«Tout le Rpm est déplacement avec le président de la République». C’est ce que Boubacar Touré dit Bou, nous a faisait savoir. Il était invité à participer à l’émission «Débat politique» sur Radio Klédu, qui avait pour thème : «22 mars 1991 et 22 mars 2012, regards croisés». À défaut de Bou, lui-même, il nous a simplement fait comprendre que tous les responsables du parti étaient en déplacement avec le président à Mopti. C’est pourquoi, le Rpm (Rassemblement pour le Mali-parti présidentiel) n’est pas venu sur le plateau de Klédu. C’est dire qu’à chaque déplacement du président IBK, c’est tout le Rpm qui l’accompagne. Ou peut-être que, ce sont tous les membres du Rpm qui travaillent à Koulouba ou dans les différents segments de l’administration malienne. En tout cas, cela était perceptible dans la mesure où pendant la visite d’IBK, l’administration était au ralenti, ici à Bamako. Les conseils de cabinet des ministres n’ont pu se tenir, parce que le président n’était pas là.
Les amazones des Fare désarçonnent Zou
Traoré Oumou Traoré, l’épouse de Bakary Koniba Traoré, elle est la 2ème vice-présidente du bureau des Fare ; Gakou Salimata Fofana, en est la 5ème vice-présidente ; Cissé Djita Dem, 10ème vice-présidente, alors que Traoré Ami Sow est la secrétaire à l’organisation du bureau. Ce sont ces femmes, ces amazones, qui avec l’appui de certains membres du secrétariat exécutif national, qui ont prouvé à Zoumana Mory Coulibaly que le congrès ne pouvait pas être reporté. Elles se sont montrées très courageuses, avec arguments solides à l’appui, en tenant tête à la fronde de l’ancien 1er vice-président du parti. Ce qui a beaucoup fait mal à Zoumana Mory Coulibaly, c’est le fait d’avoir été mis en minorité lors d’une réunion que lui-même avait convoquée. En effet, Zoumana qui pensait être suivi par ces amazones, a été désarçonné de constater que celles-ci tenaient coûte que coûte à la tenue du congrès, qui s’est déroulé les 15 et 16 mars 2014 au palais de la culture de Bamako.
Mohamed Bathily téléguidé par Lahaou Fofana
Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, est malheureusement un personnage téléguidé aujourd’hui par le plus grand spéculateur foncier du Mali, Lahaou Fofana. Selon des sources proches du dossier, Lahaou Fofana qui n’est pas une personne à présenter aujourd’hui dans le milieu judiciaire à cause de son travail de spéculateur foncier, se promène dans la ville pour déclarer haut et fort que la justice lui appartient, parce que Me Mohamed Bathily était son avocat. Selon des informations, depuis la nomination de Mohamed Bathily comme ministre de la Justice, Lahaou Fofana est plus que jamais en position de force face à ses adversaires. Car ses avocats, Me Bocoum et Me Sèye, seraient du même cabinet que le ministre. Certains magistrats de la Cour suprême auraient déjà été récusés par Lahaou Fofana, qui a la latitude de choisir, de nos jours, ses propres juges.
Tuberculose
Mis sous mandat de dépôt dans le cadre de l’affaire des bérets rouges portés disparus, le policier Siriman Fané est décédé le jeudi 20 mars 2014 à 22H à l’hôpital du Point G. Il souffrait de la tuberculose. C’est pourquoi il a été transféré du Camp I de la gendarmerie à l’hôpital afin qu’il puisse suivre des traitements. Selon la justice, l’action publique sera éteinte en ce qui le concerne, mais pas les autres détenus. La mort de Siriman Fané risque d’être un fonds de commerce pour Dr. Oumar Mariko qui n’aime que des situations de ce genre pour vivre du malheur des autres. Par exemple, Oumar Mariko n’a pas eu honte de salir le nom de Siméon Keïta qui était devenu son garde de corps, en un moment. Les parents de Siriman Fané doivent faire beaucoup attention.
Faux général
C’est le mot codé des ministres et de certains responsables maliens pour parler du général Sanogo, car pour bon nombre d’entre eux, il n’a pas mérité son grade de général. Sanogo a été bombardé général 4 étoiles en sautant plus de 6 échelons. Il avait voulu faire la même chose pour Seyba Diarra qui, simple adjudant-chef, allait devenir commandant. Selon nos sources, c’est le chef d’état-major général des armées de l’époque, le général Ibrahim Dahirou Dembélé, qui s’est opposé à cette décision. Même le ministre Yamoussa Camara était d’accord. Dahirou Dembélé, d’après nos informations, aurait dit ses quatre vérités à Sanogo, en lui faisant savoir que même son grade de général n’est pas mérité, à plus forte raison la promotion exceptionnelle qu’il voulait faire pour certains soldats. Dahirou aurait pris l’exemple sur le cas de la police qui a divisé cette structure. Le faux général «Diagné Wati» ou encore capitaine «Boli» sont des termes que l’actuel prisonnier de Sélingué n’aime pas.
