Radio Bouctou de Tombouctou : Kader Kalil Ascofaré, animateur ou semeur de troubles ?

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Abdel Kader Kalil Ascofaré, puisque c’est de lui qu’il s’agit, s’est illustré à Tombouctou par ses sorties musclées sur les antennes de la radio Bouctou qu’il dirige. La principale radio de la commune urbaine. C

 

Cette station a été offerte à la ville par l’ancien président du haut conseil des Maliens de l’extérieur, Cherif Abdramane Haïdara. En plus d’avoir pris les commandes de la radio comme président du comité de gestion, ce dernier s’est propulsé directeur et par la suite chroniqueur. En 15 ans de gestion, Abdel Kader a fini par chasser les vrais animateurs et autres travailleurs d’une radio qui, jadis, était la meilleure de la ville de par son programme et le contenu de ses émissions. Personne n’est épargné par ses critiques acerbes et infondées. Il diffame gouverneurs, fonctionnaires, prêcheurs et simples citoyens au gré de son humeur. Il oublie même les règles de confraternité. Ignorant l’éthique et la déontologie, il insulte et vilipende les autres radios et fait croire aux populations qu’aucune de ces radios ne fait l’affaire de Tombouctou, si ce n’est la sienne. Feu Abdoulaye Fané, ancien gouverneur de la région, n’a pas été épargné par ses attaques, de même que son remplaçant, le colonel d’aviation, Mahamadou Maïga actuellement gouverneur de Kayes.

 Il prétend même avoir chassé le gouverneur Maïga de Tombouctou, par ses dénonciations. Son remplaçant, le colonel Mamadou Togola, a été épargné seulement parce que, selon le très controversé Directeur de la radio Bouctou, il est l’ami de son frère, le contrôleur général de police, Tidiani Ascofaré. Basta ! Abdel Kader qui es tu, animateur ou semeur de troubles ?

Interpellation des ministres à l’Assemblée nationale

Du théâtre et de la confusion

Certains membres du gouvernement ont été interpellés, jeudi dernier, par les députés. Parmi ces ministres, deux ont eu des prises de bec sérieuses avec les honorables interpellateurs. Le ministre du budget, Lassine Bouaré, a répondu aux questions orales du député El hadj Sandi Haïdara, élu à Tombouctou, au sujet de la loi sur les entreprises de Btp (bâtiment et travaux publics) et les avantages que l’Etat doit accorder à ce secteur.

 Le ministre du budget, qui, apparemment, ne maîtrise pas bien le sujet, a été malmené par le député de Tombouctou. L’honorable Haïdara, faut-il le souligner, est un spécialiste du domaine. Il était même promoteur d’entreprise avant d’être élu député. A l’issue d’un débat très houleux entre les deux hommes et à la lumière des réponses apportées, l’honorable Haïdara a rétorqué qu’il n’était pas du tout satisfait des réponses apportées par le ministre qu’il accuse, dans la foulée, de méconnaissance des textes en la matière.

 

Idem pour Mariko et Amadou Abdoulaye Diallo

Même scenario entre le ministre de l’industrie, des investissements et du commerce ; Ahmadou Abdoulaye Diallo a eu maille à partir avec le député élu à Kolondiéba, Oumar Mariko. Ce dernier voulait savoir quelle était la suite à donner, par le gouvernement, à la situation de l’Huicoma. Les deux hommes se sont affrontés, il y a deux ans, sur d’autres sujets brûlants d’alors à l’hémicycle et qu’ils continuent à se regarder en chiens de faïence. L’interpellation du jeudi a laissé les citoyens sur leur faim. Car au lieu d’un débat sur la question on a plutôt assisté à une guerre de mots. Si le député réclame une renationalisation de la société Huicoma, le ministre, quant à lui, pense le contraire. Pour lui, M. Mariko veut jeter de l’huile sur le feu. Selon Ahmadou A. Diallo, c’est face à des difficultés récurrentes que l’Huicoma avait été privatisée. Comme on le voit, face aux questions qui préoccupent les Maliens, députés et membres du gouvernement peinent à accorder leur violon.

Quand le député se ridiculise

Place de la République, l’un des trois députés de Douentza, l’honorable Ilias Goro, n’a trouvé mieux que d’indisposer le ministre de la communication et des nouvelles technologies, Mme Diarra Mariam Flantié Diallo, avec une interpellation, jugée pour le moins stupide. Le député interpelle le ministre parce que son village n’a pas le réseau téléphonique. Quel député ! Le pauvre, il montre à la face du monde qu’il ne comprend pas encore son rôle. A ses collègues de lui faire comprendre qu’un ministre ne peut pas imposer à une société privée de téléphonie sa politique de couverture. Même si le ministre a tenté de rassurer son interpellateur par rapport à la bonne volonté du gouvernement à prendre à bras le corps sa préoccupation. Au député de comprendre que Sotelma Malitel ou Orange Mali mettent leur réseau là où il y a bon marché. Pauvre dogono !

Coton – Afrique

Un Centre Régional pour le Classement Instrumental du Coton à Ségou

Un nouvel outil pour promouvoir le coton africain a été  inauguré à Ségou les 3 et 4 juin 2010 derniers. Il s’agit du Centre technique régional pour le classement  instrumental du coton en Afrique de  l’Ouest et du Centre qui, grâce à des mesures plus  fiables de  la  fibre du coton, pourra  inverser  la  tendance du coton africain trop  longtemps  sous  valorisé.  Une  initiative  qui  permettra  d’améliorer  la  compétitivité  des  filières cotonnières africaines, et qui est déjà une réussite en matière d’intégration régionale. La cérémonie d’inauguration s’est déroulée en présence du président de l’association des producteurs de coton d’Afrique (Aproca), le Burkinabé, François Traoré.

Campagne cotonnière 2010/2011 au Burkina Faso

La Sofitex mise sur 80 % de coton OGM  pour plus de 600 000 tonnes

La Société des fibres textiles du Burkina Faso (Sofitex) annonce ses ambitions pour la campagne cotonnière 2010-2011. Elle  veut  une  production  de  500  000 tonnes (contre un peu plus de 300 000  tonnes  la campagne précédente). Pour cela, elle compte sur deux atouts : profiter de  la hausse des cours du coton sur  le marché  international et de  la baisse de l’euro par  rapport au dollar qui permet de proposer un meilleur prix d’achat au producteur. La Sofitex mise sur 80% de coton Ogm, annonce le site www.abcburkina.net. Pour cette même campagne cotonnière, l’Union  nationale  des  producteurs  de  coton  du  Burkina  (Unpcb) annonce  une production de 600 000 tonnes de coton graine. L’annonce des ambitions de la Cmdt (Mali) par Tiénan Coulibaly, est attendue par les cotonculteurs maliens, déjà atterrés à cause de la prochaine privatisation de leur compagnie.

Campagne agricole 2010-2011

L’Office du Niger s’outille

Les  organisations  paysannes  (Op) du Mali et  l’équipe  de  l’Office  du Niger  (On)  se  sont réunies, le 29  juin  dernier,   pour  les derniers préparatifs de  la campagne agricole 2010/2011. Les discussions ont porté en particulier sur la gestion de l’eau, la contre-saison, la commercialisation et la situation des baux. La nouvelle équipe de  l’On a annoncé que  l’accent  serait mis  sur une bonne gestion de  l’eau pour  la contre-saison  et  que  la  commercialisation  serait  préparée  dès  le  mois  d’août  pour  assurer  aux producteurs de bonnes conditions de vente, selon le site de l’On.

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