Depuis l’accession d’Ibrahim Boubacar Keïta à la magistrature suprême de notre pays, le chômage ne fait que s’accentuer davantage. Depuis près de deux ans, le régime en place n’a fait le moindre recrutement dans les services publics d’Etat en vue d’absorber le taux de chômage. Alors que chaque année des milliers de diplômés sont déversés dans le marché de l’emploi. Pourtant, il avait promis lors de la campagne électorale, la création de 200 000 emplois avant la fin de son mandat. Malgré des statistiques du ministère de l’emploi et de la formation professionnelle, qui, à bien des égards, reste à vérifier. En tout cas, le taux de chômage n’arrive pas à diminuer. Pour preuve, depuis son report en 2011 -2012, sous le défunt régime, le concours d’entrée à la magistrature en est resté là. Tout comme le concours d’entrée à la nouvelle Ecole nationale d’administration(ENA).A cela s’ajoute le recrutement dans le corps militaire. Alors que la restructuration de nos forces armées nécessite de renforcer l’effectif pour relever le défi sécuritaire de notre pays.
TOBY LANZER A PROPOS DE LA SITUATION AU MALI
« Les écoles de Kidal ouvriront leurs portes à la rentrée prochaine »
L’annonce a été faite le vendredi dernier par Toby Lanzer, Coordinateur Humanitaire pour le Sahel. Selon lui, depuis qu’il a appris que depuis 4 ans les écoles ne fonctionnent pas à Kidal, il avait commencé à s’interroger sur l’avenir du Mali. « Quel est le futur du Mali si les écoles ne marchent» Par ailleurs, il a fait savoir que suite à des échanges qu’il a eu avec les officiels Maliens, il a eu le cœur net sur la situation. «L’espoir est revenu quand j’ai su que la rentrée académique prochaine, les écoles de Kidal ouvriront leurs portes après quatre ans», a-t-il annoncé. Toutefois, il a précisé que la matérialisation de cette volonté politique dépend des autorités et des parties signataires de l’Accord. «Ce sont les Maliens qui vont faire marcher le pays. Notre rôle est d’accompagner les efforts du gouvernement».
SORTIE DE CRISE AU MALI
Le Niger veut apporter sa contribution
Le Premier ministre nigérien, Brigi Rafini, a initié une rencontre à Niamey du 19 au 21 août, dans le but de réconcilier les tribus du nord du Mali pour une meilleure application de l’accord de paix d’Alger. Niamey doit abriter une réunion de réconciliation entre les mouvements armés du nord du Mali. Cette rencontre vise à réconcilier la plateforme des mouvements du 14 juillet 2014, alliée du gouvernement malien, et la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA). Mais c’est surtout pour « réconcilier les leaders respectifs des tribus touarègues imghad d’un côté, et ifoghas de l’autre : le général Alhadji Gamou et Alghabass Ag Intalla », confie un membre de l’organisation de l’événement. Cette initiative nigérienne est aussi un signe annonciateur pour les autorités de ce pays de s’inviter dans la crise malienne en vue d’une solution à la crise. Comme quoi, les pays de la sous-région sont prêts à apporter leur contribution pour que le Mali retrouve sa quiétude d’antan. Mais espérons que cela ne va pas fâcher l’Algérie, chef de file de la médiation actuelle.
COTONCULTURE
L’honorable Bakary Koné tire le chapeau au PDG de la Cmdt
A la faveur de la conférence de presse qu’il a animée, samedi, sur l’affaire des engrais dit hors norme, le député élu à Koutiala a loué les performances de l’actuel PDG de la Compagnie malienne des textiles (Cmdt), Kalifa Sanogo. Selon lui, le patron de la holding Cmdt est l’un des rares PDG de cette compagnie à payer les paysans immédiatement après la vente du coton. Si l’on en croit l’élu, plusieurs cotonculteurs qui étaient sur le point d’abandonner la culture du coton ont dû rester avec l’arrivée de M. Sanogo à la tête de la Cmdt. De la même façon, le député Adema élu à Koutiala a rendu un hommage à Ousmane Amion Guindo, ancien PDG de la Cmdt. Ce dernier avait en son temps prédit, rappelle-t-il, que le jour où l’importation des engrais sera confiée à des Groupements d’intérêt économique, ce sera le point de départ des problèmes. Et c’est à cela que notre pays fait face aujourd’hui.
