La presse malienne, dans un mouvement unitaire, a voulu commémorer cette année, le 3 mai, 20ème Journée internationale de la liberté de la presse. Nous avons voulu par cet élan d’unité confraternelle et de convergence fraternelle, montrer que notre pays, singulièrement dans sa posture actuelle, a besoin de tous ses fils pour se remettre, mais aussi et surtout a besoin de synergie, de dialogue, de communion et de convivialité pour panser les blessures, afin de recoudre les flétrissures et les déchirures ; pour apaiser les passions, rebâtir la paix et réconcilier ses enfants de Kidira à Tamanrasset, d’Aguelhok à Zégoua.
Dans notre pays qui vit la double crise (institutionnelle et sécuritaire), les journalistes ont subi des abus, harcèlements, violences morales et physiques, tortures et passages à tabac. Mais, «comment parler sans crainte» dans un pays en guerre, hier seulement sous domination de groupes fanatiques, obscurantistes et terroristes au Nord et des factions putschistes et politiciennes au Sud ? Pour le journaliste malien, l’équation reste entière : comment aujourd’hui exercer son office à l’aune de la réalité sécuritaire du contexte, du défi et des enjeux nationaux ? Quel rôle entend-t-il jouer ? Quelle mission devrait être la sienne pour un Mali Un et Indivisible ?
En effet, au-delà de l’impératif sécuritaire, les changements intervenus et en cours dans notre pays doivent guider la réflexion et le partage. Il y a un besoin et une nécessité de convenir de la place et du rôle de la presse malienne dans le processus de reconstruction, notamment dans celui du dialogue, de la réconciliation et des élections à venir.
Maux: Bourse des étudiants : l’Université face aux travers de l’Aeem
Pour se procurer sa brousse ou trousseau dans les différentes facultés, il faut «casquer» pour les éléments de l’Association des élèves et étudiants du Mali (Aeem) sensée défendre les intérêts du monde scolaire. Le phénomène a pris de l’ampleur ces derniers temps, avec son lot de violences verbales et physiques et malheur à l’étudiant qui s’oppose à son application. Pire, la bancarisation de la brousse n’a rien changé à la pratique, la règle est encouragée par certains fonctionnaires de l’Etat qui sont en complicité avec l’Aeem. Sinon, comment est-ce que, pour retirer sa brousse ou son trousseau, un étudiant est obligé de payer 2000 ou 3000 FCfa, en toute illégalité ? En tous cas, au rythme où va la pratique, la cohésion au sein du monde estudiantin prend un sérieux coup. La bourse et le trousseau sont devenus un sujet de discorde à l’Université, au grand dam du ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique qui brille par son absence notoire.
Le premier rôle de la presse malienne dans la résolution de cette crise est d’assurer la formation des journalistes. Sinon la liberté de la presse ne sera jamais une réalité au MALI avec tant de journaleux à la place de journalistes.
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