Promotion des Maliens au sein des organisations internationales : La diplomatie malienne pour passer la rampe!

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Une des missions d’une  diplomatie forte est la promotion de l’image du pays à l’extérieur, une autre est la promotion des cadres locaux afin de leur permettre d’accéder à des postes électifs dans les organisations internationales. Sous Amadou Toumani Touré, plusieurs cadres maliens ont eu la chance d’être élus à des postes prestigieux dans les organisations internationales. Et de nos jours, d’autres sont en lice pour des postes électifs, comptant sur l’appui conséquent de la diplomatie malienne. Peut-on espérer sur la victoire ?

Durant ces dix dernières années, et plus précisément sous le régime de l’ancien président Amadou Toumani Touré, plusieurs cadres maliens ont été élus à des postes électifs ou promus à des postes prestigieux dans les organisations internationales à travers l’Afrique et dans le monde. Toute chose qui est la résultante des efforts diplomatiques de promotion des cadres maliens à l’extérieur sous le régime d’ATT.

De nombreux cadres maliens  ont eu la chance d’être élus à des postes prestigieux et font la fierté de leur pays. Pas seulement, en raison de leur carrure, mais surtout grâce à la pression diplomatique des plus hautes autorités.

Il s’agit entre autres de Michel Sidibé à l’ONUSIDA, Hamadoun Touré à l’Union Internationale des Télécommunications(UIT), Soumaila Cissé à la tête de la Commission de l’UEMOA, Bassary Touré à la vice-présidence de la BOAD, Me Soyatta Maïga à l’organisation des Droits de l’Homme, pour ne citer que ceux-là.

Et de plus en plus, les Maliens font  acte de candidature pour des postes électifs dans les organisations internationales.

Pour ce faire, ils doivent s’adosser à une diplomatie forte qui saura les appuyer comme il le faut.

Hamane Niang élu à la tête de la FIBA-Afrique !

Candidat au poste de président de la FIBA-Afrique, notre compatriote Hamane Niang a été élu la semaine derrière à la tête de cette organisation créée en 1961, pour un mandat de cinq ans.

Un honneur pour toute une nation qui s’est réjouie qu’un de ses fils ait été élu, pour la première fois, à la tête de cette instance suprême du basketball africain composée par les fédérations africaines de basket-ball.

Une organisation fondée au Caire le 11 juin 1961 avec au départ douze pays fondateurs. I s’agit de  l’Egypte, le Maroc, l’Ethiopie, le Soudan, le Togo, la Rhodésie du sud, la Sierra Leone, le Ghana, la Guinée, la Lybie, le Mali et la Haute Volta (actuel Burkina Faso).

Un regroupement qui a permis l‘apparition, en 1962, du premier championnat  d’Afrique des nations de Basket-ball.Aujourd’hui, la FIBA-Afrique regroupe plus de cinquante fédérations africaines affiliées.

L’élection de l’ancien président de la fédération malienne de Basketball, ancien président de la commission finances de la FIBA –Afrique et ancien ministre de la Jeunesse et des Sports sous Amadou Toumani Touré a été saluée à tous les niveaux par les Maliens qui l’ont traité de  fierté nationale.

Ce qui lui a permis d’avoir droit à un accueil populaire à l’aéroport international de Bamako-Senou à son retour au pays.

Pr Dioncounda Traoré et Dr Traoré Fatoumata Nafo, deux candidatures à soutenir !

D’autres candidatures des concitoyens à des postes électifs dans les organisations internationales sont à l’ordre du jour. Il s’agissent de celles de Dr Traoré Fatoumata Nafo pour le poste de Directeur-Afrique de l’OMS et de Pr Dioncounda Traoré au poste de Secrétaire général de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).

La première a été ministre de la Santé puis des Affaires sociales, de la Solidarité et des Personnes âgées de 2000 à 2002 au Mali. Aussi, elle a une très riche expérience dans les domaines de la santé maternelle et infantile, la lutte contre le paludisme et le renforcement des systèmes de santé au Mali.

Le second s’appelle Pr Dioncounda Traoré, candidat à la succession d’Abdou Diouf à  la tête de l’OIF.

Cette candidature  annoncée par nos confrères de Jeune-Afrique et confirmée par le gouvernement du Mali et l’entourage de l’ancien président de la République sous la transition. Mais, l’intéressé lui-même ne s’est pas encore prononcé sur la question publiquement.

Et pour être élu, ces candidats ont tous besoin de  bénéficier de l’appui de la diplomatie malienne pour pouvoir se retrouver à ces postes, si l’on sait qu’ils font face à d’autres candidatures solidement appuyées à plusieurs niveaux. C’est le cas de l’ancienne Gouverneure générale du Canada, Michaelle Jean qui est aussi candidate au poste de secrétaire générale de l’OIF.

G. Diarra

 

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