L’affaire commence à faire grand bruit depuis quelque temps dans les milieux politique et financier de Bamako. Il s’agit d’un double paiement (montant 2,5 milliards de nos francs) dont a bénéficié une entreprise qui a en charge la rénovation du palais de Koulouba.
Cette entreprise aurait dans un premier temps encaissé un paiement de la part d’une banque malienne et pour le compte du gouvernement ; ensuite le trésor public aurait versé le même montant (2,5 milliards CFA) à la même entreprise. Curieux non ?
Il semble que c’est cette magouille qui serait à l’origine du limogeage de Mamadou Igor Diarra, ex ministre de l’Economie et des Finances. Même si du côté de l’ex patron des finances, l’on nie l’existence d’une quelconque malversation.
Mais, l’opinion s’interroge sur tous les contours de cette nouvelle affaire, dont les échos résonnent jusque dans les couloirs du palais présidentiel. En effet, l’on indique que d’autres personnes y seraient impliquées. Le nom de Ben Barka (encore lui !), secrétaire général adjoint de la présidence et neveu du chef de l’Etat., est cité…
Alors, quelle sanction sera prise contre les auteurs de ce nouveau scandale ? Y’aurait-il des enquêtes afin de situer toutes les responsabilités dans cette affaire ? Enfin
Guinée :
Le budget de la présidence chute de 40%
La session budgétaire a été clôturée samedi 16 janvier 2016. Lors de cette session, le budget de la présidence de la République a été revu en baisse par rapport à l’année dernière.
En 2014, avec le Conseil national de la Transition (CNT), la présidence de la République avait un budget journalier de 1 milliard francs guinéens. Les députés de l’opposition, qui venaient d’être élus, avaient accusé le président Alpha Condé d’avoir refusé d’installer l’Assemblée nationale pour s’octroyer une manne financière importante avec le CNT. Mais en 2015, avec ces mêmes députés, le budget de la présidence de la République a augmenté de près de 39%. De 360 milliards en 2014, il est passé à 500 milliards en 2015. Cette année, ce budget a chuté de 40%. Il passe ainsi de 500 milliards GNF à 300 milliards.
Selon le Dr Ousmane Kaba, président de la commission finances de l’Assemblée nationale, c’est un sacrifice que vient de faire le président Alpha Condé en réduisant son budget, pour ainsi, dit-il, refléter le les difficultés du budget national.
La Rédaction