins (des accidents sont nombreux) qui se livrent à des courses de vitesse à la recherche de clients. Ainsi sur le goudron de l’Académie de Ségou, certains soirs vers 17 heures ou 18 heures il n’est plus une surprise où l’on est familier de ces genres de parades. Et chose étonnante, les passagers de ces engins ne font guère des reproches à ces conducteurs nostalgiques des années YAMAHA 100. Il appartient donc à nos forces policières de sanctionner ces conducteurs indisciplinés qui risquent de créer des dommages à des personnes disciplinées de la circulation routière.

 La Rédaction

 

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