REFOULEMENT INCESSANT DES MALIENS A L’EXTERIEUR
A quel rôle joue Abdourahmane Sylla au département de Maliens de l’Extérieur
Depuis la nomination du ministre des Maliens de l’Extérieur, Dr. Abdourahamane Sylla, notre pays est en perte de vitesse de sa respectabilité à travers le monde. Nos compatriotes vivant à l’extérieur sont quotidiennement persécutés dans leur pays d’accueil. Bien d’entre eux sont retournés au bercail. La dernière expulsion date du 3 aout dernier, où une forte colonie malienne, soit 130 au total, a été expulsée du Gabon. La faute incombe indiscutablement au ministre des Maliens de l’Extérieur Abdourahmane Sylla. Visiblement, il ne fait absolument rien pour gagner la confiance des chefs d’Etats des pays amis du Mali pour épargner à notre pays de pareille humiliation de refoulement. Il nous revient de sources dignes de foi que même dans l’enceinte de son département, rien ne va. Car, l’ensemble de son personnel se plaint de leur condition de travail. Selon nos sources, le département ne dispose même pas d’une connexion à l’internet. C’est la clé connexion qui est utilisée. A cela se greffe l’ambiance délétère qui règne au sein du département. Toujours selon nos sources, certains cadres soupçonnés d’avoir divulgué des informations en ont fait les frais. Ils ont été affectés dans d’autres services.
PEDOLOGIE DES SOLS
Le ministre Tréta a-t-il bluffé l’honorable Mariko ?
Lors de la séance des questions orales à lui adressées par le Dr Oumar Mariko en juin dernier, le ministre du Développement rural, a, semble-t-il, dit des contrevérités sur la pédologie des sols maliens. A l’Assemblée nationale, Bocary Tréta a en effet fait croire que les sols maliens ne sont pas caractérisés. Autrement dit, l’on ne peut savoir quel est le type d’engrais qui correspond à tel type de sol. Il nous est revenu, lors de la conférence de presse organisée par l’honorable Bakary Koné autour des engrais dit hors norme, que le ministre en charge du développement a simplement bluffé le Dr Mariko qui, en sa qualité de médecin, ne s’y connait peut être pas assez en la matière. Selon l’honorable Issa Togo qui accompagnait son collègue lors de cette rencontre avec la presse, la pédologie des sols a été bel et bien établie depuis des années. Seulement notre pays n’a pas les moyens de produire des engrais à chaque type de sol. Dès lors, l’on se demande si le Ministre Tréta méconnait cette étude pédologique à laquelle le député fait allusion, ou s’il a voulu, de façon expresse, induire le Dr Mariko et le peuple malien en erreur.
PAYSAGE POLITIQUE
Le parti APR à l’assaut du Kénédougou
C’est une forte délégation du parti Alliance Pour la République conduite par son Président Oumar Ibrahima Touré qui a présidé la rentrée politique de la section de Sikasso, le samedi 15 août dernier. Cette rentrée politique était l’occasion pour les «perroquets» de passer en revue les troupes et d’échanger avec les militants à la base sur la vie du parti et les élections communales et régionales. Oumar I. Touré a aussi profité pour demander aux militants de Sikasso de resserrer les rangs en vue des élections à venir et d’être des relais de l’accord de paix et de réconciliation nationale que notre pays a signé.
ATTAQUE DE L’AUTO GARE DE SOGONIKO
Ce qui s’est réellement passé
A quoi joue le gouvernement ? C’est la question qu’on est en droit de se poser par rapport à ce qui s’est passé à l’auto-gare de Sogoniko dans la nuit du 12 au 13 Août 2015. Le gouvernement, hanté par les djihadistes, joue à se faire peur. Il a annoncé dans un communiqué qu’il s’agissait d’une attaque djihadiste, mais en réalité ce n’en était pas une. Selon nos informations, il s’agissait juste de bandits armés qui aurait tiré non pas sur le poste de police mais sur une patrouille qui passait par là.
