Relais de télévision de Dioïla : Des localités environnantes s’indignent de la gestion

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Les gestionnaires du relais télé de Dioïla font main basse sur la distribution des images. Comme si les autres n’avaient pas droit à l’information et à la distraction, ces gestionnaires coupent le souffle à beaucoup de téléspectateurs des populations environnantes liées à ce relais. ‘’Au moment où nous sommes souvent concentrés pour le journal télévisé, les images se coupent automatiquement’’, nous a laissé entendre un téléspectateur de Fana. Il en est de même au moment des émissions les mieux regardées dans la localité. Selon nos informations, aucune panne n’est annoncée au niveau des installations. Et, au moment où les autres localités sont privées d’images, la ville de Dioïla les reçoit à merveille.

 

 

Lancement de l’Umam

 

Le soutien du prêcheur Bagadadji Moussa à Bittar !

Le prêcheur Moussa Traoré dit Bagadadji Moussa était au lancement de l’Union des mouvements et associations du Mali. Le prêcheur tout puissant était  présent pour apporter son soutien au candidat de l’Umam, Jeamille Bittar, à travers les jeunes de son quartier. A l’en croire, ce sont ces jeunes qui l’admirent qui ont motivé le soutien de Bittar au Maouloud qu’il organise à Bagadadji à l’intention des musulmans. Tout le long de son témoignage, le prêcheur a invité tout le monde à aller massivement voter le moment venu. Selon lui, même si les imams sont censés ne pas faire de la politique, ils ont le devoir de choisir un candidat aux élections pour participer au processus démocratique. Sans détours, il a déclaré : ‘’Si l’imam ne fait pas son choix, il va se voir dans l’obligation d’accepter celui que les autres citoyens auront choisi. Celui qui aide l’islam doit être aidé par les membres de l’islam, Jeamille Bittar m’a soutenu au Maouloud alors je suis venu lui porter main forte’’.

Interdiction d’exportation d’oiseau en Europe

Le calvaire du propriétaire de

l’Oiseaullerie  Baïllo Bah !

 

L’interdiction d’exportation d’oiseaux vers l’Europe a plongé les 150 employés de l’entreprise d’oiseaullerie Baïllo Bah de Faladiè dans un calvaire. Et ce, depuis l’éclatement de la crise liée à l’apparition de la grippe aviaire en 2006. Cette entreprise qui avait sa représentation dans toutes les régions du Mali faisait vivre des centaines de personnes qui travaillaient tous au compte de l’entreprise. Au moment où la décision européenne tombait, Baïllo Bah avait  29874 têtes d’oiseaux, toutes catégories confondues, prêtes à être acheminées vers l’Europe. Ces oiseaux d’une valeur estimée à plus de 133 millions de francs CFA, ont été libérés dans la nature à la demande du ministère de l’Élevage.

 Malgré cette perte, M. Bah n’a obtenu aucun accompagnement du gouvernement pour remonter la perte. Ainsi, il se retrouve avec des sommes colossales dues aux banques. Plus grave, l’Union européenne avait débloqué comme mesures compensatoires la bagatelle de 900 millions à titre d’indemnisation des entreprises concernées. Aucun exportateur d’oiseaux au Mali n’a bénéficié de cette somme.

Malgré ses multiples démarches dans les directions et les ministères concernés, Bah n’a eu, à ce jour, aucune suite favorable.

Avec son esprit d’entreprise et de partage, il veut tenter sa chance sous d’autres cieux en s’investissant dans une nouvelle forme d’entreprise pouvant lui permettre de recruter des gens à la hauteur de son entreprise d’oiseaux. Cette vision l’a orienté vers les mines d’or mais il s’est rendu compte qu’il n’avait pas de matériels. Aujourd’hui, c’est vers le gouvernement malien qu’il se tourne, pour solliciter l’exonération de taxes sur les dix camions Ben et le chargeur qu’il a commandés pour reconstruire sa vie.

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