Ségou N’tene – Le président de l’Assemblée régionale de Ségou tombe le masque

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Nourri par la main ADEMA après être sorti du néant, dans le landerneau politique ségovien depuis son lointain Yangasso, le Président de l’Assemblée Régionale de Ségou s’est enfin dévisagé.

Pour le bonheur de ceux qui doutaient de la sincérité de Siaka Dembélé, véritable taupe dans la ruche à Ségou. Qui l’a pourtant élu Président de l’Assemblée Régionale en Juillet 2009. Au grand jour de l’ADEMA Ségou ce dimanche, celui dont le bilan à la tête dela Collectivité Régionde Ségou se résume à une bataille de chiffonniers autour de feux de signalisations dans la commune de Ségou, alors qu’il n’a pas mis un rotin dans l’initiative, a donc utilisé la politique de la chaise vide. Prétextant qu’à la veille, il a été accueilli par la délégation nationale ADEMA avec froideur. Bon Dieu, en pareille circonstance, qui accueille et qui devait être accueilli ? La réponse à ces questions permettra de comprendre que Siaka Dembélé qui a démontré toute son incompétence de notion de décentralisation, pour ne pas comprendre que chaque infrastructure sociale répond d’une collectivité, roulait pour Modibo Sidibé, imbriqué qu’il était dans les tenailles de Zoumana Mory Coulibaly. On peut lui assurer d’une chose : l’ADEMA qui n’est pas un enfant de chœur en pareille occasion ne lui renouvellera pas sa confiance dans deux ans et il lui faut beaucoup de bénédiction pour que la prochaine et imminente visite du VEGAL à l’Assemblée Régionale de Ségou ne convainc les gens qu’il connaitra le même sort que son parrain Zou car « tous ceux qui s’assemblent se ressemblent »

Académie d’enseignement de Ségou : Les grévistes veulent des explications

Les enseignants de la région de Ségou des établissements secondaires ne comprennent point l’acharnement de l’Académie de Ségou selon leurs propos sur eux. Un professeur du Lycée Cabral de Ségou ne fait pas la fine bouche en demandant si ce n’est pas le même Directeur qui leur félicitait à la rentrée scolaire pour le bon résultat enregistré au Baccalauréat 2011. De quoi s’agit –il ? Les professeurs du secondaire des deux Académies de la région de Ségou observent une grève locale (rétention des notes) depuis la fin du mois de janvier. Ils sont militants dela CoordinationSyndicalede l’Enseignement Secondaire). En effet, suite à l’arrêt de travail datant du 09 novembre- un mois- à cause des prélèvements jugés arbitraires de l’AMO ;  la région de Ségou comme à l’accoutumée a été la première région a prélevé des sommes sur des bases souvent incompréhensibles. Suite à cette démarche des deux Académies,la COSESne proteste pas contre les prélèvements- un droit- mais contre cette injustice constatée dans la région : des grèves nationales, des prélèvements locaux et mal faits. Pourquoi des prélèvements incohérents, disent-ils ? A la fin du mois de février les agents ont constaté des prélèvements incohérents sur leurs salaires. Prenons par exemple pour 12jours à la fin du mois de janvier un professeur ayant 30 ans de service se retrouve avec une coupure de59000Fet en fin Février le même agent constate un prélèvement pour 11 jours : la somme de108000F.De même, un autre avec 15 jours a constaté en janvier le retrait d’une somme de59000Fet le mois de février pour 14 jours, il se voit couper149000F. Il est à ajouter que les agents relevant de la fonction publique des collectivités ayant subit en fin janvier le même sort que leurs collègues étatiques se retrouvent avec des coupures de 2jours pour d’autres, aucune somme pour certains. Dans ce désordre, les enseignants se demandent qui est à la base de ce mépris et sont motivés, mobilisés à tirer au clair cette injustice souvent provoquer par « leurs collègues d’hier aujourd’hui assis dans des bureaux non ventilés » dira ironiquement un professeur. A quoi s’attendre ? Les professeurs ne cachent pas leur intention de suivre le modèle Mopticien c’est-à-dire continuer avec la rétention jusqu’à la satisfaction tous azimuts de leurs doléances.

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