Satisfecit des populations de Kalana

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Les actions de développement communautaire entreprises par la société Somika-Sa trouvent un écho favorable auprès des bénéficiaires. Tous témoignent leur gratitude à l’égard des responsables de la mine d’or. Toute chose qui prouve à suffisance la bonne collaboration qui existe entre les deux entités.

 

 

Coordinateur des enseignants, Fako Sogodogo :

Je me fais le devoir d’apporter un salut fraternel aux autorités de la mine d’or de Somika-Sa pour ce geste qui, j’en suis sûr, va combler un déficit pédagogique que connaît l’éducation dans la commune de Gouandiaka. Monsieur le Dg de Somika-Sa, l’éducation vous dit merci ; merci pour votre souci de relever les conditions de travail de nos enseignants ; merci pour avoir pensé à relever le niveau des élèves de Kalana ; merci pour avoir pris une partie importante dans les charges de la commune de Gouandiaka en matière d’éducation ; merci enfin pour avoir compris que l’éducation n’est pas l’affaire des autorités administratives et communales seulement, mais l’affaire de tout le monde. Les autorités scolaires, par ma voix, vous assurent de la bonne utilisation de ces matériels. Bonne réussite à la Somika-Sa, afin que ce geste envers l’école continue !

 

 

Drissa Sidibé, maire de la commune rurale de Gouandiaka, ex-arrondissement de Kalana

 

Tout d’abord, par rapport à la Somika-Sa, nous avons un plan de développement quinquennal (5 ans) établi en 2011. La Somika-Sa est en train de nous appuyer dans trois secteurs : éducation, santé, eau. En ce qui concerne l’éducation et  la santé, Somika-Sa a exécuté sa part jusqu’à concurrence de 85%. La cérémonie qui nous réunit aujourd’hui, me va droit au cœur. Avec la décentralisation, chacun fait face à ses problèmes. Nous avons eu aujourd’hui la chance d’avoir deux sociétés qui travaillent dans ma commune : la Somika-Sa et Wassoul’Or. Notre collaboration est franche et directe. Nous travaillons dans le sens de l’avenir. Mon premier conseil s’adresse aux enseignants qui viennent de recevoir ces kits scolaires pour améliorer le résultat de leur travail. Un chef, une mission, des moyens. Ils sont enseignants aujourd’hui et le minimum de moyens doit être mis à leur disposition pour accomplir leur mission. Quant aux élèves, les tables-bancs vont améliorer beaucoup leur niveau, surtout quand on sait que certains élèves s’asseyaient à même le sol pour écrire. Donc, quand ils vont voir ces tables-bancs, ça va les exciter. Aux parents, je leur demande d’encourager les enfants ; de les envoyer à l’école pour que les efforts de la Somika-Sa ne soient pas vains.

 

 

Par rapport à la société, elle est en train de nous amener des Ong et des projets en vue de préparer l’après-mine. Il y a un projet dénommé ANASONI avec lequel elle a signé un contrat d’une année dans le domaine de l’agriculture, de la savonnerie, de la teinture, de l’aviculture, du maraîchage, de la pisciculture, pour ne citer que ceux-ci. Il s’agit de préparer l’après-mine. Aujourd’hui, après deux ou trois ans de recherches, la Somika-Sa est appelée à fermer l’actuelle mine pour faire une mine à ciel ouvert. Chose qui ne va pas sans difficulté, parce que ceux qui sont en train de travailler dans le sous-sol n’ont pas l’expertise nécessaire pour les machines qui viendront pour la mine à ciel ouvert. J’invite donc les parents à former les enfants dans le cadre du professionnalisme. Qu’ils intègrent les écoles professionnelles et techniques pour pouvoir répondre dans les années à venir à l’offre de Somika-Sa.

 

 

Propos recueillis à Kalana par E. BRUNO

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