Le président de la République du Mali ne voyage jamais sans son cardiologue attitré, selon nos sources. Il s’agit, de même source, du célébrissime Docteur Diarra de l’Hôpital Mère-Enfant, lequel, dit-on, ne se sépare plus d’IBK depuis un certain voyage en République du Niger. Ce n’est pas pour autant alarmant d’autant plus que la tradition remonte à séjour à la Primature comme Premier ministre d’Alpha Oumar Konaré. Certains observateurs se rappellent qu’il s’offrait en son temps les services d’un autre cardiologue, un certain Colonel Coulibaly en l’occurrence. A qui avait-il recours lors de son long passage à vide ? Il n’en avait peut-être même pas besoin.
Ignorance régalienne à Alger
Les nombreux observateurs et témoins oculaires des pourparlers d’Alger sont unanimes sur un fait : les officiels maliens s’illustrent de la plus piteuse manière face à leurs protagonistes de la rébellion touarègue. Selon des sources dignes de foi, le ministre des Affaires Etrangères et sa compagnie ignorent jusqu’à l’inscription d’Iyad et de son organisation ‘Ansar Dine’ sur la liste des organisations terroriste répertoriées par les Nations Unies. Ce n’est pas tout. S’y ajoute en outre, à en croire les mêmes sources, la qualité très peu enviable des documents produits par la partie malienne, à défaut de manquer tout simplement d’idées et de propositions sur certains sujets.
Koulouba et les maîtres chanteurs
L’indignation du république est à son comble avec l’escalade des scandales financiers où ses proches collaborateurs sont cités. Le pire c’est que le chef de l’état, à en croire nos sources,est désarçonné à un point tel qu’il ne peut même sévir. Ses collaborateurs impliqués brandissent la menace d’un déballage de plus grande envergure en cas de sanctions sélectives. Ils lui auraient signifié plus ou moins clairement qu’ils sont prêts à tout mettre sur la place publique. Et pour éviter un weakileaks a la malienne…
Moussa Mara sur le dos de la… République
Le Premier Ministre et chef du Gouvernement Moussa Mara ne se prend apparemment d’aucune pitié pour les maigres ressources nationales. En tout cas, nombreux sont les observateurs qui ont accueilli avec stupéfaction la brusque interruption de son séjour en Europe, à la veille de la Fête de Tabaski. Et pour cause, le locataire de la Primature ayant poursuivi son périple aussitôt après, il va sans dire que son retour à Bamako, en compagnie de toute délégation, ne se justifie que par une insouciance vis-à-vis du dénier public. Une attitude d’autant plus révoltante que d’autres serviteurs de la République sont constamment la cible de restrictions budgétaires à peine supportables.
Sanogo fête avec un bœuf
Le plus célèbre des détenus maliens, l’ancien putschiste Amadou Haya Sanogo, a raté sans rater les instants de communion de l’Ail El Kébir. Tout en étant enfermé dans les geôles pendant la Tabaski, ses plus loyaux partisans (ou ce qu’il en reste) ont effectué le déplacement de Sélingué munis d’un taureau, selon nos sources. Ils ont abattu la bête au nom du détenu qui, à en croire les mêmes confidences, n’a pas été autorisé à prendre part à la fête. Il s’agit apparemment des mêmes fidèles qui ont adressé une correspondance aux hautes autorités de la République pour exiger sa libération.
La chute salutaire
Les consommateurs de carburant, ils sont si nombreux,auront remarqué une nette baisse des prix à la pompe depuis un certain temps. C’est la conséquence sans doute des fluctuations au niveau mondial dont les consommateurs maliens n’ont jamais profité par le passé, au détour disait-on d’une compensation des subventions antérieure. A tout seigneur tous honneurs car c’est la première fois que l’ascenseur des prix emprunte un un sens retour au Mali. Depuis les augmentations occasionnées par la CAN 2002 il y a 12 ans, le prix des boissons sucrées n’a plus jamais baissé
Les organisations de consommateurs doivent même s’en réjouir et salué cette tendance positive.
Journée mondiale de l’enseignement
Chaque année le Mali célèbre la Journée mondiale de l’enseignement. Cette année les enseignants du parti Sadi ne sont pas restés en marge. Ils ont organisé une conférence de presse à la Radio Kayira à Djelibougou pour commémorer cette journée et ils ont touché du doigt toutes les plaies de l’école malienne. Selon l’honorable Mariko, l’Unesco a un thème de référence : ’’Investir dans l’avenir, c’est investir dans l’enseignant’’. Dans le but de mieux assoir leurs méthodes, pouvant affaisser l’école malienne, certains politiques de mauvaise foi crée une autre image qui s’est dégradée successivement, c’est-à-dire au fil du temps, avec l’application des méthodes expérimentales en exemple la Nouvelle école fondamentale), des hommes politiques de mauvaise foi ont institué une décision politique relative au départ volontaire à la retraite, un système pourri qui pouvait exhorter les corporations avec un revenu faible en toute évidence a en demandé. De toute évidence, des enseignants engagés, francs, déterminés et dynamiques patriotiques avérés sont partis.
Perte réseau à Edm…
Samedi 18 Octobre 2014. Il est 10 h. Le vieux Jango se prélasse dans son lit douet. Après une nuit torride, il palpe à sa gauche pour s’enquérir de l’état de sa douce moitié. Il tombe sur son matelas qu’il caresse, sursaute et bondit comme un lion en détresse pour constater qu’il fait jour. La gorge nouée, il sort de sa chambre au pas przssé et pénètre furtivement dans sa cuisine. Il ouvre le frigo, prend une bouteille d’eau minérale, l’ouvre et l’embouche pour constater, une fois de plus, que rien n’est plus frais dans le frigo comme dans sa maison.
… Energie du mal…
A qui la faute lorsque chez lui les climatiseurs ne tournent plus, faute d’électricité. Est-ce l’Energie du Mali, Edm alias énergie du mal ? Que non ! C’est juste le premier désagrément du fumeux compteur prépayé. Que faire pour parer au plus pressé ? Jango palpe sa poche et en sort un billet. Aussitôt, il appelle le gardien qui embarque dans la première Sotrama à destination de l’Agence Edm de Lafiabougou. Il fait la queue. Lorsque son tour arrive, il donne au caissier le numéro du compteur de Jango.
… Prendre son mal en patience
Après moult vérifications, sa demande est rejetée sans explication. Il rend compte. Furax, le vieux envoie le courtier du coin. Le résultat reste invariable. Alors, le vieux Jango hèle un taxi pour revisiter ladite agence Edm. Sans piper mot, le caissier –un rougeaud- lui remet son argent sans piper mot. Le vieux se fâche de plus belle et demande des explications. Rougeaud lui dit : «. Il faut vous adresser à la direction générale. Au suivant !». C’est finalement auprès d’El Hadj que Jamgo comprit trop tard que l’Edm, comme d’habitude, perdu le réseau. Donc, il doit prendre son mal en patience jusqu’à aujourd’hui lundi pour que la lumière et la fraicheur fut chez lui. Pour combien de temps ?