Route de Ségou : Un car déviant un obstacle écrase 2 maisons et fait de nombreux blessés

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Un car déviant un véhicule se trouvant sur son passage a écrasé deux maisons faisant 6 blessés graves dont un bébé dans la nuit du jeudi 30 avril 2015 sur la route de Ségou.

En effet, le chauffeur du car voulant éviter un autre car se trouvant sur la route, a écrasé deux maisons dans laquelle se trouvaient 3 personnes dont un enfant. Ces personnes n’en sont pas malheureusement sorties indemnes, selon nos informations. En plus de ces trois personnes, on dénombre également 3 blessés parmi les passagers du car. Mais pas de pertes en vies humaines. Au moment où nous mettions sous presse, le car en question se trouvait sur le lieu de l’incident situé à quelques centaines de mètres du village de Konibabougou  avant Kônôbougou en quittant Ségou pour Bamako.

Les concessions en question situées juste au bord de la route, selon nos informations, appartiennent à un vendeur d’essence qui s’y est installé avec sa famille. Après l’incident, les avis étaient partagés entre les passagers. Pour certains, le propriétaire de la maison n’avait pas raison de mettre sa maison à une telle distance de la route. Pour d’autres, c’est un fait de Dieu qu’il faut accepter comme tel car d’autres maisons sont situées au bord du goudron.

 

Axe Tour de l’Afrique-kalabancoro

La concurrence entre chauffeurs de Sotrama fait chuter les frais de transport de 25F

 

Sous l’effet de la concurrence et pour avoir le plus grand nombre de passagers par jour, certains chauffeurs de Sotrama sur l’axe Tour de l’Afrique-Kalabancoro n’ont pas hésité à réduire les frais de transports de 175F à 150F. Il a fallu cette concurrence rude entre chauffeurs pour que soient réduits de 25F les frais de Sotrama sur cet axe très fréquenté pendant les heures de pointe de la journée. Selon un chauffeur de Sotrama sur cet axe, la réduction trouve son origine chez les transporteurs qui n’ont pas véhicules fixes communément appelés dans leur jargon « Walon ». Dans le but d’attirer la clientèle, ceux-ci n’hésitaient pas à proposer le prix de 150f au lieu de 175F. Soit une différence de prix de 25f. Ce qui poussait les passagers à affluer vers leurs véhicules.

Face cette situation, les autres chauffeurs n’avaient plus le choix car ils se sont vus obligés d’appliquer les mêmes tarifs sur cet axe au risque de passer la journée sans passagers.

En tout cas, cette situation a été  profitable pour les passagers car le prix du transport sur cet axe a diminué de 25 F.

 

Occupation illicite des abords  des rails

L’Etat décide enfin de prendre ses responsabilités

Le Ministre de l’équipement, des Transports et Désenclavement, Mamadou Hachim Koumaré et son homologue des Domaines de l’Etat et des Affaires Foncières, Me Mohamed Ali Bathily ont effectué ce lundi 4 mai 2015, une visite sur les lieux illicitement occupés au niveau des servitudes des rails dans le but de prendre les mesures idoines pour freiner l’élan du phénomène.

La visite a débuté par les concessions dont l’emplacement viole les mesures de 25 m qui doivent les séparer des rails prévues par les réglementations en vigueur. Cette visite a commencé par Boulkassoumbougou Kouloubleni et à Sotuba ACI. Après ces deux lieux, la délégation s’est rendue dans la grande cour de la Gare des marchandises de Korofina. Là-bas, le constat est également très amer. Par la complicité de certaines autorités dont la mairie de la Commune I, cette gare est illicitement occupée par des particuliers qui sont en train d’y  construire des concessions. Il est très facile de diagnostiquer l’ampleur avec les multiples chantiers en cours dans cette cour.

Selon le Chef de la Gare de Korofina, il a fallu leur recours à la force pour stopper les travaux sur les chantiers grâce à la collaboration de la police

La cour de Transrail a été l’avant-dernière étape de cette visite. Curieusement, cette cour aussi n’est pas l’abri de cette triste réalité d’occupation illicite. Ce qui n’a pas été du tout du goût du ministre Bathily qui a pointé un doigt accusateur sur les responsables de Transrail, surtout le conseiller juridique qui a voulu donner un argument qui n’était pas du tout convaincant aux yeux du ministre. Pour le ministre Bathily, ceux-ci ont délibérément fermé les yeux sur l’occupation illicite sans agir à temps.

Samé (sur la route de Kati) a été la dernière étape de cette visite. Comme les précédents lieux visités, à Samé, les réalités sont presque les mêmes. Les populations continuent à construire dans les servitudes des rails sans tenir compte es dangers qu’elles encourent en refusant de respecter les 25 m de distances qui doivent séparer leurs maisons des rails.

Rassemblés par Modibo Dolo

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