«La Russie est disposée à livrer des armes au Mali pour lutter contre le terrorisme», a dit le vice-ministre russe des Affaires étrangères

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S.E M. Abdoulaye DIOP et M. Mikhaïl BOGDANOV, Vice-ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie

Annoncées depuis quelques jours par le Ministère malien des Affaires Etrangères, les consultations russo-maliennes ont été ouvertes le mercredi 12 octobre 2016 à Bamako dans l’objectif commun de renforcer et d’élargir les relations de coopération et de partenariat entre les deux pays liés depuis 56 ans. Les deux délégations dont l’une dirigée par le Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de l’intégration africaine S.E M. Abdoulaye DIOP et l’autre par M. Mikhaïl BOGDANOV, Vice-ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie ont eu une séance de travail bilatérale dans la journée du mercredi 12 octobre 2016 juste avant une audience avec le Président de la République. Au cours du point de presse prononcé à la suite de cette rencontre, les deux ministres ont salué l’excellente qualité des relations politiques entre le Mali et la Fédération de Russie illustrée par une convergence de vues sur plusieurs dossiers chers à notre pays dont la souveraineté des pays, l’intégrité territoriale, la préservation de la paix et de la sécurité. Ainsi, le vice-ministre des Affaires étrangères et représentant spécial du président russe Vladimir Poutine pour le Moyen-Orient et l’Afrique, Mikhaïl Bogdanov, a laissé entendre que «la Russie est disposée à livrer des armes au Mali pour lutter contre le terrorisme». Notons enfin que le Mali entretient des relations diplomatiques avec l’ex-URSS depuis le 14 octobre 1960 et l’ouverture de la Mission diplomatique malienne en Russie remonte à avril 1961. Ainsi, de 1961 à 1978, la coopération entre les deux pays s’est développée sur la base de plusieurs accords sectoriels.

Adoption d’un projet de décret portant approbation de la Politique nationale de Protection sociale et le Plan d’Actions de la protection sociale 2016-2018 pour un coût global estimé à plus de 792 milliards de FCFA

Le Conseil des ministres du mercredi 12 octobre 2016 a adopté un projet de décret portant approbation de la Politique nationale de Protection sociale et son Plan d’Actions  pour la période 2016-2018. D’un coût global estimé à 792 milliards 885 millions 560 mille francs CFA, le financement de ce plan d’actions sera assuré par l’Etat, les collectivités territoriales et les partenaires techniques et financiers. Cette Politique nationale de Protection sociale prend en compte les problématiques émergentes et les nouvelles stratégies de protection sociale. Elle intègre le renforcement des mécanismes de financement, la mise en œuvre des programmes de filets sociaux et la restructuration du mécanisme de coordination des actions dans le domaine de la protection sociale. Elle constitue le cadre d’orientation et de référence de l’action gouvernementale en matière de protection sociale.

Faut-il le rappeler, dans le cadre de la protection sociale au Mali, plusieurs initiatives ont été mises en œuvre avec l’adoption de la Déclaration de Politique nationale de Protection sociale en 2002 et les plans d’actions nationaux d’extension de la protection sociale de 2009 à 2015. La mise en œuvre de ces initiatives a permis d’enregistrer des résultats significatifs en matière de protection sociale, d’extension du champ de la sécurité sociale, de l’aide sociale et de l’action sociale. L’évolution des enjeux dans le domaine de la protection sociale et l’apparition de nouveaux acteurs pour renforcer la capacité de résilience des populations vulnérables ont rendu nécessaire l’adaptation de la politique au nouveau contexte.

Plus de 5 milliards de FCFA pour les travaux de construction et de bitumage de la route Bénéna-Mandiakuy sur 18 km

Selon le communiqué publié à l’issue du dernier Conseil des ministres, il a été conclu entre le Gouvernement du Mali et l’Entreprise BECM-CG un projet de décret portant approbation du marché relatif aux travaux de construction et de bitumage de la route Bénéna-Mandiakuy sur 18 km.  Pour un montant de 5 milliards 300 millions 240 mille 760 francs CFA toutes taxes comprises et un délai d’exécution de 12 mois, les travaux du présent marché portent entre autres sur la construction d’un pont à la sortie de Bénéna, la réalisation et le revêtement de la chaussée, la réalisation de trois kilomètres de voirie à l’intérieur de la localité de Mandiakuy et les aménagements environnementaux et sociaux.

La réalisation de ces travaux qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des activités de la Politique nationale des Transports, des Infrastructures de Transport et du Désenclavement contribuera également au désenclavement notamment des 28 villages de la Commune rurale de Mandiakuy. Elle participera aussi à la réduction de la pauvreté, au désenclavement intérieur et extérieur de notre pays ainsi qu’au renforcement des relations de coopération transfrontalière du Mali avec certains villages de la Province de Kossi au Burkina Faso.

Selon M. Mohamed Cherif Haïdara, président du Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne, «il n’y a aucun élément de sécurité sur la carte nationale d’identité du Mali»

 Le Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne (CSDM) a organisé le lundi 10 octobre 2016 une conférence de presse dans ses locaux, sis aux 300 logements. Cela afin de louer le combat de la chancelière Allemande Angela Merkel envers les immigrés maliens et d’autres dans son pays et auprès de ses pairs dans le but de l’amélioration de leurs conditions. Les responsables du CSDM ont saisi l’occasion pour passer au crible les difficultés liées à l’immigration.  Ainsi, pour le président du CSDM, les multiples difficultés auxquelles sont confrontées les Maliens dans leurs pays d’accueil sont liées surtout à la non fiabilité de la carte d’identité nationale malienne. «Tout le monde se procure de la carte d’identité malienne et on la confectionne partout pour la délivrer à tous. Les autorités maliennes doivent confectionner des cartes d’identités plus sécurisées afin d’alléger la souffrance des maliens vivants à l’étranger» a-t-il ajouté. Ce qui lui fera dire qu’ «il n’y a aucun élément de sécurité sur la carte nationale d’identité d’où sa prolifération à travers le Monde». Faut-il le rappeler, le Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne (CSDM), est une association apolitique à but non lucratif créée le 08 Septembre 2015 qui a pour but de défendre et de représenter les intérêts de ses membres et de faire des questions liées à l’immigration l’épine dorsale de son activité tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du Mali.

La Rédaction

 

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