Les quatre axes prioritaires du gouvernement SBM

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Situation de Gao : La position ambiguë de Souméilou Boubeye Maiga
Soumeïlou Boubeye Maïga

Le Conseil des Ministres du nouveau gouvernement dirigé par le PM Soumeylou Boubèye Maiga, s’est réuni en session ordinaire, le vendredi 05 janvier 2018 dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba sous la présidence de M. Ibrahim Boubacar KEITA, Président de la République. A l’ouverture de cette session, le Président de la République a  fixé les axes prioritaires de l’action gouvernementale. Il s’agit de la poursuite de la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation issu du processus d’Alger, de  l’endiguement de l’insécurité grandissante dans le centre du pays, la satisfaction de la demande sociale par l’accélération de la mise en œuvre du Programme Présidentiel d’Urgences Sociales et l’organisation d’élections transparentes, crédibles et apaisées.

S’agissant de la mise en œuvre de l’Accord, le Président de la République a exhorté les membres du Gouvernement à poursuivre les efforts pour maintenir le climat de confiance entre les parties signataires et à initier un projet de loi sur l’entente nationale pour prendre en charge les propositions de la Conférence d’Entente Nationale.

Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et l’insécurité, le Président de la République a invité les membres du Gouvernement à poursuivre et à intensifier la mise en œuvre de la Loi d’Orientation et de Programmation Militaire et la Loi d’Orientation et de Programmation Sécuritaire. Le Président de la République a demandé le renforcement des structures et des mécanismes nationaux et internationaux mis en place, dont le G5 Sahel et à accélérer sans délai l’opérationnalisation effective du Plan de Sécurisation Intégrée des Régions du Centre.

Concernant la satisfaction des besoins essentiels des populations. Egalement, le Président de la République a exhorté les membres du Gouvernement à poursuivre la mise en œuvre du Programme Présidentiel d’Urgences Sociales qui comporte de vastes chantiers sur la santé, le désenclavement, l’éducation, l’énergie, l’eau et l’agriculture.

Le Président de la République a invité les membres du Gouvernement de tout mettre en œuvre pour l’organisation d’élections libres, transparentes, crédibles et apaisées en tenant compte de la loi sur le genre afin d’assurer la représentativité des femmes aux postes électifs.

Pour la réalisation de l’action gouvernementale, le Président de la République a exhorté les membres du Gouvernement à former une équipe unie et solidaire, animée par le souci de l’intérêt supérieur de notre pays.

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 «Mme Dembélé Ouleymatou Sow n’est pas autorisée au nom de la CAFO à tenir une Assemblée» dixit Mme Keita Fanta Sissoko, présidente par intérim de la CAFO

 

Suspendue de toute activité de la CAFO depuis 2010, Mme Dembélé Ouleymatou Sow a organisé le samedi 30 décembre 2017, au nom de la CAFO, une Assemblée générale élective qui la porta à la tête de cette association. La présidente par intérim de la CAFO, Mme Keita Fanta Sissoko, entourés des autres membres de son bureau a animé le vendredi 5 janvier 2018 au siège de ladite association une conférence de presse pour parler sur l’état des lieux de l’association. D’entrée de jeu, Mme Keita Fanta Sissoko a fait savoir que Mme Ouélématou Sow n’est pas la présidente de la CAFO et que son assemblée est nulle et de nul effet sur la vie de l’association. «Suite à la réunion extraordinaire de son bureau exécutif national tenue le mardi 6 avril 2010 et en application des dispositions de son règlement intérieur, la CAFO informe l’ensemble de ses partenaires et alliés ainsi que l’opinion nationale et internationale que la secrétaire générale de la CAFO, Mme Dembélé Ouleymatou Sow est suspendue de ses fonctions à compter de cette date et ce, jusqu’à la prochaine Assemblée générale nationale», peut-on lire dans la lettre adressée à Mme Dembélé pour sa suspension. Comme pour dire qu’elle n’a pas la qualité pour convoquer une Assemblée générale de la CAFO et que son élection n’est pas reconnue par les instances de l’association. Concernant l’Assemblée générale proprement dite de la CAFO, Mme Keita Fanta Sissoko fera savoir que la date du 31 janvier 2018  a été donnée comme date buttoir, pour le renouvellement des structures de base. «L’Assemblée générale élective pour la mise en place d’un nouveau Comité exécutif national de la CAFA, sera convoquée courant février 2018», dit-elle. Mme Keita ajoutera en outre que Ouleymatou Sow a tenu son Assemblée générale pas avec toutes les femmes du Mali, mais avec celles de sa Fédération et d’autres prises un peu partout dans les rues de Bamako et ailleurs.

