Ils s’attendaient tous à son départ. Surtout après l’insécurité qu’a connue notre pays et sa capitale avec son lot d’accidents et de victimes. Malheureusement, il n’en a rien été. Le ministre de la sécurité Sadio Gassama -c’est de lui qu’il s’agit bien sûr-, a été reconduit au même poste dans le nouveau gouvernement au grand dam de ses subordonnés et de tous les observateurs, occasionnant du coup une colère noire chez les policiers qui estiment que ce n’est pas un bon choix.
Présentement, les flics sont très remontés contre leur chef de département qu’il accuse d’être à la base de toutes les difficultés qu’ils rencontrent dans leur quotidien. Sadio Gassama n’est donc plus en odeur de sainteté au sein de ses troupes, qui espéraient tous son départ. Surtout après les démêlés qu’il aurait eus avec le directeur national de la police, Niamé Kéïta.
Les natifs de Bamako soutiennent Modibo
Sanction ou félicitations ? Les commentaires ne manquent pas sur le départ du désormais ex-Premier ministre Modibo Sidibé. Une question à laquelle seuls les deux hommes, ATT et Modibo lui-même, peuvent répondre avant que l’avenir nous édifie à travers le retour ou non du fils du capitaine sur la scène politique nationale.
Un come-back qui pourrait s’opérer dans les prochaines semaines ou les prochains mois et cela de fort belle manière. En effet, avec la détermination de tous les soutiens autour de lui, on se demande bien comment l’ex-locataire de la Maison du Peuple pourrait échapper à la course à la Maison de Mali. Dans le même cadre, on apprend que ce sont les natifs de Bamako à travers l’ANABA – Association des natifs de Bamako- qui ont décidé de jeter leur dévolu sur leur fils, à savoir Modibo Sidibé dans la succession à ATT en 2012.
Un ministre loge et nourrit sa maîtresse à Dakar
Elle était vraiment atypique l’équipe du gouvernement sortant. Peut-être parce que ses membres se croyaient intouchables ou estimaient qu’ils constituaient le dernier gouvernement de l’ère ATT, duquel ils se réclament tous. En tout cas les membres du gouvernement sortant se permettaient beaucoup de chose. On a vu des ministres qui ont fait sortir des milliards hors de nos frontières ; le fils d’une autre a été arrêté à Roissy avec une mallette pleine de sous -n’en déplaise au grand (con) frère-, d’autres qui ont construit des vergers en un laps de temps ou qui doivent des millions à EDM-SA.
La dernière découverte est des plus rocambolesques : un ministre sortant -du reste très proche du président de la République- a envoyé sa maîtresse accoucher à Dakar. Ce n’est pas tout, comme il est marié, il a carrément installé cette dernière avec certains de ses parents dans la capitale de la Teranga. Et y faisait une virée tous les week-ends…au frais du contribuable malien.
Dehors les Maliens !
Les habitants de Benghazi n’ont pas apprécié le soutien des Maliens au Guide de la Révolution libyenne. La délégation malienne qui faisait partie du panel de l’Union africaine en début de semaine en a fait l’amère expérience. Si à Tripoli, particulièrement les Maliens et ATT, ont été accueillis en « Africains courageux », c’est tout le contraire qui s’est produit à Benghazi. Les médiateurs ont été accueillis avec des slogans hostiles et purement et simplement conspués. On rapporte d’ailleurs qu’après les manifestations de soutien à Kadhafi qui se sont déroulés dans notre pays, certains de nos compatriotes vivant à Benghazi ont été victimes de représailles incroyables.
