Résultat d’une année réussie à la FSJP : Les examens programmés

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Si les autres facultés de l’université de Bamako s’inquiètent toujours du déroulement général de leur année, celle des sciences juridiques et politiques s’apprête à fermer ses portes dans un mois. Elle semble ignorer tous les travers qui entachent le bon fonctionnement des autres.

 

La FSJP est aujourd’hui la seule fac qui mérite d’être saluée parmi tant d’autres. En effet ladite faculté se caractérise des autres par une stabilité hors du commun, qui ne saurait en être autrement même au moment de crise générale. Premièrement elle aura été la seule à pouvoir surmonter tous les déboires qui minent l’UB. Deuxièmement c’est la structure universitaire qui a su entamer les cours avec une vitesse incalculable après la grève du SNESUP de l’année dernière, et aussi l’unique à ne pas subir les torts de celle qui avait lieu entre mars et mai dernier. Tous ces exploits ont permis à nos juristes en puissance de bénéficier de la clémence d’une année qui ne doit son salut qu’aux administrateurs de cette même fac qui ont fait preuve d’une compétence administrative. Cette gouvernance a instauré une différence entre la FSJP et les facultés telles que la FLASH, la FSEG, l’IUG, la FMPOS et surtout la FAST.

 

Les cours, démarrés en janvier 2011,  prendront fin le 9 juillet prochain. Les révisions couvriront les dates du 11 au 17 juillet. Les grands devoirs (examens partiels) et les examens proprement dits s’étendront entre les 18 et 30 juillet 2011.

 

A la lueur de cette année réussie à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques, planent d’autres inquiétudes qui risquent de ternir son image. Il s’agit, entre autres, des cours privés qui pillent les étudiants de leurs maigres ressources tout en leurrant les nullards.

YAYA S. GUINDO/ SAMBA KEITA

 

Le désordre persiste à la FAST

Les étudiants ont ras-le-bol de rester à la maison !

La Faculté des Sciences et Techniques vit aujourd’hui dans un paradoxe inédit. En plus de l’année ininterrompue de 2009-2010, les « anciens étudiants » sont en passe d’être oubliés par les autorités. Kabako (quelle situation) !!!

Les infos en provenance de la FAST sont aussi amères que déplorables le plus souvent. Si les étudiants de la « nouvelle 1ère année » ne connaissent pas de problèmes significatifs, leurs ainés des licences (L1, L2 et L3) ignorent toujours ce que leur réserve la dure année ci-haut nommée. Pour les premiers, l’année 2010-2011 se porte à merveille. Les travaux dirigés et pratiques (TD et TP) ont débuté cette semaine. Les seconds qui sont sevrés de cours depuis près de trois mois continuent de se soucier de la tenue des semestres et se disent fatigués d’avoir trop traîné. « Depuis bientôt trois mois, les cours ont cessé et jusqu’à présent rien n’est clair en ce qui concerne nos évaluations. Nous ne faisons que dormir et prendre du thé à la maison. Vraiment nous sommes fatigués de cette situation catastrophique », clament certains.

Face à cette situation tohu-bohu qui perdure, les étudiants se sentent « oubliés par les décideurs de tous les rangs », qui ne se soucieraient plus de l’avenir du Mali, dit-on !

YAYA S. GUINDO/ SAMBA KEITA

 

Fin des inscriptions au CESB

Les étudiants réclament une prolongation de délai !

Les inscriptions au Centre d’Enseignement Supérieur de Bamako n’auront duré qu’un mois. Elles ont pris fin la semaine dernière laissant plusieurs étudiants sans remplir les formalités qui légitimeraient leur statut.

Suite à la décision du Rectorat d’arrêter les inscriptions dans nos facultés, instituts et autres grandes écoles à compter du 15 juin dernier, les étudiants réclament le prolongement des inscriptions. Car plusieurs autres sont restés sans être inscrits au CESB, souvent par faute de moyen financier ou par simple négligence.

Ceux du département Droit, ont émis leur désaccord face à cette décision allant à leur encontre. « Les inscriptions n’ont duré qu’un seul mois alors que nous sommes nombreux. Le délai était trop cours », dit un étudiant. « L’on a n’a donné qu’une semaine à chaque filière pour s’inscrire, vraiment c’était insuffisant. L’on doit prolonger le délai afin que le maximum s’inscrive et sanctionner les retardataires », revendique un autre.

Les étudiants omis sur la liste des boursiers 2009-2010 n’ont pas encore reçu leur l’argent et la bancarisation des bourses est moins populaire auprès des pensionnaires du centre. A les entendre, les cours se déroulent bien et sont compris presqu’à 80%, estime-t-on. Même si certains profs brillent par leur absence en classe. Il faut aussi noter que le processus de reconstruction du CESB prôné par la nouvelle administration commence à porter ses fruits. L’heure n’est certes pas encore au bilan, mais l’espoir est permis.

DAN-OULE CAMARA, STAGIAIRE

 

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