Protégeant son chef de cabinet : Le ministre Mamadou Hachim Koumaré asphyxie les BTP

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Mamadou Hachim Koumaré - connaissance
Mamadou Hachim Koumaré: Mministre de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement

Le libéralisme économique fait du secteur privé le moteur du développement économique et social ; beaucoup d’entreprises, notamment celles du secteur des Btp sont sur le point de fermer boutique à cause de la gestion faite du dossier des impayés de l’Ageroute par le département de tutelle. Toute chose qui est contraire à l’esprit de création d’emplois prôné par le président de la République.

L’Ageroute doit aujourd’hui plus d’un milliard de nos francs à des entreprises pour des travaux exécutés de 2009 à 2012, mais non encore payés. Vraisemblablement, l’argent qui devait servir à les payer a été utilisé à d’autres fins par le directeur de l’Ageroute de l’époque, à savoir Abdoulaye Yaya. Selon les informations reçues, la solution à ce problème n’est pas pour demain, et le paradoxe est que les mêmes responsables qui sont concernés par cette affaire sont appelés au cabinet du Metd avec la bénédiction de l’actuel ministre. N’est-il pas temps de situer les responsabilités ?

 

Tombouctou :

Un groupe armé tente d’enlever un colonel de l’armée malienne

En marge d’une rencontre intercommunautaire à Agouni, 30 km au nord de Tombouctou, une patrouille du Mouvement Arabe de l’Azawad (MAA) a tenté d’enlever un colonel de l’armée malienne, selon un conseiller à la mairie de la commune de Salam. Le colonel de l’armée, Hahaly Ould Mohamed Lehbib, était venu pour participer à une rencontre communautaire au nord de Tombouctou lorsque des hommes armés du MAA ont tenté de l’enlever. « Nous étions sur le point de démarrer la rencontre intercommunautaire lorsqu’une patrouille du MAA a débarqué sur le lieu. Les hommes du MAA ont tenté d’arrêter le colonel Hahaly, mais les notables de la société civile présents se sont interposés à cette arrestation », a dit un conseiller communale de la mairie de Salam. Les hommes du MAA ont fait des tirs de sommation avant de se retirer.

 

Forum international sur la paix et la sécurité

IBK invite la communauté internationale à trouver une solution au cas libyen

Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, à Dakar au premier Forum international sur la paix et la sécurité en Afrique, a appelé mardi la communauté internationale à mettre fin à l’instabilité dans le sud libyen, «guêpier» et «marché fabuleux d’armes à destination de nos pays». «La source, c’est là-bas, dans le sud libyen», a déclaré M. Keïta, évoquant les convois d’armes interceptés et se demandant «combien avaient pu passer sans qu’on le sache et combien pourraient passer encore sans la vigilance quotidienne de Barkhane?», le dispositif militaire français dans le Sahel.

 

 

Libération de serge Lazarevic :

Le président IBK brise le silence en menaçant les jihadistes libérés

C’est la première fois qu’il s’exprime depuis la libération de l’otage français, Serge Lazarevic, et le président Ibrahim Boubacar Keïta joue la fermeté. Il a annoncé en exclusivité sur RFI que les quatre hommes sortis de prison en échange du Français seront traqués où qu’ils soient. Les armées malienne, française et nigérienne mettront tout en œuvre pour les retrouver, selon le chef de l’Etat malien.

Le président malien a dit toute sa détermination à poursuivre « ces hommes-là qui se sont rendus coupables d’une telle ignominie, où qu’ils se trouvent ». Il associe à cette traque les autorités françaises et nigériennes, « C’est un devoir », a-t-il ajouté. Comme quoi, le président Ibrahim Boubacar Kéita cherche à se dédouaner, suite au choc que la libération de ces terroristes a créé au sein de la population malienne.

 

 

violences faites aux femmes :

Les députés à l’avant-garde du combat

Un atelier d’information et de formation sur les instruments internationaux et régionaux et le cadre législatif pour éliminer les violences faites aux femmes et aux filles s’est tenu dans la salle Mahamane Alassane Haïdara de l’Assemblée nationale, le vendredi 12 décembre 2014. Présidée par le 2ème vice-président de l’Assemblée nationale, Amadou Thiam, qui avait à ses côtés la présidente du Réseau des parlementaires contre les violences faites aux femmes, Mme Fomba Fatoumata Niambaly. Dans son intervention, le 2ème vice-président de l’Assemblée nationale a déclaré que la violence à l’égard des femmes a été définie par l’Assemblée générale des Nations Unies comme «  tout acte portant un préjudice physique, sexuel ou psychologique, dans la sphère privée comme dans la sphère publique». La présidente du Réseau des parlementaires maliens pour la lutte contre les violences faites aux femmes, a rappelé que les violences commises sur les femmes et filles sont un phénomène de société qui est répandu partout dans le monde. La communauté internationale, dira-t-elle, s’est engagée à protéger les droits et la dignité des hommes et des femmes via de nombreux traités et engagements politiques. Elle a souligné que pour lutter contre ces violences faites aux femmes, il importe de mettre en place un cadre juridique adapté avec des institutions fortes et des programmes appropriés. Cet atelier de deux jours s’est achevé avec des recommandations formulées par les participants à l’intention des décideurs, des parlementaires pour une meilleure protection des femmes et des filles contre les violences qui leur sont faites au quotidien.

La Rédaction

 

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