Résistance antimicrobienne : Quels défis pour l’Afrique

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L’Université des sciences techniques et technologiques de Bamako (USTTB), en collaboration avec l’Association africaine de recherche et de contrôle de la résistance aux antimicrobiens (AARAM), a organisé du 26 au 28 février, le premier congrès de l’Association africaine pour la recherche et le contrôle de la résistance aux antimicrobiens.

En effet, la lutte contre la résistance antimicrobienne demeure un vaste chantier mais pas n’importe lequel. Car, il est multisectoriel et pluridisciplinaire englobant les secteurs de la santé humaine, animale, environnementale et de la production végétale. Ainsi, au plan mondial, un plan d’action de lutte contre la résistance antimicrobienne, prévoit 5 objectifs stratégiques sous l’égide de l’OMS, la FAO et l’OIE.

Quant à l’Association africaine pour la recherche et le contrôle de la résistance antimicrobienne, elle regroupe déjà les meilleurs experts de l’Afrique. C’est ce qui donne un espoir au continent de pouvoir mettre ensemble les scientifiques pour débattre de ce fléau mondial.

 Sikasso : Une trentaine de professionnels des médias outillés sur la justice pour les enfants

Depuis lundi dernier, une trentaine de journalistes participent à une formation sur la justice pour les enfants. Cette session vise à inciter les professionnels des médias à faciliter la réalisation du « programme “Enfance Sans Barreau « Il s’agit également d’informer et de sensibiliser les populations sur les cas des enfants vivants en zone de conflits.

La rencontre a été organisée par le Bureau national catholique de l’enfance avec l’appui financier de l’Agence française de développement et le Bureau international catholique de l’enfance

 YOUWAROU : Révision exceptionnelle des listes électorales

La révision des listes électorales a commencé le week-end dernier dans le septentrion de notre pays. Une commission de révision silionne les localités concernées par cette révision. Il s’agit  de la commune de Bimbera Tama, les villes de Youwarou et de Gao. Au regard de la faible mobilisation à Gao, le préfet de la localité a invité les populations à adhérer à ces opérations qui devraient contribuer à corriger les insuffisances liées à ces listes électorales.

1ère édition Igaïma Model’s Show : Un coup de maitre

Pour magnifier et honorer le métier de mannequinat, l’Agence I Gaïma, en partenariat avec le ministère de la Culture a organisé, le vendredi 23 février dernier, la première édition de Igaïma Model’s Show au Mémorial Modibo Kéïta. C’était sous la haute présidence de Madame Keita Aminata Maiga, épouse du Chef de l’Etat, en présence du ministre de la Culture, N’Diaye Ramatoulaye Diallo, Fadi Maiga, promotrice de l’Agence et Coulibaly Madina Tall, marraine de l’événement. L’événement avait pour invitée d’honneur, Princesse Esther Kamatari, premier mannequin africain.

Il a mis en compétition une vingtaine mannequins, tous Maliens sous la supervision de d’un jury constitué de trois membres.

Selon la promotrice de l’agence Igaïma, l’événement de ce soir est initié pour faire la promotion de ladite agence. Mais il n’y a jamais eu un événement de cette ampleur autour des mannequins au Mali. Avec fierté, dira-t-elle que c’est une première fois au Mali. Il n’y a pas de créateurs sans mannequin parce que ce sont eux qui valorisent les créations et malheureusement ils ne sont pas mis devant les scènes, ce qui fait qu’ils ne sont pas honorés pour ce qu’ils font, a conclu Fadi Maiga.

Après le passage des mannequins habillés par les partenaires de l’événement, les membres du jury ont déclaré Fanta dauphine numéro 20 côté filles et Lanceni numéro 19 coté garçon vainqueurs de ladite édition. Ils ont empoché chacun un million de FCFA offert par L’agence Igaïma et l’ONU-Femme. En plus de cela, l’Agence a également donné 100 000 FCFA à chacun des mannequins.

Coton : Le Mali, premier producteur en Afrique

Le Mali s’est reclassé premier producteur de coton en Afrique devant le Burkina Faso après avoir fait une très bonne récolte de coton en 2017/18. Cela a été possible après une réforme mise en place pour réguler le secteur.

Au total, le Mali exploite 700.000 hectares de coton. La production s’accroît depuis les six dernières années en raison de la fixation d’un prix « incitatif » aux producteurs. L’approvisionnement en engrais et produits phytosanitaires ainsi qu’en chaux agricole pour corriger l’acidité des sols dans certaines régions ont été aussi des éléments propulseurs à la production agricole.

À la fin de la saison en cours, le Mali compte engranger plus de 700.000 tonnes de coton graine, selon les prévisions de la Compagnie malienne pour le développement des textiles. Selon l’AFP, le Mali a été tenté de recourir, en 2012, aux semences OGM pour le coton, mais a renoncé vu l’expérience malheureuse du Burkina Faso.

Le Burkina s’était lancé dans les semences OGM, toutefois après des études sur place le Mali s’est rendu compte que leur rendement n’excédait pas 1,1 t/h, que les agriculteurs ne pouvaient plus faire leurs semences eux-mêmes et qu’ils devaient aussi acheter des protections phytosanitaires supplémentaires pour soutenir leurs rendements.

Ces résultats positifs sont obtenus grâce aux efforts en matière de réformes opérées dans le secteur coton avancent certains cotonculteurs maliens. D’après eux l’utilisation des variétés traditionnelles doit primer sur les organismes génétiquement modifiés (OGM).

La Rédaction

 

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