Ségou : le nouveau maire s’installe

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Il est le cinquième à s’installer dans le fauteuil de maire en entamant sa quarante sixième année. Nouhoum DIARRA, puisque c’est  de lui qu’il s’agit est en terrain connu. Détenteur d’un Master 1 Option Finances – Comptabilité à l’Institut de Gestion et de Langues Appliquées aux Métiers (IGLAM) Bamako en 2014,il doit disposer suffisamment de ressources pour conduire un navire qu’il ne lui est pas étranger .Elu pour la première fois  Conseiller Municipal Commune Urbaine de Ségou en  1998 ,M DIARRA sera consacré de 1999 à 2003 1er Vice Président du Conseil de Cercle de Ségou en charge des Questions Economiques et Financières. Durant le mandat qui suit (2004-2009), il sera encore élu Conseiller Municipal et 2ème Adjoint au Maire de la Commune Urbaine de Ségou et ayant en charge  les Domaines et le Cadre de Vie. De 2009 à 2016 Notre élu Conseiller Municipal, était le  Président de la Commission des Finances et Membre des Commissions d’élaboration des Plans de Développement de la Commune Urbaine de Ségou et à partir du 23 décembre dernier il est le maire de la commune urbaine de Ségou.

 

Elections communales : Résultats & leçons à tirer

Dans les trente communes du cercle de segou, ils étaient 196 listes électorales dont 3 indépendantes, 64 groupements de partis politiques. Au total 3732 Hommes et femmes ont brigué les 576 sièges. Parmi eux on compte 41,29% de cultivateurs, 31,19% de ménagères, 8, 29% de commerçants, 6,91% d’étudiants, 6,80% d’enseignants les autres corps ont moins de 2% chacun. Les patronymes dominant sont les Coulibaly avec 23,47 %, suivi des Diarra (15,15%), les Traoré 13,23%, les Sacko 6,96%, les Dembélé 5,64, les Diallo 5% les autres n’ayant pas franchi les 5%. La tranche d’âge la plus élevée est celle de 41 ans avec 5,12%. Les moins de 40 ans totalisent 52,49%. Les plus de 50ans constituent 27,12%. Le taux de participation varie de 26,92% dans la commune urbaine de segou à 69,49% à soignebougou une commune rurale. Entre ces deux bornes  huit (8) communes ont franchit le cap des 50 %, treize (13) autres naviguent entre 42 et 49 % de taux de participation

Des conglomérats à la tête des communes

A l’arrivée on enregistre 17 nouveaux maires soit un taux de renouvellement de plus de 56%. Le RPM vient en tête avec  121 conseillers suivi de l’ADEMA 93 conseillers, de l’URD 63 conseillers, de CNID 63 conseillers. Cette hiérarchie traditionnelle doit désormais compter avec des forces émergentes comme l’UDD (57 sièges), le CODEM (33), le PRVM (29), le RPDM (17), le PDES et le MIRIA (14) chacun. Le PARENA physiquement atteint de parésie se contente d’un conseiller. Derrière cette marrée des tisserands  se cache une autre réalité. En effet nous assistons à la fin programmée des partis politiques en tant qu’organisation structuré capables de mobiliser des militants au profit des individus qu’on pourrait qualifier de « grands électeurs …» Ceux-ci ont pratiquement imposé leurs volontés lors de l’établissement des listes électorales. Conséquence nous avons eu droit à toutes sortes d’alliances d’une commune à l’autre avec les mêmes partenaires politiques. Ce sont ces conglomérats qui ont raflé le maximum de sièges et peu importe la couleur ou le nom du parti qu’ils arborent. Le RPM dans ce partenariat gagnant gagnant, le RPM trône avec deux (2) maires sur des listes propres à lui et 20 autres en alliances avec d’autres forces. Suivent Adema et l’UDD avec chacun deux maires sur des listes propres. Le PDES et PRVM Faso ko ont chacun un maire  Reste à savoir jusqu’où tiendront ces assemblages à l’épreuve du pouvoir

Trop d’appeler, trop d’exclus !

Sur les 196 listes en compétition 68 n’ont pas été classées pour « insuffisance de travail » En fait pour prétendre au classement, il fallait franchir le cap des 5% des suffrages. Un seuil que 68 listes de candidatures n’ont pas pu franchir pour plusieurs raisons. Et c’est l’agglomération urbaine de Ségou qui a fait le plus de « déchets électoral  »avec en tête la commune urbaine de Ségou avec 16  listes non classées sur les 23, .Pelengana emboite le pas avec 9 listes hors jeu, puis Sakoîba  6. Sur les trente communes du cercle seules sept(7) n’ont pas enregistré de déchet électoral.

La Rédaction

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