Ratissage mené conjointement par les FAMA et Barkhane à Mopti : Plusieurs armes récupérées et une dizaine de terroristes neutralisés

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Colonel Despouys: au Mali, «le mandat de Barkhane est d’agir avec les pays du G5 Sahel»
Soldats de la force française Barkhane, casques bleus de la Minusma, et soldats de l'armée malienne, lors d'une mission conjointe dans la région de Gao. RFI/David Baché (photo archives)

Dans la région de Mopti, précisément dans la zone de Serma, secteur de Boni, et à Dialloubé, les FAMA et la force Barkhane ont mené des actions conjuguées afin d’assurer la sécurité des personnes et de leurs biens. À Serma, selon le communiqué de la Dirpa, ces actions ont permis de mettre la main sur plusieurs armes terroristes notamment des armements lourds et légers, des munitions, des motos, des engins  explosifs. Outre cela, du carburant ainsi qu’un véhicule … ont été récupérés. Un autre véhicule récupéré et détruit. À Dialloubé, des frappes menées le 10 janvier dernier ont permis de mettre la main sur une dizaine de terroristes.

Le ministre de la Défense et des anciens Combattants a largement encouragé cette action.

Heurts après les résultats provisoires de la présidentielle en RDC

Près de 120 arrestations et plusieurs blessés

Suite à la proclamation des résultats provisoires de la présidentielle donnant la victoire à Félix Tshisekedy, Martin Fayulu dénonce un « putsch électoral ». Cette dénonciation a amené les partisans de ce candidat à s’emparer des rues de la RDC. Chose qui a amené la police à  effectuer  près de 120 arrestations dans leur rang. Les partisans de ces deux candidats se seraient également livrés à des affrontements dans certaines localités du pays ayant occasionné plusieurs blessés.

 

 

 

Près du camp de Goudebô

Cinq réfugiés maliens pris en otage par des bandits armés

Jeudi 10 janvier 2019, dans un campement situé à quelques kilomètres du camp de Goudebô, dans la zone de Dibissi au Burkina Faso, cinq réfugiés maliens qui s’étaient installés dans ledit campement ont été enlevés par des bandits armés suite à une visite inopinée qu’ils avaient effectuée aux alentours dudit lieu. D’après nos renseignements, personne ne sait comment les bandits non identifiés ont pu faire ce rapt et réussir à disparaitre avec ces cinq hommes. Les informations précisent que les bandits sont arrivés sur moto. Il convient aussi de retenir qu’en date du 9 janvier 2019, des assaillants non connus ont pris d’assaut le village de Lorigan dans le cercle de Koro, région de Mopti. Conformément aux informations obtenues en provenance de ladite localité, l’attaque s’est soldée à la mort de 2 villageois et 1 militaire.

Situation humanitaire assez préoccupante au Mali

Le CICR envisage agir autrement

Comme attendu, le vendredi dernier, la visite de six jours du président du Comité International de la Croix-Rouge (CICR), Peter Maurer, a pris fin. D’après les informations, au cours de son séjour, Peter s’est rendu dans des localités du Nord et du Centre du Mali. C’est ainsi qu’au cours de la conférence de presse du jeudi dernier, Peter déplorant la situation humanitaire du Mali qu’est plus que préoccupante, dévoile qu’en cette année 2019, le CICR  accentuera ses efforts au centre du pays.

Parlant de ce séjour des six jours, le président du CICR confirme avoir effectué des visites à Mopti, au centre, ainsi qu’au Nord, et précisément dans des localités de Gao et de Tombouctou. Partant sur la base des propos de Peter qui a déjà visité le pays en 2012, les besoins humanitaires qui se font de plus en plus sentir sur le terrain, n’ont pas à présent cessé d’augmenter. Car, précise-t-il, « il y a une augmentation de la violence et des déplacements, donc des souffrances des populations ». Puis de poursuivre: «  On voit que les services sociaux et les services publics ne fonctionnent pas ou pas encore d’une manière adéquate. Donc on voit que les besoins sont croissants exponentiellement ». Le président du Comité International de la Croix-Rouge sur la question du Nord du Mali soutient également que la situation au nord du pays reste identique à celle du centre qui suscite énormément de soucis à l’heure actuelle. Sur ce point, il a tenu d’ajouter: « Aujourd’hui, on constate que la violence bouge vers le centre. Nous sommes inquiets de toutes les milices qui violent les principes humanitaires et qui causent des victimes auprès de la population civile », énonce-t-il. Ainsi, pour lui, le changement de comportement s’impose pour la résolution l’actuelle question de milice. «  Nous sommes avec toutes ces milices pour essayer d’avoir un changement de comportement », a-t-il conclu avant de dire : « Au cours de cette année les efforts du CICR au Mali vont notamment être consacrés au centre du pays ».    

Gao

Bientôt le barrage de Taoussa réalisé

Les travaux du barrage de Taoussa dans le cercle de Bourem, région de Gao seront bientôt entamés. En tout cas, c’est ce qui ressort d’une rencontre de sensibilisation entre les chefs de village, les chefs religieux ainsi que les notabilités autour de cette question le jeudi 10 janvier dernier. Au cours de ces échanges, il a été précisé que des maisons seront construites à l’intention des populations qui perdront leur logis à la suite de ces travaux de réalisation.

Koulouba

Le palais présidentiel classé patrimoine culturel national

Sur décret pris en conseil de ministres le 9 janvier 2019, le palais de Koulouba qui se trouve être depuis 1960 la résidence officielle du chef de l’État est classé patrimoine culturel national. Le but de ce projet de décret est d’éviter que des travaux de rénovation, d’entretiens et d’autres soient entamés sans l’aval du ministère de la Culture. Avec ce décret, on attend protéger cette résidence présidentielle contre la destruction, la transformation, le pillage et le trafic des biens culturels.

Festival Équation Nomade  de l’édition agenda culturel africain 

 Une rencontre prévue entre Mali-Maroc et France du 15 au 20 de ce mois

Le moment fortement attendu est enfin arrivé. En effet, du 15 au 20 de ce mois, la capitale malienne servira de lieu à la tenue d’une cérémonie, festival, dénommée «équation nomade ». Autrement, il s’agit de l’une des rencontres artistiques et culturelles qui sera tenue à Bamako entre le Mali, le Maroc et la France, dont le but est de relier ces trois pays sur le plan culturel et artistique. Selon les informations, ce festival débutera ce mardi dans la capitale malienne. Ainsi, dans une logique de démocratiser l’accès à la culture africaine, en partenariat avec l’UNESCO et L’UNICEF, une centaine de jeunes doivent venir de tout le Mali uniquement pour cette semaine de festival. Ces jeunes, précisent nos informations, qui viennent de Kidal, Ségou, Tombouctou, Mopti et de Gao seront accueillis à la cité des enfants. Beaucoup de choses doivent aussi être faites sur le plan culturel, telles que  des poésies berbères qui seront  lues sur de la Kora à partir du vendredi et un plasticien créera avec une chorégraphie de Kawtar Kel en toile de fond.

La Rédaction