Sale samedi à Tombouctou : Saccage des bars et boîte de nuit

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Les jeunes de la ville sainte étaient décidément en colère, très en colère mêmes, en cette folle journée du samedi 25 février 2017. Selon plusieurs témoignages, des jeunes tombouctiens s’étaient organisés par petits groupes de 20 à 30 personnes. Objectif fixé de départ : le bar dénommé ”Le Kalème” situé dans le quartier de Hamabangou. L’on reprocherait audit bar la vente de boissons alcoolisées aux enfants de la ville.
En quelques minutes, le bar fut mis sens dessus, dessous. Des bouteilles volaient en éclats, des vitres et portails brisés. Dans d’autres endroits de la ville, plusieurs bars et maquis furent également saccagés. C’était le sauve-qui-peut des clients du jour. Des témoignages indiquent que les jeunes casseurs criaient : ”Allahou Akbar”. Avant de bondir sur leurs proies. L’un de nos confrères ebn ligne, Maliweb, rapporte que tout serait parti de la mort d’un jeune qui aurait consommé du ”Tramol”, un comprimé consommé abusivement dans la ville par les jeunes. Toujours d’après Maliweb, l’un des manifestants se réclament  de ”l’Association des Jeunes contre la Consommation de l’Alcool à Tombouctou”. Une fois encore, les autorités nationales ont brillé par leur absence. Les services de l’Etat aussi. Or, il y a péril en la demeure.

Police nationale :
Des recrutements qui font grincer des dents

Il s’agirait de recruter des Inspecteurs et des Commissaires de Police. Les syndicats opteraient pour des solutions à l’interne. Autrement dit, déceler  des détenteurs de licences, maitrises ou doctorats dans le coup de la police avant de faire appel aux jeunes diplômés. Ce qui ne serait pas du goût de la hiérarchie. Selon des indiscrétions, des listes de nouvelles ”recrues” circuleraient déjà sous les manteaux de certains gradés et qui seraient loin de la solution proposée par les syndicats.
Rassemblés par B.KONE

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