80 V8 mobilisées
Le président IBK vient de faire sa première sortie officielle à l’intérieur du pays, plus précisément à Mopti. Cette première sortie d’IBK a été marquée par la bastonnade des enseignants de Mopti qui ont manifesté pour réclamer leur salaire. C’était un voyage de bluff pour faire croire aux Mopticiens qu’IBK aime ATT. Pour ce voyage, ce sont des centaines de millions de nos francs qui ont été mobilisés, plus de 80 V8 et presque tous les membres du gouvernement étaient avec lui, sans compter les députés et autres cadres de Mopti qui se sont mobilisés pour ce voyage. Chacun y a contribué. Au point que la taille de cette délégation n’est toujours connue de personne.
2 milliards de Fcfa
Le nouveau bureau du Conseil national de la jeunesse du Mali (Cnj-Mali) vient de déposer son programme d’activités triennal au niveau de la Primature. Le budget estimatif de ce programme s’élève à 2 milliards de Fcfa, soit plus que le budget annuel de certains ministères. Le Cnj-Mali a fait cette demande sans passer par le ministère de la Jeunesse et des Sports. Et pour certains conseillers du Premier ministre, il sera difficile de donner satisfaction à cette demande, d’autant plus que les jeunes ont manqué la forme. Mieux, c’est une structure qui est rattachée à un département ministériel. En tout cas, le budget de 2 milliards de Fcfa est trop élevé. Même si les projets, programmes et autres activités de ce document des jeunes peuvent permettre la création de beaucoup d’emplois permanents, la responsabilisation des jeunes et leur formation pour des emplois fiables.
Sacré Inspecteur Baby
Après avoir fait la promotion de faux chiffres sur la création de l’emploi au Mali, le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, qui ne porte la parole du gouvernement que quand ça ne va pas, est devenu un inspecteur de police. C’est lui qui, à partir de son bureau ministériel, convoque les créanciers de l’Apej pour les menacer de payer les fonds qu’ils ont contractés avec cette structure. Il ne donne même pas le temps à certains de s’exprimer. L’inspecteur Baby fixe même les délais de remboursement ; il donne une semaine à certains, un mois et 3 mois à d’autres. Le hic, c’est qu’il n’est pas dans son rôle, bien qu’étant ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle. Il doit avoir mieux à faire que cela. Mais, comme il ne sait rien faire que suivre les femmes lors du 8 mars pour dépenser l’argent qui devrait servir à la formation et à la création d’emplois des jeunes, dans les activités folkloriques. Mahamane Baby ferait mieux d’ouvrir ses yeux pour voir la réalité en face et surtout se mettre dans son rôle de ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle. Surtout au temps d’un président qui veut le bonheur des Maliens.
Formation itinérante de la police à Kidal
Après plusieurs formations menées au profit des forces de sécurité maliennes (police, gendarmerie, garde nationale et protection civile) à Bamako, la Section formation de la police de la Minusma a entamé le jeudi 13 mars 2014 des formations itinérantes dans les régions du Nord du Mali. Répondant à la demande de la hiérarchie des forces de sécurité maliennes, une équipe composée des policiers maliens et de la Minusma s’est rendue à Kidal pour dispenser une formation en police judiciaire. Ceci dans le cadre du renforcement des capacités des forces de sécurité du Mali. Ainsi, quarante-cinq policiers du Commissariat de Kidal, tous grades confondus, bénéficient de l’expertise des formateurs dans les domaines tels que le formalisme procédural, les cadres juridiques d’enquêtes, la rédaction du procès-verbal de saisine, la rédaction du procès-verbal du transport de constatation d’un cas d’assassinat, la rédaction du rapport d’intervention de police, ou encore la rédaction d’une mention dans le registre de main courante. La formation, qui a pris fin le 22 mars dernier, a suscité un enthousiasme et un engouement chez les stagiaires qui souhaitent déjà que cela puisse se perpétuer. Cette première formation à Kidal sera suivie dans quelques jours d’une autre à Tombouctou.