La reprise des cours est effective depuis le lundi, 22 juin dernier, dans les écoles publiques. Après l’annonce du président de la République d’appliquer « immédiatement » l’article 39 portant statut du personnel enseignant, la Synergie des syndicats a levé son mot d’ordre de grève. A Bamako et un peu partout à l’intérieur du pays, les élèves des classes d’examen ont repris le chemin de l’école. Si les cours se déroulent normalement, les mesures de prévention contre la Covid-19 ne sont pas totalement respectées.
En plus du respect de la distanciation physique, élèves et enseignants disposent des masques offerts par l’Etat contre la Covid-19, mais les kits d’hygiène des mains se font toujours attendre. « On n’a pas eu de problème pour les masques, mais c’est le dispositif de lavage des mains qui nous manque. Parce qu’ils ont envoyé un seul dispositif de lavage par école, ce qui est insuffisant, vu le nombre d’élèves que nous avons », a déploré Abdoul Kader Traoré.
Le manque de kits d’hygiène des mains également une réalité au lycée Bah Animata Diallo et dans beaucoup d’autres écoles à Bamako. La reprise des cours est effective aussi à l’intérieur du pays. Mais des milliers d’écoliers sont toujours privés de leur doit à l’éducation dans les régions du Centre à cause de l’insécurité.
Sadiola :
Arrestation de 8 personnes sur une mine
Une patrouille de la Garde nationale de Kayes a interpellé le week-end dernier 8 personnes sur l’un des sites de la mine d’or industrielle de SEMOS-SA à Sadiola. Elles ont été arrêtées dans le cadre de la mise en application de l’arrêt des activités d’orpaillage traditionnel. Cette décision a été prise après l’éboulement d’une mine de la localité faisant au moins 5 morts et plusieurs blessés le 7 juin dernier. Après leur arrestation, elles ont été mises à la disposition de la justice.
Bankass :
Inauguration de nouveaux bureaux de la Croix rouge
Les nouveaux bureaux du Comité International de la Croix Rouge ont été inaugurés ce mercredi 24 juin 2020 à Bankass. Ces locaux sont composés d’une salle de réunion, d’archivage et d’un entrepôt. Lors de la cérémonie de réception, les populations ont remercié la structure pour ses actions humanitaires.
Kadiolo :
Journée d’assainissement
Plus d’une vingtaine de jeunes ont procédé ce mardi (23/06/2020), à l’assainissement de la cour de la sous-préfecture de Misséni dans le Cercle de Kadiolo. Cette activité s’inscrit dans le cadre des activités d’assainissement de l’Association Edu-plus. Cette association intervient dans le domaine de l’accompagnement social et éducatif des femmes veuves et les enfants orphelins dans le Cercle de Kadiolo.
UEMOA
Buhari brandit le risque de dislocation de la CEDEAO en cas d’adoption unilatérale de l’ECO par l’UEMOA
Dans une série de tweets publiés le mardi dernier, le président du Nigeria, Muhammadu Buhari (photo), a clairement fustigé la volonté des pays membres de la zone UEMOA qui utilisent le Franc CFA de passer à l’ECO avant les autres membres de la CEDEAO. « Cela me donne un sentiment de malaise que la zone UEMOA souhaite reprendre l’Eco en remplacement de son Franc CFA avant les autres Etats membres de la CEDEAO », a-t-il déclaré. Signe d’un certain malentendu qui est train de s’installer au sein de cet ensemble sous-régional, le président nigérian a pointé du doigt le manque de « confiance » qui prévaut dans les discussions devant mener à une adoption commune de la nouvelle monnaie de la CEDEAO. « Il est inquiétant qu’un peuple avec lequel nous souhaitons nous associer prenne des mesures importantes sans nous faire confiance pour la discussion », s’est indigné Muhammadu Buhari. Ces propos durs du président nigérian font suite à une demande formulée au mois de février par son pays aux fins d’une « prolongation du délai pour le lancement de la monnaie unique » tel que prévu par les présidents Alassane Ouattara et Emmanuel Macron en décembre 2019 à Abidjan. « La position du Nigeria sur l’ECO est que les critères de convergence n’ont pas été remplis par la majorité des pays », avait alors argué Abuja.
Sahel :
L’OIM veut mobiliser 38 millions de dollars pour les refugiés
En vue de poursuivre l’aide humanitaire au profit de 460 000 personnes réfugiées au Burkina Faso, Mali et Niger, L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) vient de lancer un appel de fonds pour mobiliser 37,8 millions $. L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a lancé, le lundi 23 juin, un appel de fonds international en vue de mobiliser 37,8 millions $ pour intensifier ses opérations, fournir une aide vitale d’urgence et répondre aux besoins de transition et de redressement de 460 000 personnes au Burkina Faso, au Mali et au Niger.« Au total, ce sont plus de trois millions de personnes qui sont aux prises avec une grave insécurité alimentaire et 9,4 millions ont un besoin urgent d’assistance dans ces pays à un moment où la Covid-19 se propage rapidement dans toute l’Afrique de l’Ouest », fait remarquer l’institution onusienne. Cette situation intervient dans un contexte où la pandémie du Covid-19 et les restrictions induites, visant à limiter sa propagation, ont aggravé les difficultés à fournir une assistance humanitaire adéquate aux pays du Sahel.
Depuis quelques années, la région du Sahel est confrontée à la montée de la violence et à une crise humanitaire qui ont entraîné le déplacement interne de 1,25 million de personnes.
Rassemblées par la Rédaction