Le Rassemblement pour le Mali, RPM, a organisé du 10 au 11 avril 2015 le Comité africain de l’Internationale Socialiste, à l’Hôtel Salam de Bamako. L’invité d’honneur de cette rencontre de l’IS n’était autre que l’ADEMA PASJ. La raison, le parti des abeilles est la première formation politique du Mali à adhérer à l’IS, quand IBK était le président de l’Adéma. Au présidium de la rencontre on notait la présence de Luis AYALA, secrétaire Général de l’IS, Emmanuel N’Kouilou, le président du Comité Afrique, le ministre d’Etat Ousmane Tanor Dieng, premier secrétaire du PS sénégalais et Maouya Ould Taya, ancien président de la Mauritanie qui rêve d’une fusion Adéma-RPM les deux partis maliens membres de l’IS et appartenant à la gauche. Côté malien, l’honneur revint au Dr Boulkassoum Haidara, président par intérim du RPM et au Pr Tiémoko Sangaré de l’ADEMA- PASJ.
Le thème de la rencontre portait sur la sécurité, la démocratie et le développement. Il est à noter que l’IS compte aujourd’hui 150 partis politiques dans le monde. Selon Emmanuel N’Kouilou, président du Comité Afrique révèle qu’en 2015 et 2016, l’Afrique organisera 15 élections présidentielles et demande aux chefs d’Etat d’éviter les tripatouillages constitutionnels.
IBK à Koulouba offre son premier Dîner à l’Adema
Une première depuis son accession à la magistrature suprême, le président IBK offre un Diner à l’Adéma son ancien parti à la veille de la réunion de l’Internationale Socialiste à Bamako. Au menu des échanges informels, la cohésion au sein de la Majorité présidentielle et la gestion concertée du pouvoir avec l’Adéma. Les indiscrétions vont jusqu’à dire que cette rencontre est le début d’un processus de fusion entre l’ADEMA et le RPM pour former un bloc soudé autour d’IBK pour un second mandat. IBK a promis de faire un clin d’œil à l’Adéma pour les futures nominations aux hautes fonctions de l’Administration. Reste à voir si son parti le RPM soutiendra son président dans cette démarche de dé-RMPisation de l’Administration. Wait end See.
A quand la mise en œuvre de la Convention collective de la Presse du 26 mars 2009 ?
Le Syndicat national des journalistes reporters du Mali ouvre les débats sur l’application de la Convention. C’était à la Maison de la Presse, le mercredi 8 avril dernier sur le thème de : «la Convention collective et le Droit de la Presse au Mali».
Co-animée par le directeur de Publication du journal InfoSept, M. Ousmane Bamba, juriste et M. Alassane Souleymane, conseiller technique au Ministère en charge de l’Economie Numérique. Au présidium, on notait la présence de figures emblématiques de la presse malienne dont le président de la Maison de la presse, Aliou Dramane Koné, de Ibrahima Famakan Coulibaly, président de l’UNAJOM et ancien président de la Maison de la presse, du représentant du Ministère en charge de la Fonction Publique, M. Demba A. Keita. On notait aussi la présence de Baye Coulibaly, Secrétaire général du syndicat national des journalistes reporters du Mali (Syjor) et de nombreux journalistes-reporter.
Pour le conférencier, M. Ousmane Bamba, le premier instrument juridique de la Presse, reste avant tout la Constitution malienne du 25 février 1992. Elle garantit la liberté de la Presse en son article 7 qui dispose que : «la liberté de presse est reconnue et garantie. Elle s’exerce dans les conditions fixées par la loi. L’égal accès pour tous aux médias d’Etat est assuré par un organe indépendant dont le statut est fixé par une loi organique». Selon le conférencier, la Convention collective de la presse reste largement méconnue. Et pourtant, c’est elle qui édifie les journalistes sur leurs droits et devoirs, leur classification contractuelle, leur grille salariale ainsi que les conditions de création des comités syndicaux dans les organes de presse. L’application de cette Convention permettra à la Presse malienne en général et aux journalistes en particulier de faire face au défi de la précarité et de bénéficier d’une sécurité sociale et professionnelle.
Le Secrétaire général du SYJOR, M. Baye Coulibaly déplorera que «plus de 20 ans après la libéralisation de l’espace médiatique, il n’y a pas une seule école publique de journalisme au Mali, alors que dans la plupart de nos pays voisins cette question n’est plus d’actualité. S’il est vrai que la presse est un élément incontournable dans le développement, et qu’il est le quatrième pouvoir, la question de formation des acteurs qui l’animent doit être au cœur des préoccupations».
Le Ministère en charge des Maliens de l’extérieur attendu pour sauver notre compatriote M. Yaya Cissé, ancien président de l’Association des Ressortissants Maliens en Mauritanie «YEREKO».
La famille de Yaya Cissé, ce malien originaire de Mopti, emprisonné par un «cas d’erreur judiciaire» depuis deux ans en Mauritanie et son avocat Me. Hamadi Karembé étaient face à la Presse le samedi 4 avril 2015. C’était dans la salle de Conférence de la MUTEC sise à Badalabougou. Pour Me. Karembé, le chef d’accusation de « meurtre et complicité de meurtre » sur la personne d’Ahmedou Ould Ama de nationalité mauritanienne à la date du 25 juillet 2010 vers 1h du matin ne tient pas la route. L’alibi de Yaya Cissé est qu’il n’était en Mauritanie à la date du crime comme en témoigne son « boarding pass » du vol NKTT de la Mauritanie Airways. Selon Me. Karembé, la déclaration de son client a été confirmée par les témoignages de personnes qui ont voyagé avec lui dans le même vol. « C’est deux ans après les faits et la dénonciation calomnieuse d’une détenue que les différentes juridictions ont prononcé la lourde peine capitale à l’encontre de son client». Cette condamnation est selon maitre Hamadi Karembé «un cas d’erreur judiciaire » et avoue que «vaut mieux relaxer ou acquitter un coupable que de condamner un innocent».