En effet, ce jour là des bandits armés menaient une opération à l’auto gare lorsque, vers 20h, ils furent surpris par une patrouille de la police qui passait par là. Pur hasard, désemparés, les bandits ont ouvert le feu sur la patrouille avant de prendre la fuite. Ce qui créa une grande panique à la gare, laissant libre cours à toutes sortes de supputations et de commentaires. Le gouvernement a fait un communiqué pour condamner une attaque qualifiée faussement de terroriste.
Panique à l’aéroport Bamako-Senou
Après la panique que la fusillade a causée à la gare de Sogoniko, ce fut le tour de l’aéroport Bamako-Senou. Et ce sont les forces de l’ordre elles-mêmes qui se sont fait peur au point de créer une grande psychose à l’aéroport. Quand les bandits armés ont fuit la gare, les policiers ont annoncé dans leur Talkie-walkie que deux suspects ont emprunté un taxi en direction de l’aéroport. Ceci dit, les policiers en faction à l’aéroport ont intercepté un taxi avec deux hommes enturbannés qui font route dans ce sens. Les policiers ont arrêté le taxi à l’entrée du parking avant d’intimer aux deux hommes d’origine Tamasheq de sortir et de se mettre à plat ventre. Ce que les deux hommes ont fait sans opposer de résistance. Après la fouille corporelle, le plus jeune des deux hommes a sorti sa carte professionnelle pour se présenter. Il s’est trouvé que c’est un élément des forces de défense et de sécurité, qui conduit son vieux père à l’aéroport. Son père devait prendre un vol en direction d’un pays maghrébin pour recevoir des soins.
Au même moment, un haut responsable de la police a fait courir l’information dans les rangs que l’aéroport est attaqué. Cela a créé une grande panique qui ne s’est estompée que le lendemain.
ARCANE POLITIQUE
Des adhésions massives au RPM
Ce samedi 15 août 2015, ils étaient nombreux les militants des Fare Ankawili, de l’Adema et des associations à signer leur adhésion à la section I du RPM. Il s’agit de Abdoulaye Dia, vice-président des Fare Ankawili, Alain Achcar, Oumar Berthé de l’adema de Sikoroni, Alou Badra Sidibé de l’Adema Korofina et le réseau des sinistrés de la commune I. A noter que chacun des noms susmentionnés a amené des dizaines de nouveaux militants au RPM.
A la cérémonie d’adhésion en commune I, les adhérents affirment avoir porté leur choix sur le RPM par conviction. Car, disent-il, nous nous reconnaissons tous dans le projet de société du Président Ibrahim Boubacar Keïta qui prend en compte les préoccupations du peuple malien. Pour soutenir efficacement son projet de société, ils ont décidé de militer au RPM.
Naturellement, le secrétaire général de la section I du RPM n’a pas caché sa joie d’accueillir ces adhésions de qualité. Partant, il les a rassurés qu’ils seront traités comme tous les autres militants et responsables du parti. Vous ne serez pas déçus de votre adhésion, laissera-t-il entendre.
