Salafistes à Abéibara et Tinzaouatène

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Qu’est-ce qui se prépare au nord ? Depuis quelques jours, d’importants mouvements des salafistes sont constatés dans les zones d’Abéibara et de Tinzaouatène. Les islamistes ont choisi d’investir ces zones.

Ils seraient très nombreux et se déplacent en petits groupes. Pour parer à toute éventualité, l’état-major de l’armée malienne a envoyé des renforts pour les déloger. Selon des sources crédibles, on s’attend à un assaut dans les jours à venir. Coïncidence ou opération planifiée ? Des militaires américains sont présents au même moment dans la région. Ils y seraient officiellement dans un cadre purement humanitaire (l’opération FLINCTLOCK). Mais des esprits mal tournés n’arrivent pas à se faire à cette idée et se posent des questions sur la présence des militaires américains à Kidal, au moment où leur représentation diplomatique au Mali, a classé la zone dangereuse (rouge).  Ils pensent qu’il s’agit ainsi d’un soutien militaire déguisé à nos forces armées. En tout cas, il y a anguille sous roche. Par ailleurs, si les canons n’ont pas encore crépité, des appréhensions se font jour dans ce sens. Des parrains des barons de la drogue ne savent plus sur quel pied danser. Ils sont en train de frapper à toutes les portes pour que l’armée ne donne pas l’assaut. Ces gens-là préconisent le dialogue. Un dialogue éternel qui ne fait qu’enfoncer la région dans les méandres de l’insécurité. Plus ce dialogue dur, mieux Aqmi et les trafiquants d’armes installent confortablement leurs bases dans le désert. Alors, n’est-il pas temps d’en finir une bonne fois afin que les pauvres nomades vivent de la sueur de leur front ?

Vie chère, corruption, chômage, insécurité

Foin de tous ces maux-là !

À l’entame de l’année 2012, et à quelques encablures des élections générales, les Maliens souhaitent un changement profond dans leur vécu quotidien. Qui pour incarner ce nouveau départ ? Visiblement, le pouvoir en place a montré ses limites sur ces différents dossiers. Il faut tourner la page et scruter l’horizon dans l’espoir d’y voir venir cet homme capable de répondre aux aspirations de nos compatriotes. Pour l’instant, certains s’amusent à dresser le portrait robot du futur président, avec beaucoup de fourberie. S’ils ne sont pas en train de faire le jeu de ceux qui les ont commis à cet exercice. En tout cas, ils évitent d’appeler les choses par leur nom. Ils cherchent tous, toujours et invariablement, à dédouaner le pouvoir actuel. Alors question : la vie chère, la corruption, le chômage des jeunes, l’insécurité, ne se vivent-ils pas de nos jours ? Parbleu ! Autant reconnaître que les autorités actuelles n’ont pu trouver des solutions viables à ces maux. L’avenir n’est guère rassurant puisque les candidats à la présidentielle prochaine ne semblent pas présenter d’alternatives crédibles. Ils épiloguent tous sur quelques alchimies qu’ils mettraient en œuvre, une fois élu, mais ne présentent aucun projet de société sérieux pour venir à bouts des maux actuels. Allons-nous accepter cela même si nous en avons foin de tous ces maux-là ?

L’union syndicale de Transrail : syndicat ou machin ?

En fin d’année dernière, les trois syndicats de Transrail ont décidé de fusionner pour devenir l’union des syndicats du rail. À la faveur de son premier congrès, le patent constat qui se dégage est que cette nouvelle donne ne fait pas l’affaire de la direction de Transrail. D’ailleurs selon des sources bien informées, l’union créée se démarque carrément de celle-ci en refusant même qu’elle subventionne l’organisation de ses assises. D’autres sources soutiennent qu’il s’agit tout simplement d’un machin au service de la direction surtout au moment où la société est en train de se démener pour avoir la caution des deux Etats.

 

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1 commentaire

  1. C’est grave nos journalistes, en les lisant on dirait qu’ils sont contre la presence des militaires USA et qu’ils se moquent de notre armée

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