Qui promulguera la constitution ?

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Telle est la grande question à laquelle les juristes s’interrogent pour le cas du Mali. Il est connu de tous que le référendum constitutionnel aura lieu en Avril prochain et qu’il sera couplé avec le  1er tour de la présidentielle 2012.

            En cas d’adoption de la constitution par le peuple, le Président de la République est tenu de la promulguer dans les quinze jours qui suivent. Or, sa Majesté Zounzani 1er a prêché sur tous les toits que la constitution reformée sera promulguée par son successeur. Ce dernier ne prêtera serment qu’à partir du 08 juin 2012. Toutes choses, qui trouveront que le délai de promulgation est largement dépassé.

            Ceci laisse entendre que si ATT ne promulgue pas, le délai constitutionnel ne sera pas respecté. Alors question : quel contour juridique trouveront les Maliens pour que le délai prévu pour la promulgation ne soit pas violé? En tous les cas, l’atypisme de la démocratie malienne fera peut être qu’une solution soit dégagée en temps opportun.

Présidentielle 2012                                                                           

Maître Tall est-il tenté ?                                     

Le leader du CNID-FYT sera, en principe, investi, ce mois de décembre, par son parti pour défendre ses couleurs à la présidentielle de l’an prochain. En prélude à cet événement, il a visité plusieurs pays pour rencontrer ses partisans de la diaspora. Considéré comme l’un des leaders du mouvement démocratique, le Président du parti du soleil levant ne cache pas sa prochaine victoire à la présidentielle de 2012.

            Il croit à son étoile et travaille sur le terrain dans l’espoir d’être le locataire de la Maison Mali de Koulouba, le 8 juin prochain.

Insécurité au Nord                                                                                       

Un dispositif défaillant?                                                                                                                                               

Plus de vingt ans après le déclenchement de la crise du Nord, le Mali ne parvient toujours pas à asseoir un dispositif efficace de sécurité dans sa partie septentrionale. Chaque fois que les autorités rassurent l’opinion nationale et internationale sur la restauration de la paix et de la sécurité dans le septentrion, la réalité du terrain vient prouver le contraire. Les Maliens se rendent de plus en plus compte que l’insécurité est récurrente dans la partie nord du pays. La bande sahélo saharienne du pays est livrée à la merci des groupes armés sans foi ni loi qui tuent et pillent les honnêtes gens, sans autre forme de procès. Le pouvoir a les mains liées face à des individus qui veulent faire de notre territoire un bastion du terrorisme et du narcotrafic.

Mopti dans la zone rouge de Paris                                                                                                          

Après l’enlèvement de deux Français à Hombori (région de Mopti), Paris a réitéré son appel à tous ses ressortissants d’éviter de se rendre dans le nord-Mali. Un appel qui n’épargne pas la région de Mopti considérée comme le centre névralgique de l’industrie touristique nationale (mosquée de Djenné et plateaux dogon).

Soldats libyens ou Maliens de retour au bercail                                                                                                         

L’Etat pris dans son propre piège                                

Ceux qui sont considérés par Bamako comme des Maliens de la garde prétorienne de Kadhafi, qui retournent au bercail, commencent à sortir du silence. Ils refusent de se faire passer pour des Maliens d’origine et laissent entendre qu’ils sont des Libyens refugiés dans un pays hôte (Mali). Ces éléments, lourdement armés, n’ont pas dit leur dernier mot et constituent, aujourd’hui, une menace réelle pour la paix et la quiétude dans la partie nord du Mali.

La pire erreur du pouvoir ATT                                                            

En dépit des mises en garde de la presse, le pouvoir n’a rien fait en matière de mesure préventive pour  l’accueil de la garde prétorienne de Kadhafi qui a fui les bombes de l’OTAN en traversant le territoire nigérien avant de se retrouver au Mali. Le pouvoir lui a offert l’hospitalité sans chercher à lui retirer l’arsenal impressionnant qu’elle possédait. Des éléments qui ont même reçu 50 millions de la cagnotte nationale, en guise d’assistance humanitaire. Comment un pays indépendant peut accepter de recevoir sur son territoire national des éléments armés venant d’ailleurs sans les désarmer au préalable? Est-ce encore l’atypisme de la démocratie malienne?

Football des cadets                                                                                 

La finale de Wash United remportée par Danaya                                                                                                      

C’est le club cadet de football Danaya de Niamakoro, qui a remporté la finale de la coupe mise en jeu par l’ONG allemande, Wash united (basée à Berlin et présente dans six pays africains dont le Mali) en partenariat avec l’ACEFOOT. A l’issue de cette rencontre jouée, samedi au stade Ouezzin Coulibaly, Danaya s’est imposé par le score de 3 buts à 1 face à CDMK (Centre Daba Modibo Keïta). Les trois buts de Danaya ont été marqués, en seconde mi-temps, respectivement par Moussa Samaké, Youba Doumbia et Oumar Samaké. Le seul but de CDMK a été marqué, en première mi-temps, par Ténémakan Doumbia.                                                                               

            Wash United qui intervient au Mali dans le cadre d’un programme d’hygiène et d’assainissement, avait lancé cette coupe pour sensibiliser les Maliens sur le lavage régulier des mains au savon. Son coordinateur national est Dounantiè Dao.

