Quand l’histoire se répète à l’ex INRSP

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Rebaptisée INSP avec l’avènement des textes qui la régissent actuellement, l’ancienne INRSP était au cœur des convoitises en même temps que l’hôpital Gabriel Touré. En atteste la décision du Conseil des ministériel afférente à la destitution de son Directeur général, le Professeur Akori Ag, au profit du Colonel Guediouma. Seulement voilà : le changement intervient dans la foulée d’élogieux et enviables résultats obtenus par le directeur limogé, en termes de rentabilisation de la Covid-19 mais aussi d’amélioration des conditions de travail du personnel au cœur de la lutte contre la pandémie. Avec une manne générée par le Covid-voyage et la régularisation des salaires, le remplaçant du Professeur Akori devrait plus dormir sur les lauriers de son prédécesseur qu’affronter des défis. C’est un destin que le désormais ancien Coordinateur de la riposte anti-coronavirus partage avec un autre ancien Directeur de l’ex INRSP. Il s’agit du Professeur Sine Bayo sacrifié en son temps pratiquement dans les mêmes conditions et contraint à l’abandon d’un bébé qu’il avait personnellement conçu et entretenu.

Un nouveau report des congrès de l’Adema consommé

C’est une triste évidence. Après plusieurs reports, un autre ajournement s’ajoute désormais à la série d’avortements au grand dam des Abeilles qui se morfondent d’attente de connaître enfin l’issue de leurs différentes assises : celles du parti et de ses deux mouvements affolés. On n’en sait que trop sur les préparatifs des congrès des jeunes et des femmes de la Ruche, mais pour le renouvellement de son Comité exécutif les préalables restent en souffrance pour 1/3 au moins des tâches. Ce sont en effet les proportions dans lesquelles les sections du PASJ ne sont pas encore renouvelées. Conséquence : la direction sortante s’en retrouvée confrontée à une réelle gageure quant à s’entendre sur une date fixe pour la tenue d’assises annoncées à la fin du mois écoulée comme ultime échéance. C’est peut-être l’ajournement de trop qui pourrait avoir brisé tous les espoirs de renouvellement du CE -Adema avant la présidentielle. Les organisateurs évoquent par ailleurs des difficultés financières, mais il n’est pas exclu non plus que la situation fasse l’affaire de projets politiques dont les angles demandent d’être arrondis davantage.

La Cité des 333 Saints sera-t-elle CIRA ?

L’opportunité de la question réside dans les chamboulements récemment survenus au sein du parti politique majoritaire à Tombouctou. Le RPM y a perdu en effet son principal maître à tisser et naguère encore homme à tout faire. L’ancien ministre Baba Moulaye Haïdara, il s’agit de lui, a choisi d’abandonner le hangar du Tisserand quelques semaines seulement après que les responsables régionaux de ce parti ont juré de lui rester fidèle et à quelques encablures d’élections générales déjà rythmées par les positionnements et les manifestations d’instinct de survie politique. Interrogées sur les motivations de sa démarche ainsi que sur son point de chute, l’ancien secrétaire aux infrastructures du

BPN-RPM a évoqué des raisons personnelles pour la première question et battu en touche pour la seconde même s’il finira sans plus tard dans l’escarcelle de Seydou Coulibaly de CIRA. Il a par ailleurs indiqué que c’est en parfaite intelligence avec les militants de base que sa décision a été prise. Il est donc loisible d’en déduire que le RPM de Tombouctou pourrait basculer vers sa destination. En tout cas, à en juger par certains signaux depuis nos satellites, les troupes sont en train d’être travaillées au corps au profit de Benkan de Seydou CIRA.

Il se susurre par ailleurs que le glas sonne dans le même sens vers un autre grand démissionnaire de Goundam, l’ancien député Oumar Sididjé Traoré.

Rectificatif

Lors de notre émission « Le Débat politique » en date du .., nous recevions sur ce même plateau et en direct l’ex PDG de l’ACi, Mamadou Tiéni Konaté, au sujet de la gestion de l’ACI et plus spécifiquement de la vente des bâtiments publics, entre autres. C’est en évoquant les péripéties de la gestion antérieure à la sienne que notre invité et interlocuteur a nommément désigné le promoteur immobilier Baba Maiga comme l’un des responsables de la déliquescence de l’ACI ainsi que de tracasseries judiciaires infligées à son PDG. Nos recoupements et investigations n’ayant permis de déceler ni la justesse ni la véracité des allégations de M Konaté, notre interlocuteur, nous sommes tenus de présenter nos sincères excuses à Monsieur Maiga, promoteur de des entreprises SOAD et Batico pour le tort qu’ont pu lui causer des propos de qui ne reposent visiblement sur aucune preuve factuelle.

Il y a lieu de préciser par ailleurs que notre présentateur n’est pas l’auteur desdites allégations et que Kledu n’en assume la responsabilité légale qu’en tant que diffuseur, conformément à la législation en vigueur au Mali.

Rassemblées par la Rédaction

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