AL-MOURABITOUNE SE SIGNALE EN AFRIQUE DE L’OUEST Mokhtar Belmokhtar ressuscite une fois de plus
Le groupe jihadiste Al-Mourabitoune de l’Algérien Mokhtar Belmokhtar s’est présenté comme étant la branche d’Al-Qaïda en Afrique de l’Ouest, dans un communiqué diffusé samedi sur des sites jihadistes. Une fois encore, le jihadiste le plus recherché des services de renseignement américain fait parler de lui. Donné pour mort lors des frappes américaines au mois de juin dernier, il se signale à nouveau. Dans un communiqué daté du 17 juillet et intitulé « Communiqué précisant et confirmant certaines questions », le texte « confirme » l’engagement du groupe jihadiste « vis-à-vis des directives de l’imam (…) Oussama Ben Laden (…) pour chasser l’ennemi croisé qui a occupé notre terre, soit la France et ses alliés, en le prenant pour cible partout ». Mokhtar Belmokhtar, un des chefs jihadistes les plus redoutés du Sahel, milite pour une grande coalition avec les jihadistes du Niger, du Tchad et de Libye. Dans ce communiqué Mokhtar Belmokhtar a été élu par le Conseil de la Choura des Mourabitoune émir » du groupe. Ce mouvement Al-Mourabitoune a revendiqué le premier attentat visant des Occidentaux à Bamako, le 7 mars dernier. Il a aussi revendiqué l’attentat suicide commis le 15 avril contre le contingent nigérien d’une base de l’ONU au nord du Mali qui a tué deux civils.
INSECURITE ALIMENTAIRE Plus de 3 millions de Maliens touchés
L’insécurité alimentaire touche environ 3,1 millions de Maliens, selon les estimations du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU au Mali (OCHA) qui souligne que 410.000 personnes, notamment celles des communautés pastorales, ont besoin d’aide immédiate. Selon cette agence onusienne, il faut ajouter à ce tableau peu reluisant d’importantes pénuries d’eau et la malnutrition aiguë qui menace plus de 700000 enfants. Face à cette situation d’urgence, l’Ocha et ses partenaires ont lancé des appels de fonds cette année en faveur du Mali pour, notamment, répondre aux besoins identifiés, qui s’élèvent à 377 millions de dollars. Une véritable menace pour ses personnes en situation d’insécurité alimentaire, et un nouveau challenge pour les autorités maliennes, qui ont décidé d’accorder 15% du budget national au secteur de l’agriculture malienne.
SUSPENSION DU MAIRE DE GAO
Les forces vives contestent la décision du Ministre Maïga
Par Arrêté N° 2015-2510/MATD-SG du 29 Juillet 2015, le ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation, Abdoulaye Idrissa Maïga, a suspendu le maire de Gao, Sadou Diallo, de ses fonctions pendant 3 mois. Cette décision est aujourd’hui contestée par les forces vives de Gao. Pour manifester leur mécontentement, elles ont adressé une correspondance au Premier ministre Modibo Keïta dans laquelle elles dénoncent un règlement de compte entre ces deux fils du terroir. Au regard de la nécessité de la cohésion nationale, gage de tout développement, elles s’opposent à cette décision destructrice. « Nous, forces vives de la commune Urbaine de Gao, venons par la présente demander, auprès de votre haute bienveillance, Son Excellence M Le PM, la levée pure et simple de la sanction prise contre le Maire de la Commune Urbaine de Gao Sadou Harouna Diallo et dans un bref délai. Le Mali, notre chère Patrie, n’a nullement besoin de faire des frustrations surtout en ces temps qui courent où le Pays a besoin de tous ses enfants sans exclusive pour instaurer une paix définitive », ont précisé les forces vives dans la lettre adressée au Premier ministre .
ELECTIONS CONSULAIRES DE LA CCIM
L’introduction d’un vote électronique en vue
C’est l’information qui nous est parvenue. Le département du commerce et de l’industrie en charge de l’organisation des élections consulaires de la Chambre de commerce et d’industrie (Ccim) s’apprête à introduire un nouveau mode d’élection avec des cartes numérisées avec la photo des membres consulaires. Après l’élection des membres consulaires, le 27 juillet dernier, au tour des délégations régionales de désigner leurs futures instances. Cela est prévu en principe pour le 20 Août prochain. Déjà les spéculations et autres tractations sont en cours autour de ces échéances très importantes dans la suite du processus.
Mais des interrogations existent déjà quant à l’opportunité d’un tel système. Pourquoi ne pas l’avoir introduit depuis l’élection des membres consulaires ?
Du côté du département du commerce et de l’industrie, on nous apprend qu’il n’a, à aucun moment, été question de l’introduction d’un tel système. Mais notre source est formelle que la procédure de confection des cartes est en cours. Surtout que maintenant les membres consulaires désignés sont connus. Ce système devrait déjà être opérationnel lors de l’élection des délégations régionales en attendant celle pour désigner le président du bureau national.
