Règlement de compte entre forces de la loi à Tombouctou : Descente musclée des éléments de l'armée sur la protection civile

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Après une altercation entre un soldat et des éléments de la protection civile locale, des soldats à bord de plusieurs véhicules du camp militaire ont fait une descente musclée sur les éléments de la protection civile dans la Cité des 333 Saints.

On dénombre plusieurs blessés graves du côté de la protection civile et un important dégât matériel. Le hic est que c’est le commandement de compagnie qui aurait donné l’ordre d’attaquer les éléments de la protection civile. Pour la hiérarchie de l’armée, il fallait donner une leçon aux éléments de la protection civile pour avoir  malmené un des leurs. C’est une façon de laver un affront, dit-on. Ce n’est pas la première fois que ce genre d’incident se passe à Tombouctou. Pour rappel, l’année dernière, il a fallu  l’intervention courageuse et rapide du gouverneur pour éviter un bain de sang entre les soldats du camp Cheick Sidi Albakaye et les éléments de la gendarmerie. Et on parle de nombreux actes  maladroits posés par des militaires dans la ville.

Financement de l’agriculture au Sahel

Amener les bailleurs de fonds à respecter leurs engagements

Alors que le développement agricole est théoriquement devenu une priorité pour l’aide publique au développement en Afrique, Jeune Afrique dénonce, dans sa parution du 15 juillet 2010, les risques inhérents au manque de moyens investis dans ce secteur dans les pays du Sahel. Le confrère souligne qu’une croissance démographique forte, les dysfonctionnements des marchés céréaliers locaux et la dépendance aux marchés extérieurs, ainsi que les problèmes fonciers et de gestion de l’eau menacent non seulement la sécurité alimentaire mais aussi la stabilité géopolitique de la région. Le journal lance un appel à l’État français pour le maintien de ses engagements d’aide publique au développement au Sahel.

 

Dans un autre numéro plus récent et datant du 22 juillet 2010, et toujours en matière d’agriculture, le même journal, dans un article intitulé " Foncier : accaparement des terres au fleuve Niger ", grâce au fleuve Niger, 35 000 agriculteurs maliens produisent chaque année 500 000 t de riz sur 85 000 ha de terres administrées par l’Office du Niger.

Le Mali souhaitant doubler cette superficie de terres irriguées, a dû faire appel aux investisseurs étrangers pour y parvenir, faute de moyens. Et c’est le fonds d’investissement libyen qui réalise les travaux. En échange, poursuit le journal, notre pays se voit autorisé à mettre en valeur 100 000 ha de terres pendant 50 ans, sans obligation d’écouler les productions sur le marché local. " Une situation qui inquiète producteurs et éleveurs en amont du fleuve ", interpelle-t-il.

Célébration du cinquantenaire en commune VI

Le maire sollicite le concours des opérateurs économiques

La salle de délibération de la Mairie de la commune VI de Bamako a abrité le mardi 27 juillet 2010, une rencontre entre les élus et les opérateurs économiques de la commune.

Les discussions ont porté sur l’organisation du cinquantenaire dans la circonscription. Le maire de la commune VI, Souleymane Dagnon invite les opérateurs économiques de sa commune à s’investir davantage dans la réalisation des travaux d’aménagement de la commune en cette année de cinquantenaire. Pour le maire, " au-delà du caractère humanitaire, les operateurs économiques ont l’obligation morale d’investir dans les travaux d’aménagement urbains et locaux de la commune".  Quant aux opérateurs économiques, ils se disent honorés de la confiance placée en eux à travers cette sollicitation de la mairie.

Mécanisation de l’agriculture

L’équation kassine bientôt expérimentée au Mali

Développée par l’association " Promotion du machinisme moderne à traction animale " (Promatta), la kassine est un porte-outil multi-usage tracté par un âne, aujourd’hui fabriquée dans un atelier coopératif burkinabé, et bientôt au Mali, selon la chaîne AgoravoxTV. Cet outil permet, grâce à son " croch-axe " adapté à plusieurs  accessoires, de labourer, sarcler, butter, etc. Dans une région où 75% des travaux agricoles se font encore à la main, la kassine permet de diminuer la pénibilité des tâches, d’augmenter les superficies cultivées, de limiter l’érosion et d’effectuer les opérations culturales au moment le plus adapté. Mais à plus de 100€ (soit la bagatelle de 70 000 F Cfa) l’unité, son acquisition n’est pas à la portée de toutes les bourses, prévient cependant AgoraTV.

Education

Moussa Ag  Assarid s’investit avec le réseau " Les Ecoles des Sables "

La salle des conférences du Carrefour des jeunes de Bamako a abrité, mardi dernier, la cérémonie de lancement du Réseau International scolaire et universitaire des ”Écoles des Sables”. Initié par l’écrivain malien Moussa Ag Assarid, le Réseau des Écoles des Sables est un projet dont l’objectif est d’apporter un enseignement de qualité en appui à l’éducation nationale du Mali. Ce projet mettra en place des structures adaptées aux besoins des jeunes citoyens n’ayant pas accès à l’école. Particulièrement ceux des zones nomades du Mali. Elle pourrait s’étendre au Niger et au Burkina Faso, dans les années à venir. Il impliquera toutes les forces vives concernées pour former les élites de demain, capables de relever le défi qui sera le leur : apporter un développement adéquat à la population malienne.

Les structures d’enseignement seront à l’image de ”l’Ecole des Sables” " Saint-Exupéry " de Taboye dirigée depuis sa création en 2002 par Ibrahim Ag Assarid, frère de l’initiateur. Cette école exceptionnelle et unique en son genre est la première de ce réseau. Suivront un second cycle à Taboye avec un internat puis un deuxième groupement scolaire dans la région de Tombouctou et un troisième dans la région de Kidal. Pour compléter le projet, il est envisagé un lycée pilote avec internat à Bourem pour abriter tous les élèves issus des ”Ecoles des Sables” des trois régions nord.

 

A Bamako, il est prévu la création d’un lycée pilote d’excellence avec internat et un institut universitaire avec résidence universitaire. Pour y parvenir, l’auteur de Y a pas d’embouteillage dans le désert (2006) et Enfants des sables (2008) aux éditions parisiennes Les Presses de la Renaissance et co créateur avec son jeune frère Ibrahim de " L’École des Sables ", compte sur la bonne volonté et l’accompagnement des autorités de notre pays.

La cérémonie de lancement a vu la participation de plusieurs personnalités dont le ministre de la jeunesse et des sports, Hamane Niang, du représentant du ministère de l’éducation de base de l’alphabétisation et des langues nationales, M. Diakité, du Directeur national de la jeunesse, Drissa Guindo et de la famille de l’écrivain.

La cérémonie a pris fin après la projection de l’avant-première du film " L’Ecole des Sables ".

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