Récidive dans les rangs des Famas

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Les forces armées et de sécurité (FAMAS)

Dans son adresse à la nation, dans le  cadre de  la commémoration du 22 septembre, jour d’indépendance du Mali, le chef de l’Etat n’a pas omis de faire un clin d’œil à l’armée. Il a notamment fait allusion à la fois au sacrifice des hommes et aux enseignements à tirer de certains douloureux épisodes, avant d’appeler à redoubler de vigilance. Le chef suprême des Armées, en faisant ainsi allusion aux erreurs de Nampala, Teninkou et Boni, entre autres, feint d’oublier que le naturel revient toujours au galop. Au fait, il nous revient de sources dignes de foi que l’attitude et la tradition des Famas n’a changé d’un iota malgré les récents revers. Dans les différents check-points des zones les plus exposés aux potentiels assauts c’est le même décor que naguère : des éléments sans la moindre tenue et très souvent baignés dans les dangereuses ambiances marchandes entre les vendeurs et vendeuses ambulants aux postes de contrôle. Au point qu’ils ne peuvent être d’aucune utilité en cas d’attaque ennemie. À quand la rigueur disciplinaire ?

 

Boulimie villageoise à  Dialakorobougou

Le litige foncier autour de la zone ACI de Dialakorobougou n’en finit pas avec ses rebondissements spectaculaires. En cause, une boulimie à nulle autre pareille qui caractérise les propriétaires coutumiers ayant pourtant massivement empiété sur les domaines de l’Agence de Cessions Immobilières. En dépit de leur bon droit, en effet, les autorités ont quand même opté pour la transaction et le règlement à l’amiable en affectant une trentaine d’hectares destinés à couvrir la grande spéculation dont le domaine a été l’objet de la part des autorités coutumières. Le deal, à en croire nos sources, a été accepté par le chef de village de Dialakorobougou qui a même apposé sa signature aux documents y afférents. Mais la transaction, de même source, n’aurait pas été du goût d’autres notabilités qui jurent de poursuivre le bras-de-fer parce que très peu satisfaites des quantités affectées par le département des domaines. Elles sont en effet largement en deçà du nombre de parcelles pour lesquelles les villageois ont déjà empoché l’argent de particuliers.

 

Un forum à Gossi pour réconcilier Ifoghas et Imghad

Ladite rencontre est prévue pour ce mardi 27 Aout à Gossi (Cercle de Rharous) où sont attendus les représentants des deux communautés belligérantes pour tenter de surmonter leurs divergences. Selon nos sources, la paternité de l’initiative revient à Temedt, une entité associative très active depuis plus d’une décennie dans la défense des droits des Tamashek de couleur. En tant que communauté-tampon les Bellas comptent jouer sur le registre de leur présence dans chaque camp belligérant pour démêler l’écheveau qui s’entrelace chaque jour un peu plus entre Ifoghas et Imghad de Kidal. La capitale de l’Adrar est en effet au cœur de convoitises à l’origine de nombreux épisodes sanglants et de dizaines de morts de part et d’autre. Cette situation, qui constitue aujourd’hui le principal obstacle à la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix, n’est pas sur le point de connaitre son terme malgré les efforts pour conjurer les démons de l’hostilité intercommunautaire. Et pour cause, les Ifoghas jurent d’exercer une suprématie absolue sur la ville, tandis que les Imghades, en position de force apparente, ne sont pas près de lâcher du lest sur la part qui leur revient dans la gestion de Kidal, notamment dans le cadre des autorités intérimaires.

 

Le ministre KOÏTA aussi

Jadis dépourvu de toute influence autre que le retentissement de ses échos individuels, le nouveau jeune ministre de la Jeunesse et de la Construction Citoyenne ne semble point désintéressé par une représentativité politique au-delà de la capitale. Il compte rallonger ses tentacules sur le dur terrain de l’implantation et fait, selon nos sources, ses choux gras du renouvellement des structures du Conseil national de la jeunesse à la base. Rares sont en effet les renouvellements où le département d’Amadou Koïta n’est pas soupçonné de tirer des ficelles à travers des manœuvres au profit des leaders juvéniles débauchés  par le PS Mali Kura. Le hic est que la chose commence à susciter des grincements de dents dans certains milieux. Pas forcément parce qu’ils sont inquiétés outre mesure par une percée du jeune parti, mais surtout pour l’indignation qu’inspire une déloyauté évidente et flagrante de la concurrence politique : user de la position dominante pour fausser le jeu.

 

Les championnes  maliennes aux orgies

Sacrées championnes de l’Afro-basket 2016, les basketteuses ont savouré leur consécration de la plus folle manière. Après la réception grandiose du Palais présidentiel, place à la bombance. Et elle a été assurée par le président de la Fédération de basket en personne. Tenancier d’hôtels et d’autres espaces de divertissement, M. Jean-Claude a reçu les joueuses à la boîte de nuit “Mix” il y une dizaine de jours environ. Selon nos sources, il n’y a pas que la boisson qui ait coulé à flot. L’argent aussi a circulé à gogo, pour le plus grand bonheur des célèbres artistes ayant animé la soirée sulfureuse. Il se raconte même que l’artiste Diaby en a ramassé jusqu’à une dizaine de millions en une seule nuit, dans un pays où le peuple chiale constamment sur l’insuffisance de moyens.

 L’ancien ministre Makan Moussa dans le cercle d’Isaak

La nouvelle est tombée il y a quelques jours et non sans surprendre. L’ancien ministre d’Alpha Oumar Konaré, Makan Moussa Sissoko, PSP en son temps, compte désormais parmi les conseillers spéciaux du président de l’Assemblée nationale, une institution où il aurait été même pressenti comme directeur de cabinet. Contre toute attente, le secrétaire administratif du Comité Exécutif du Pasj intègre ainsi le cercle des proches collaborateurs du chef de l’hémicycle qui a tant besoin de coaching pour contribuer à corriger les impairs devenus constants dans la gestion de cette boite. Saura-t-il le faire ? Rien de moins sûr selon certains esprits sceptiques. En effet, Makan Moussa est certes doté d’une grande expérience, mais sa volonté va peut-être se heurter, à l’instar de nombreuses autres prédécesseurs, au difficile caractère d’un président qui ne favorise pas toujours les coups de main. Qu’à cela ne tienne, le choix de Makan Moussa Sissoko contribue pour le moins à dégeler les rapports politiques entre les deux principales formations d’une majorité présidentielle qui doit surmonter ses clivages internes, à quelques encablures de la zone grise des manœuvres et positionnements pour la présidentielle 2018.

La société Ozone ko debout

Face à l’insalubrité grandissante et à l’assaut irrésistible des déchets solides dans la capitale malienne, tout indique que l’entreprise marocaine ne fera pas le poids. Des milliards de nos francs ont été consentis pour un service l’assainissement visiblement en deçà des attentes, au regard de la quantité d’ordures qui s’amoncellent devant les ménages, dans les ruelles, sur les voies publiques et qui débordent de chaque décharge de transit de Bamako. Lors de sa lune de miel avec les autorités du District, la société envisageait une extension de ses services à d’autres grandes villes maliennes, mais il est aujourd’hui évident que son expérience bamakoise n’a point été concluante pour ce faire. En cause, un matériel  assez peu conséquent pour recourir de plus en plus aux moyens rudimentaires dans certains cas. En effet, on voit de plus en plus souvent des balayeurs se servir de balais traditionnels pour désensabler les goudrons. L’emploi des jeunes en échange du marché de  l’assainissement de Bamako ne produit en définitive que très peu de résultats.

La Rédaction

 

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