Reprendre le maquis

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Divisés depuis leur arrivée au Mali, les membres d’Aqmi, après leur défaite dans les combats, cherchent à s’unir encore. Selon une source proche de l’Emir d’Aqmi, Abdel Malick Droukdel, ce dernier a invité  Belmokhtar à la réunification. Selon lui, Aqmi a perdu d’importants leaders et beaucoup de ses combattants les mois derniers au Mali. En effet, des bases entières de la nébuleuse ont été détruites et une cinquantaine de chefs ont perdu la vie dans les mêmes combats.

 

La France s’installe-t-elle pour de bon ?     

Une importante quantité d’engins lourds et de matériels aurait été acheminée la semaine dernière au Nord du Mali. Ces matériels seraient constitués essentiellement d’engins du Génie militaire français. En tout cas dans les villes de Gao et Tombouctou, les populations affirment avoir vu d’importants matériels –autres que des armes de guerre. Il s’agirait donc du matériel pour travailler la terre. Dont certains ont été acheminés vers Taoudéni  (région de Tombouctou) et d’autres vers Bourem (région de Gao). Suivant beaucoup de témoignages, il s’agira du matériel pour la reconstruction des lieux bombardés par l’armée française. Alors que d’autres personnes pensent que la France veut s’installer définitivement au Mali.

 

Le comité hué à Kidal

Le comité mixte de sécurité a fait hier son premier déplacement à Kidal. La délégation était conduite par un général de la Minusma-Misma et composée de militaires maliens dont certains sont membres du comité. Ils ont visité la ville et les jackpots tout autour, la position des militaires français et leur base qui se trouve à l’aéroport. La délégation a rendu une visite de courtoisie à la personnalité morale de la ville de Kidal en la personne d’Attayer Ag Intalla. Le but de la mission était de voir les modalités concrètes du retour de l’armée à Kidal. Les experts ont cependant été surpris par des individus qui sont sortis pour les huer, avec un slogan hostile : «Azawad, oui ! Mali, non !». Selon certains responsables de la délégation, c’est le Mnla qui a organisé cette manifestation. Mais ceci qui n’entame en rien le bon fonctionnement du comité, affirment-ils. D’autant que ces personnes rameutées par le Mnla ne représentent rien dans la ville de Kidal.

 

 

Un accord flexible

L’accord préliminaire de Ouagadougou offre de la flexibilité à l’armée malienne. C’est ce qu’a laissé entendre le chef des opérations techniques et conseiller au ministère de la Défense et des Anciens combattants. Il s’agit du colonel Abrahamane Baby, lequel fait partie des experts militaires qui travaillent sur le redéploiement de l’armée malienne à Kidal. Le colonel Baby a exprimé ce point de vue au cours d’une conférence de presse qu’il a animée le samedi 22 juin 2013 au ministère de la Défense et des Anciens combattants. «L’accord ne prévoit aucune réintégration des ex-combattants dans l’armée malienne, mais prévoit une réinsertion sociale et économique», a-t-il déclaré. Pas doute, selon lui, l’armée malienne respectera ses engagements. Il a par ailleurs demandé aux autres parties d’en faire de même.

 

Les chiens de garde de Jaff à l’œuvre

Venu à la Maison de la presse pour annoncer sa candidature à la présidentielle, Mamadou Djigué, dit Jaff, qui ne se déplace pas sans gros bras, s’est encore une fois de plus offert en spectacle. Après la cérémonie, des journalistes ont voulu faire son interview en bamanankan. C’est au cours de cette interview que certains d’entre eux ont été pris à partie par les gros bras de Jaff. L’un d’eux est allé très loin, au-delà des bousculades, il a proféré des injures à l’endroit des journalistes. Qui, selon lui, étaient en train de fatiguer le fils d’Amadou Djigué avec des questions inutiles. Le hic, c’est que toute cette scène s’est produite sous les yeux de Jaff, lui-même, qui a tourné le dos sans présenter ses excuses aux journalistes agressés. Jaff n’est pas à son premier coup, car l’année dernière, l’un de ses chiens de garde avait agressé un autre journaliste. Lequel avait été délesté de quelques sous. La présidentielle commence bien, pour le petit Djigué !

 

Non aux 400 000 Fcfa de Dra !

Actuellement, le candidat de l’Adéma Dramane Salif Dembélé est en train de signer des contrats avec les organes de presse privée, via son staff de campagne. Lequel s’occupe de l’élaboration des contrats avec les médias. S’il s’est bien entendu avec certains journaux de la place, tel n’est pas le cas pour certaines radios privées de Bamako, qui ont tout simplement refusé les 400 000 Fcfa mensuels que le Conseil en communication de Dramane Dembélé leur a proposés. Il faut dire que cette somme est dérisoire par rapport au travail qu’elles (les Radios) doivent faire pour le candidat de l’Adéma. Certains responsables de radios ont répondu par écrit pour dénoncer le comportement du staff de campagne qui semble vouloir imposer ses tarifs aux radios. En dehors donc de toute consultation préalable. On se croirait encore à une époque révolue

La Rédaction

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