A la faveur de la conférence de presse du Biprem-Fasoko, tenue le mardi dernier à la Maison de la presse, le président du parti africain pour la solidarité et la justice (Sadi), Dr. Oumar Mariko a saisi l’occasion qui lui a été offerte pour dénoncer son exclusion de la rencontre des partis politiques , société civile et les groupes armés pour échanger sur le processus de sortie de crise. Selon lui, le parti Sadi n’a pas été convié à cette rencontre de sortie de crise. « Le parti Sadi n’a pas été invité ni par la majorité présidentielle, ni par l’opposition, ni par les mouvements armés. Et pourtant, c’est nous qui avons fait preuve d’un engagement physique en allant au nord pour poser la problématique du débat. On nous confondait à l’époque avec des djihadistes .Ceux même qui nous confondaient avec des djihadistes sont ceux qui disent aujourd’hui qu’il faut dialoguer avec les djihadistes. Nous avons été victimes pour avoir vite compris et montrer le chemin », a-t-il précisé.
Pr. Tiemoko Sangaré de l’Adema dans la région de Ségou : La menace djihadiste fait annuler l’étape de Macina
En tout cas, les djihadistes viennent de réussir un exploit. Car après l’attaque de la ville de Macina le jeudi dernier, l’alerte maximale est de mise au niveau des forces de sécurité et de défense de notre pays. Car cette attaque est un signe pour dire que la menace plane sur tout le pays. Et c’est fort de cela que le président du Parti africain pour la solidarité et la justice (Adema/Pasj), en tournée dans la Cité des balanzans, a préféré annuler l’étape de Macina. Comme pour dire à ses militants que mieux vaut prévenir que guérir.
La Rédaction