Pour rappel, les raisons de la suspension de Mme Dembélé Ouleymatou Sow de la CAFO sont, entre autres, le fait qu’elle mettait le discrédit sur la CAFO au profit de sa fédération, sa concurrence ouverte contre la CAFO, son refus de se conformer aux décisions de l’association. A celles-ci, il faut ajouter les agressions verbales, et sous sa conduite, un groupe de femmes non membres de la CAFO a envahi le siège de l’association avec intention d’agression. C’est face à cette situation hautement néfaste à la cohésion du mouvement associatif féminin et à la promotion féminine que le bureau exécutif national de la CAFO a décidé de prendre ses responsabilités en la suspendant de ses fonctions depuis avril 2010.

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19ème session du Conseil d’Administration de la SOMAGEP

 

La Société Malienne de Gestion de l’Eau Potable (SOMAGEP) a tenu le 28 décembre 2017, la 19ème session de son conseil d’administration. C’était sous la présidence du Prof. Younouss Hamèye Dicko, Président du Conseil d’Administration de la SOMAGEP. On notait aussi la  présence du directeur général de la SOMAGEP, M. Boubacar Kane et des autres administrateurs de la société. Les travaux de cette session portaient principalement sur l’examen et l’approbation des budgets prévisionnels d’exploitation et des investissements pour 2018, l’état d’exécution du budget 2017 au 3 juin 2017, la situation financière de la société au 30 septembre 2017. Pour le Président du conseil d’administration, Pr Younouss Hamèye Dicko, les projets de budgets 2018 ont été élaborés dans le but d’atteindre les objectifs assignés à la société dans les contrats d’affermage et de performance. Selon lui, ces objectifs ambitieux visent à assurer une évolution permanente et pérenne du secteur de l’eau de potable, à garantir la continuité du service et améliorer la qualité des prestations à la clientèle. Ainsi, le PCA a souligné que l’année 2018 sera surtout marquée par la mise en œuvre du Programme Présidentiel d’Urgences Sociales. Ce qui se traduira, entre autres, par la reprise et l’intégration du périmètre de concession d’au moins 56 nouveaux centres constitués de tous les chefs-lieux de cercles et de villes frontalières. Aussi, il a fait savoir que comme en 2017 les régions du nord vont connaitre les effets des projets de réhabilitation des infrastructures qui sont en cours d’exécution. De même, l’entreprise poursuivra en 2018 les programmes déjà entrepris en 2017, notamment en matière d’augmentation du taux d’accès à l’eau potable à travers la réalisation de 91 mille branchements sociaux dans la capitale et les villes comme Sikasso, Koutiala, Kayes et Kati dans le cadre des projets d’appui au programme Sectoriel Eau et Assainissement et de Kabala. Par ailleurs, le PCA a expliqué que les populations des villes nouvellement intégrées, telles que Koro, Bankass, Niono et Dioro bénéficieront de 900 branchements sociaux. S’agissant du budget d’exploitation, le PCA dira que le budget d’investissement repose sur les besoins de renforcement et de renouvellement des moyens de production et de distribution de l’eau potable ainsi que d’autres besoins. En ce qui concerne les budgets prévisionnels de 2018, il a déclaré que les besoins d’investissement sont arrêtes à la somme 12,80 milliards de FCFA et qu’ils seront entièrement financés sur fonds propres et à travers les concours bancaires.