 Le PDES aura-t-il un candidat à la présidentielle?                                                             

            Le Parti pour le Développement Economique et la Solidarité d’Ahmed Diané Séméga tiendra sa convention, en ce mois de décembre, qui pointe à l’horizon. L’occasion sera mise à profit pour choisir un candidat qui défendra les couleurs du parti à la présidentielle de 2012. Des ténors comme le Président Séméga, le vice-président, Bittar et le Président d’honneur, Ahmed Sow seront départagés par des délégués dûment mandatés par les différentes sections du PDES.

            La bataille des coulisses sera rude et ne sera pas sans conséquence sur la cohésion du parti qui se réclame de l’héritage politique de sa Majesté Zounzani 1er.

 

Journée mondiale

contre le Sida                                                                                                       

Le Mali célèbre la tête baissée ?           

C’est demain que le Mali célébrera, à l’instar de la communauté internationale, la journée mondiale de lutte contre le VIH et le Sida. Cependant, force est de reconnaître que le pays ira la tête baissée par la seule faute du pouvoir qui ne reçoit plus les espèces sonnantes et trébuchantes du Fonds Mondial (Global Fund). La raison n’est autre que le soupçon de mauvaise gestion des ressources financières mises à la disposition du Haut Conseil National de Lutte contre le SIDA. Ce constat ressort du rapport d’audit engagé par le Fonds Mondial. Il n’y a donc plus d’espèces sonnantes et trébuchantes pour la poursuite du financement de la campagne de sensibilisation contre la pandémie dans notre pays.

 Processus électoral      

GPS 2012 contre la radiation de deux millions d’électeurs               

Le Groupe des Partis Solidaires du processus électoral 2012 (GPS 2012) a tenu un point de presse, samedi, à la Maison de la presse, pour protester contre la radiation de deux millions d’électeurs de la liste électorale. Selon son Président, Younouss Hamèye Dicko, cette décision de radiation est illégale et ne se fonde sur aucune base juridique. Il trouve aussi que les deux mémorandums, qu’ils ont adressés aux autorités, sont restés lettre morte. Idem pour leur proposition de confection de la pièce d’identification des électeurs. Là aussi, le pouvoir n’a apporté aucune suite. D’où la colère des responsables du GPS 2012, qui se voient totalement ignorés par les princes du jour.                

 

L’Adema, le ventre mou de la gauche                                                                                                                                                                                                                    

            Après tous les discours révolutionnaires, prononcés par les principaux acteurs du réseau de la gauche à l’entame du troisième forum du 25 au 27 novembre 2011 au CICB, la parole a été donnée à qui voulait la prendre. Premier intervenant à se jeter à l’eau, Iba N’Diaye, représentant de l’Adema PASJ, a déclaré, en substance, qu’il saluait l’initiative et le courage de SADI, la seule opposition parlementaire du Mali. Et de saluer particulièrement, Cheick Oumar Sissoko et Cheick Oumar Mariko, respectivement Président et Secrégé de SADI. Ses louanges visaient à mettre en relief l’appartenance du PASJ à l’International Socialiste, "même si son combat est plus mou que celui  de SADI reconnue comme dure" a-t-il ajouté.

            Erreur politicarde! Une militante avocastre est montée au créneau, pour déclarer que SADI prenait le responsable ADEMA au mot, car, il venait de reconnaître à son parti le statut d’unique opposition parlementaire que la Cour suprême lui avait refusé, le déboutant du coup, de sa place à la CENI. "Nous allons de nouveau saisir les tribunaux afin d’occuper cette place qui nous revient de droit" a-t-elle conclu. Voilà ce que ça coûte, quand même, de parler en tant qu’officiel !             

 Effets collatéraux négatifs des enlèvements de la cité des 333 saints  

Le bitumage de la route Niono-Tombouctou à l’arrêt                          

            Les travaux de bitumage de la route Nioro-Tombouctou sont arrêtés depuis le vendredi dernier. La société française, SATOM, qui  est sur le terrain a été obligée d’interrompre ses activités dans l’espoir de voir la situation sécuritaire s’améliorer dans les prochains jours. En tous les cas, les responsables de SATOM ont pris des dispositions pour que les travailleurs de nationalité française ne soient pas très visibles dans la zone d’aménagement routier en raison des risques d’enlèvement.      

 Inquiétude des chancelleries  occidentales à Bamako                             

            Les chancelleries occidentales de la capitale sont très inquiètes de l’évolution dangereuse de la situation sécuritaire dans la bande sahélo-saharienne du Mali, après les enlèvements successifs des ressortissants européens à Hombori (région de Mopti) et dans la cité des 333 saints. La capitale de 6ème région a payé un lourd tribut avec l’enlèvement de trois occidentaux et l’assassinat d’un Allemand. L’opération s’est déroulée à l’Auberge du Désert appartenant à un touareg appelé Ag Amama, qui était absent de l’édifice au moment de l’attaque terroriste

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