Ségou : IBK en visite dans la région de Ségou cette semaine

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L'acceuil du président IBK à Baraouéli lors de sa première journée de visite dans la région de Ségou

Le président de la République effectuera un déplacement dans la région de Ségou cette semaine. Ibrahim Boubacar Kéita est attendu dans le cercle de Barouéli où il lancera les travaux de bitumage de la route Barouéli-Tamani. Ensuite, il se rendra dans la ville de Ségou pour procéder au lancement de la campagne nationale agricole 2017-2018, prévue le 24 mai prochain.

TERRORISME : Des  responsables de l’armée et des services français n’en peuvent plus du double jeu algérien

Les déclarations à Gao d’Emmanuel Macron, vendredi dernier, quelques jours après sa prise de fonction, semblent attester le fait que certains responsables de l’armée et des services français “n’en peuvent plus” du “double jeu algérien” et entendent le faire savoir. Mais n’est-il pas trop tard pour que la France et ses alliés africains cessent enfin de payer le lourd tribut de leurs compromissions passées avec le “terrorisme d’Etat” promu de trop longue date par le régime algérien ? Et peut-on encore espérer que Paris reconnaisse un jour la responsabilité des généraux algériens dans les crimes contre l’humanité – qui s’inscrivent dans la droite ligne de ceux de la colonisation française, eux-mêmes toujours non reconnus – qu’ils ont commis lors de la “sale guerre” des années 1990 ?

 

SAHEL : Et si l’Algérie était derrière tous les mouvements islamistes ?

Il ne fait pourtant pas de doute que les autres services secrets français concernés (DGSE et DRM au premier chef) n’ignorent rien, depuis longtemps, du rôle du DRS algérien dans l’instrumentalisation, voire l’organisation des “groupes islamistes de l’armée” (comme les surnomment de longue date les Algériens de la rue) : depuis les GIA et le GSPC des années 1990 jusqu’à Aqmi (Al-Qaida au Maghreb islamique, apparu en 2007) et ses improbables extensions postérieures, comme Ançar Eddine (2011) ou le “Groupe pour le soutien de l’islam et des musulmans” (Jamaat Nosrat al-Islam wal-Mouslimin). Ce dernier serait issu, début mars 2017, comme l’expliquait avec une prudence de bon aloi un article de Mediapart, de la fusion des groupes Ançar Eddine, Aqmi et Al-Mourabitoune : “Dirigée par le Touareg malien Iyad Ag Ghaly, émir d’Ansar Eddine, et placée sous la tutelle d’Al-Qaida, cette nouvelle entité consolide et étend l’implantation de l’organisation au Sahara et au Sahel, au moment où l’Etat islamique est affaibli en Libye”.

 

TRAFIC DE DROGUES : Un laboratoire clandestin de conditionnement de drogues à Bamako  

Après l’arrestation la semaine dernière de celui qu’il présente comme le  “baron du trafic de cocaïne” dans la sous-région, l’Office central des stupéfiants du Mali  est désormais à la recherche d’un laboratoire clandestin de conditionnement de stupéfiants à Bamako.  Mais, les enquêteurs ont peur d’être bloqués par les protecteurs du dealer qui répond  au surnom de Rouzo né en Côte d’Ivoire, de  nationalité guinéenne, mais disposant d’une  carte d’identité malienne.

Inculpé pour “trafic illicite de stupéfiants”, l’homme était à la tête d’un réseau de trafic de drogue dure, comme la cocaïne et l’héroïne. Son réseau serait alimenté à partir de la Guinée et la Guinée-Bissau. Rouzo, 33 ans, travaille avec des mules chargées de transporter et d’écouler la marchandise. Trois de ses revendeurs et complices ont d’ailleurs aussi été arrêtés. Une quantité importante de drogue a été saisie pour une valeur estimée à plus de 50 millions de F CFA. Tout le monde espère qu’on laissera les enquêteurs aller jusqu’au bout.

M.D

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