En ce concerne le budget d’exploitation prévisionnel, il affiche un chiffre d’affaires de 30,38 milliards de FCFA avec comme principales composantes les ventes d’eau, les travaux remboursables, les frais de locations et d’entretien compteurs. Selon le PCA, les produits d’exploitation sont estimés à 30,97 milliards de FCFA, soit une hausse de 14,69% par rapport aux projections à fin décembre 2017. Pour les charges d’exploitations, elles sont estimées à 32,40 milliards de FCFA, soit une hausse de 17,32% par rapport aux projections à fin décembre 2017. Ceux-ci dégagent un résultat d’exploitation prévisionnel avant impôts pour l’exercice 2018 de -2,67 milliards de FCFA.

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Le CSDM fait des dons à la MACA et rend visite au Doyen de la Communauté malienne du District d’Abidjan

 

Selon nos sources, dans le cadre de son programme d’assistance aux détenus et de solidarité aux personnes âgées, le Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne de Côte d’Ivoire (CSDM-CI) a initié, en  décembre 2017, une visite d’une grande portée. C’était à la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan (MACA) ainsi qu’au domicile du Doyen de la communauté malienne du District d’Abidjan, dans la commune d’Abobo. Le Consul Général du Mali à Abidjan, M. Missa TRAORE, assisté du Conseiller à la Communication de l’Ambassade du Mali à Abidjan, a dirigé la délégation du Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne de Côte d’Ivoire (CSDM-CI) lors de ces deux visites. Messieurs Lassana CISSOKO et Lacina SERY, deux responsables de cette association, y ont également pris part.

Au cours de cette tournée, le Consul Général, M. Missa TRAORE et le Président du CSDM, M. Nouhoum DIALLO, se sont entretenus avec les responsables de la prison, sur les conditions carcérales des 234 présumés maliens détenus à la MACA, dont 90 en détention préventive. Aussi, ils ont eu un échange avec certains détenus au nombre de dix-sept dont trois femmes. Des messages d’apaisement et de réconfort ont été délivrés par la délégation. Après ces différentes rencontres, il a été procédé à la remise de vivres dont une tonne de riz et une somme symbolique.

La deuxième étape de la visite a concerné le domicile du doyen malien, M. Kandi dit Mamadou TOLO, âgé de 115 ans, né en 1902 à Berda, dans le Cercle de Koro. Cette visite de courtoisie de la délégation au doyen s’inscrivait dans le cadre du mois d’octobre, consacré à la solidarité et la lutte contre l’exclusion. La cérémonie s’est déroulée en présence d’une foule nombreuse et des responsables communautaires des dix communes d’Abidjan. Nos sources indiquent que tour à tour, le Président du CSDM -CI, le Consul Général et le doyen d’âge se sont succédé dans la prise de parole pour témoigner l’excellence des relations de collaboration entre les représentations diplomatiques et consulaires et la communauté malienne et entre celles-ci et les associations fédératives implantées sur le territoire national. Des témoignages et des bénédictions pour le Mali ont mis fin à cette importante cérémonie empreinte de convivialité.

Au terme de la visite, la délégation a formulé un certain nombre de suggestions aux autorités pénitentiaires, à savoir, la possibilité de l’envoi d’une mission conjointe de Bamako, composée des ministères en charge de la sécurité et des maliens de l’extérieur, aux fins d’identification et de reconnaissance des détenus présumés maliens, l’accélération du jugement et la possibilité de purger leur peine à Bamako. Mais en attendant cette mission, le Consul Général a sollicité que lui soient communiqués les motifs de condamnation des détenus et d’arrestation de ceux qui attendent impatiemment leurs jugements. Cet élan de solidarité du CSDM-CI mérite d’être soutenu et encouragé car il rentre dans le cadre de la protection et de l’assistance de nos compatriotes en situation difficile et de précarité.

La Rédaction

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