Qui sont les Dozos ?

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La question se pose depuis quelques temps avec une insistance proportionnelle à la gravité des problèmes qu’elle soulève ainsi que de l’effroyable partition qu’elle joue dans la déstabilisation du centre du Mali. La présence des Dozos dans cette nouvelle zone conflictuelle du pays se manifeste en effet par une horreur si indescriptible que leurs victimes n’ont pu admettre qu’elle puisse être perpétrée par des personnes ayant partagé des siècles de vie commune. Et, vérification faite, il semble que les incendies de villages, les expropriations et tueries sauvages portent la marque de guérilleros n’ayant rien à voir avec les autochtones dogono auxquels lesdites atrocités sont souvent imputées. Il s’agit de mercenaires venant d’aussi loin que leurs pratiques sont étranges et qui se distinguent tout aussi étrangement par la nature de l’arsenal qu’ils utilisent. Même si certaines supputations vont jusqu’à assimiler certains d’entre eux à d’anciens Bérets Rouges.

Le ministre Makan Tounkara ou le paroxysme de l’injustice

Il fut ministre de l’Energie et de l’Eau jusqu’au tout dernier gouvernement de la Transition sous le Pr Dioncounda Traoré. Et depuis sa sortie du gouvernement, ce cadre pétri de connaissances et de d’expérience rasait pratiquement les murs lorsqu’il a cru sortir de l’oisiveté en postulant pour un poste international, à savoir : la responsabilité de l’Autorité du Bassin du fleuve Niger. Très expérimenté dans le domaine, M. Tounkara, selon nos sources, s’est illustré par un dossier assez solide pour ravir la vedette à tous ses autres concurrents de la sous-région. Sa victoire a finalement été l’objet d’une transaction avec un pays ami pour lequel le nôtre a cédé le poste en question. En échange de quoi? Malin qui pourrait le dire. On sait, en revanche, que le pauvre ancien ministre n’a bénéficié de rien en échange de ce qui lui a été injustement retiré. C’est d’autant plus injuste que les responsabilités vacantes ne manquent pas dans son secteur.

Le député Boureima Dicko exclu par les militants  à Baraoueli

Si la nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre, c’est à cause de son impact sur les rapports de forces politiques. A peine créé, en effet, le Mouvement Pour le Mali a accru son capital d’élus parlementaires en s’enrichissant d’un député Adema. Il s’agit du député Boureima Dicko, qui a emprunté le train de la législature à mi-chemin. Mais si l’élu de Baraoueli terminera son mandat avec une autre couleur, c’est aussi parce qu’il n’avait pas le choix. En bisbille avec sa base depuis quelques temps, l’honorable Dicko n’a pu échapper aux vagues de leur coup de balai. Et celui-ci a consisté à l’exclure successivement dans les bureaux de son Comité, sous-section et section, lors des derniers remembrements. Le député n’ayant pu supporter d’être banalisé de la sorte, il a opté pour le Mouvement de son collègue fraîchement démissionnaire de la Codem, Hadi Niangadou.

´Ensemble Pour le Mali (EMP) opte pour le cloisonnement’

Aussitôt lancé pour faire élire le président de la République sortant, la Plateforme électorale ‘Ensemble Pour le Mali’ a pris ses quartiers à l’ACI Hamdallaye. Sous le commandement de Bocari Tréta, le siège de campagne est basé dans une ruelle non loin de l’hôtel Radisson Blu. Il s’agit d’un confort irréprochable, s’il faut en juger par la taille imposante du bâtiment, un immeuble de 4 étages. Pas suffisant selon toute évidence pour satisfaire tout le monde, et pour cause : le Directeur de campagne on ne sait pour quelle raison a opté pour une exiguïté si fortement critiquée par les militants. Ils se plaignent en effet de ne même pas disposer de places où parquer les véhicules pour un endroit de grande affluence populaire. Ce n’est pas tout. La grogne des usagers est également liée au manque d’espace approprié dans le QG pour accueillir les grandes convergences de masses. D’aucuns ont même pu en déduire que l’affairisme a pris le dessus sur l’utilité dans le choix de l’endroit.

Quid de la part du feu à Keniéba

En plus de ses nombreuses victimes, en morts comme en blessés, l’événement dramatique de Keniéba, il y a trois semaines, aura été fortement marqué par son impact sur la consultation électorale du 29 juillet prochain. L’administration, le ministre de l’Administration Territoriale en premier lieu, déplore la destruction des cartes d’électeur emportées par l’incendie de la préfecture. On s’attendait logiquement que Keniéba figure au nombre des cas de force majeure préconisée dans la loi, mais le matériel électoral détruit, selon les assurances données par le département, a été aussitôt remplacé par une nouvelle commande. Seulement voilà : il n’est pas exclu que les conditions de ladite commande déclenchent prochainement des interrogations quant aux proportions d’expression du besoin. Des interrogations d’autant plus logiques que le stock de cartes incendié n’est passé par aucun décompte pour en déterminer la part du feu. Quel usage sera fait des quantités, minimes soient elles, que le dommage a épargnées ?

Exit l’Arbitrage-vidéo

La nouvelle d’arbitrage expérimentée par la FIFA en Russie est au cœur de toutes les controverses et pourrait être abandonnée. Et pour cause, l’utilisation de la vidéo pour déterminer les situations litigieuses tue non seulement le jeu et là dynamique ludique mais elle ne sauve également l’enjeu à tous les coups. Naguère acquis au système, nombre d’observateurs renoncent désormais à en être preneurs après avoir mal vécu des épisodes de jeu où les supporters sont abattus de déception  après de longues minutes de jubilation. Plus décevante encore est la sélectivité qui caractérise la nouvelle formule. On a certes eu droit à des épisodes où des injustices et des torts ont été plus réparés qu’ils ne l’auraient été sans la vidéo, mais les équipes les moins nanties auront surtout retenu les nombreuses phases de jeu où le recours aux images a été tout simplement ignoré comme si on assistait à du football d’une autre nature avec des arbitres cachés pour des arbitres visibles sur le terrain.

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