Le ministre de la Sécurité intérieure, général de son état, qui avait affirmé être sorti du bois après sa nomination, est en fait un peureux.
Lors de la première mission des ministres maliens à Kidal, il ne voulait pas y aller. Il y est allé quand même, même si sur place, il n’était pas tranquille. Cette fois-ci encore, c’est le même Sada Samaké qui ne voulait pas que le Premier ministre passe la nuit à Kidal. Mara a été obligé de faire raisonner cet officier afin qu’il se tranquillise. Mais, selon des soldats, le général n’était pas du tout à l’aise alors qu’il était le seul ministre militaire dans la délégation. Il avait plus peur que ses homologues civils. Selon nos informations, c’est le chef d’état-major général de l’armée qui est resté à ses côtés pour le rassurer. Mais malgré tout, il avait l’esprit ailleurs.
Les mécontents
Avec la reconstruction des bâtiments administratifs, le gouverneur de la région de Kidal faisait souvent des appels d’offres de petits marchés. Plusieurs membres des groupes armés, surtout du MNLA, ont soumissionné et gagné des marchés qu’ils exécutent correctement.
Avec la visite du Premier ministre, certains devraient être présentés ; d’autres attendaient la fin de cette visite pour obtenir la signature de leurs contrats. Ceux-ci sont en colère contre les groupes armés, qui viennent de «verser leur sauce». Certains n’ont pas caché leur colère : ils l’ont dit lors de rencontres entre membres du MNLA.
Pour ces mécontents, les hommes armés viennent de mettre la ville en retard alors que les travaux avançaient correctement.
Des voleurs professionnels
L’Université de Bamako, avant sa scission en quatre Universités, a reçu un montant de 5, 73 milliards de Fcfa sur la période 2010-2012 au titre des heures supplémentaires, dont la gestion n’a été entourée d’aucun texte juridique. Pire, aucune pièce justificative ne supporte l’effectivité de ces heures supplémentaires, dénonce un rapport du Vérificateur général. Comme pour dire qu’il y a des voleurs professionnels au Mali.
La Rédaction