Quatre casques bleus de la MINUSMA tues lors d’une attaque à l’engin explosif (IED)

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Le Représentant spécial du Secrétaire-général (RSSG) et Chef de la MINUSMA, M. Mahamat Saleh Annadif, a appris avec consternation l’attaque lâche perpétrée contre un véhicule de la MINUSMA hier vers 14h00.

Un bilan provisoire indique que quatre Casques bleus ont trouvé la mort suite à l’explosion d’une mine ou d’un engin explosif, lors du passage d’un véhicule de la Force de la MINUSMA sur l’axe Boni-Douentza, dans la région de Mopti. Quatre autres soldats de la paix ont également été grièvement blessés, leur évacuation médicale est actuellement en cours.Le RSSG condamne fermement de tels actes ayant pour but de paralyser ses opérations sur le terrain et de toucher indistinctement le personnel des Nations Unies, de ses partenaires, ou des civils innocents.

Un véhicule FAMa saute sur une mine à Dioura

« Ce soir, le 27 février 2018 aux environs de 18 heures 30 mn, un véhicule de l’Echelon Tactique Interarmes du Groupement Tactique interarmes ‘’SIGUI’’ saute sur un Engin Explosif Improvisé (EEI) à environ 7 km à l’Est de Dioura. Le bilan est de 6 morts dont le Lieutenant Nouhoum Samaké. Cette mission reste toujours sur place en attendant le recours des Forces amies », peut lire sur fama.ml

Protestation contre les accidents sur la route de Kabala : Une manifestation des étudiants violemment réprimée par la police 

La colère des étudiants ne retombe pas au Centre universitaire de Kabala à cause des accidents dramatiques au cours desquels certains de leurs camarades perdent la vie. L’Association des élèves et étudiants du Mali a décrété une grève de 72 heures pour protester contre ces accidents causés par les camions bennes de transport de sable, très fréquents sur cette voie. L’AEEM interpelle ainsi les plus hautes autorités afin qu’elles prennent leurs responsabilités. Dans le cas contraire, les étudiants demandent purement et simplement la fermeture de l’université de Kabala.

Cette manifestation pacifique de l’AEEM dénonçant ces accidents a été violemment réprimée par la police à l’entrée du Pont de Badalabougou. Les policiers ont renversé les motos des étudiants avant de saisir d’autres engins à deux roues. Il nous revient aussi que certains manifestants ont été interpellés.

Rassemblées par la Rédaction

 

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