Prorogation du mandat des députés : Des voix s’élèvent pour dénoncer…

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Manifestation de colère contre la prolongation du mandat des députés à l’Assemblée nationale. Alors que la Cour constitutionnelle donne son quitus pour cette prolongation, une partie de l’opinion dénonce « une violation de la Constitution » et appelle à l’organisation d’élections législatives dans un bref délai. La manifestation, le lundi dernier, devant l’Assemblée nationale et initiée par l’Association du Parlement Populaire du Peuple (PPP) a été dispersée par les forces de sécurité. La Cour constitutionnelle a approuvé la prorogation du mandat des députés jusqu’au 2 mai 2020. Les neuf « sages » de l’institution ont déclaré recevable la requête du Premier ministre. Selon eux, cette prorogation est « conforme à la Constitution ». Cette décision de la Cour a suscité des réactions au sein de l’opinion publique. Si pour certains, elle est anticonstitutionnelle, d’autres rejettent cette prorogation. Et promettent de poursuivre les contestations. Dans un arrêté en date du 28 juin 2019, la Cour constitutionnelle a décidé de proroger la 5ème législature de l’Assemblée nationale. C’est la deuxième fois que cette haute institution prolonge le mandat des députés. La première est intervenue en octobre dernier, dans sa note, elle invoquait des « raisons de force majeure ».

Cette décision de la Cour constitutionnelle intervient au lendemain du vote de 123 députés pour, zéro contre et 19 abstentions. Pourtant, certains constitutionnalistes estiment que cet avis favorable de la Cour viole en l’espèce la Constitution. Même s’ils considèrent utile et inévitable pour réguler les institutions et empêcher de gouverner par ordonnance.
La décision de prorogation a créé des incompréhensions et des frustrations au sein de l’opinion publique.

Tessit :

La foire de la localité toujours fréquenté

Les forains burkinabés continuent à fréquenter la foire de Tessit malgré l’arrêt des véhicules sur l’axe Markoye-Tessit. Ils utilisent les motos pour se rendre à Tessit. Selon eux, l’utilisation des motos n’est pas sans risque. Car en plus des braquages dont ils sont souvent victimes, ils peuvent être considérés comme des assaillants par les armées du Burkina Faso et du Mali.

Koulikoro :

Affrontement entre jeunes et policiers

Violent affrontement, le 2 juillet  dernier,  à Koulikoro entre les éléments du camp militaire du Centre d’instruction Boubacar Sada Sy et des jeunes du quartier Koulikoro Ba. L’incident, selon des sources locales, a fait plusieurs blessés. Les mêmes sources indiquent que c’est une histoire de femme qui serait à l’origine de cet incident malheureux qui a agité ce quartier durant presque toute la nuit. La police et la gendarmerie sont intervenues pour calmer la tension.

Kadiolo :

Inauguration d’infrastructures scolaires

Inauguration, en début de semaine, à Diou dans le cercle de Kadiolo, d’infrastructures scolaires. Elles sont composées de trois salles de classe, un bureau équipé et deux blocs de trois latrines. Ces infrastructures, entièrement financées par l’ANICT, permettront de renforcer la capacité d’accueil de l’école. La cérémonie s’est déroulée en présence du directeur du Centre d’animation pédagogique de Kadiolo.

Niger :

Un camp militaire (encore) attaqué

Des individus lourdement armés ont attaqué le camp militaire d’Inatès (Département d’ Ayerou, dans la région de Tillabéry), à quelques kilomètres de la frontière malienne. Selon un communiqué officiel du ministère de la Défense nationale, publié le mardi 2 juillet dernier, le bilan de l’attaque est de 18 soldats et 4 portés disparus. De sources sécuritaires et locales confirment également d’importants dégâts matériels et plusieurs véhicules emportés par les assaillants. Le ministère de la Défense a aussi annoncé dans son communiqué, qui détaille le déroulement de l’attaque, que plusieurs terroristes ont été « neutralisés », sans donner de chiffres. Cette attaque intervient après celle de Tongo-Tongo qui a fait officiellement 27 morts dans les rangs des forces nigériennes toujours la même zone.Inatès a déjà été attaquée à plusieurs reprises par les groupes armés qui pullulent dans la région frontalière du Mali.

UEMOA :

Le gouverneur de  la BCEAO plaide pour une croissance de qualité

Pour l’année 2019, la croissance économique est projetée par la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) à 6,7% contre une réalisation de 6,5% en 2018. Face à la presse, le mercredi 12 juin 2019 à Dakar, au terme de la deuxième réunion ordinaire au titre de l’année du Comité de Politique Monétaire (CPM), le gouverneur de l’institut d’émission a analysé cette projection. M. Tiémoko Meyliet Koné a fait part des recommandations faites aux Etats pour construire une croissance de qualité.

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