L’attente a été dure et longue. Le RPM gagne enfin son combat de la course à la Primature. Au vu des observateurs, c’est une brillante victoire politique. D’ores et déjà, au RPM la réussite d’Abdoulaye n’est pas une affaire de personne, mais une question d’honneur.
Le parti présidentiel peut aujourd’hui se réjouir que le président de la république ait posé un acte démocratique aussi salutaire que celui de la nomination d’un des vice-présidents du RPM au poste de chef de gouvernement. Sur le plan politique, ce choix est l’expression de la récompense du mérite. Le RPM devrait mériter la confiance du président. En choisissant un cadre du RPM comme Premier ministre, IBK met une fois de plus le parti à l’épreuve. Le défi c’est de mieux faire que les autres PM, afin de prouver au Chef de l’Etat, qu’il ne s’est pas trompé de choix. Soutenir le PM est une question de survie pour le RPM à quelques encablures de la présidentielle prochaine. La réussite d’Abdoulaye Idrissa Maïga à la tête de la primature est un grand défi pour le RPM de redorer le blason afin de reconquérir la confiance de l’électorat. C’est pourquoi, le RPM doit mettre tout en œuvre pour que le PM n’échoue pas.
Fermeture prochaine de 47 radios privées
La HAC a-t-elle les moyens de sa politique?
La Haute Autorité de la Communication (HAC), présidée par le magistrat Fodié Touré, vient de tenir les travaux de sa Première session. Si l’objectif de cette première session était de capitaliser les acquis en vue de permettre à la HAC de renforcer sa capacité et de multiplier ses interventions sur le terrain et de régler les situations litigeuses, force est aussi de reconnaitre que de mesures rigoureuses ont été prises pour les radios privées irrégulières.
Depuis le mois de mars passé une opération de retrait de services c’est-à-dire de fermeture de radios a été entamée par la HAC. Pour le Touré: « D’ici à la fin des travaux de la pressente session, quarante-sept (47) radios privées auront reçues leurs décisions de fermeture ». Par ailleurs, des réflexions sont en cours pour l’adoption de texte qui réglementera la presse en ligne. Sur les 300 agences de communications, seule une dizaine répond aux attentes des usagers. Ces mises en garde du président de la HAC seront-elles prises comme des menaces réelles par les intéressés? La HAC a-t-elle les moyens de sa politique? Ce sont entre autre des questionnements qui taraudent les esprits. Réguler un monde de la communication qui subit d’énormes influences et pressions, est loin d’être chose aisée, surtout pour une jeune structure à la recherche de renom. L’application des mesures ci-dessus citées exige le soutien dune volonté politique de taille. Prendre une décision est une chose, mais l’appliquer en est une autre. En tout cas, au risque de se faire ridiculiser, la HAC doit se donner les moyens pour combler les attentes.
La Rédaction