A noter qu’après l’élection des membres consulaires, les électeurs et éligibles disposaient de 15 jours pour attaquer ou non la régularité du scrutin. Ensuite, la justice dispose de 8 jours pour statuer sur les plaintes, enfin le ministre dispose à son tour de 15 jours encore pour convoquer les membres consulaires. En attendant de voir ce qui va se passer d’ici là, c’est un vrai scandale qui se profile à l’horizon autour de ces élections qui n’ont pas fini de livrer tous leurs secrets.
MARCHE DES FEMMES DE KIDAL
Un signal fort à l’endroit des autorités maliennes
Une marche des femmes de Kidal pour dénoncer la gestion de leur cité, un sérieux avertissement à l’endroit des rebelles de la coordination des mouvements de l’Azawad. Et un signal fort à l’endroit des autorités maliennes, afin qu’elles s’assument pour sauver cette localité du pays. Ce comité est formé par des membres issus des deux principaux mouvements politico-armés de la Coordination des mouvements de l’Azawad : le Mouvement national de libération de l’Azawad (Mnla) et le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (Hcua). Ces femmes réunies en association protestent contre la méthode par laquelle la commission de gestion de la ville s’occupe de la région. Elles se plaignent des dons destinés à la population qui sont détournés par des personnes pour en faire leurs biens personnels, et exiger d’être associées dans la gestion de la ville, en attendant le retour de l’autorité de l’État malien. Une très bonne nouvelle pour les Maliens, mais qui doit avoir l’option des autorités de notre pays, car cela sonnerait comme l’étouffement de trop des femmes de cette cité, qui ne désirent rien que la paix. A bon entendeur salut !
MENACE TERRORISTE ENCORE SUR LA VILLE DE SEVARE
L’ombre d’Amadou koufa et de ses disciples sèment la panique
Depuis la prise d’otage à l’Hôtel Byblos de Sévaré, la population de cette localité vit dans la hantise. Ainsi, selon nos sources, le jeudi dernier, la ville était en état d’alerte maximum à l’idée d’une éventuelle attaque djihadiste le lendemain vendredi, de la part des éléments du fondateur du front de liberation (FLM) de Macina, Hamadoun Koufa. La rumeur de l’imminente attaque a mis la ville sans dessous dessus. Certains habitants avaient commencé, raconte notre source, à stocker des provisions dans leur concession afin de pouvoir échapper au passage de ces fous de Dieu. Certains militaires également, apprend-on, cherchaient à mettre leurs proches à l’abri. Plusieurs sources indiquaient aussi que des éléments armés non identifiés ont été aperçus aux alentours de la ville de Mopti. Au rythme de ces menaces incessantes, les autorités en charge de la question sécuritaire sont interpellées à prendre les mesures drastiques pour ramener le calme dans la ville. Sinon, cela risquerait de perturber les activités économiques de la ville.
Respect du calendrier des communales et regionales
La majorité présidentielle se dit inquiète
Au cours de la conférence de presse que le Rassemblement pour le Mali (RPM) a animé le 14 août à la Maison de la presse, le secrétaire politique dudit parti n’a pas caché ses inquiétudes pour le respect du calendrier électoral des communales et régionales prévues le 25 octobre prochain. En réponse à la question des journalistes sur la lecture faite de la proposition de report desdites élections, le secrétaire politique du RPM, Nacouma Keïta répondra, on ne peut plus clair : «nous-mêmes, nous sommes inquiets. Nous ne savons pas si toutes les conditions seront réunies pour la tenue de ces élections à la date indiquée. Mais nous travaillons à ce que cela soit une réussite. Car c’est un défi lancé par le gouvernement. Et nous travaillons à le relever». De toutes les façons, il se dit optimiste pour réussir ce challenge. Mais, si éventuellement on constate des obstacles contraignant au report de ces échéances électorales, il reviendra au gouvernement de le décider.