Du lundi 1er au vendredi 5 juillet 2013, l’Association des journalistes pour la paix et la non-violence (AJPV) ont organisé à Ségou un atelier de formation des journalistes pour la promotion de la paix. Aux termes des travaux, les participants se disent prêts pour l’une de leurs missions qui est la promotion de la paix.
L’Association des journalistes pour la paix et la non-violence (AJPV) a organisé 5 jours de formation pour le renforcement des capacités des journalistes en technique de recherche et traitement d’information pour une amélioration de la qualité de leurs articles en faveur de la paix.
Les 5 jours de formation ont permis aux participants venus de Bamako, des régions de Mopti, Tombouctou, Gao et Ségou de mieux comprendre le rôle et l’importance du journaliste pour la promotion de la paix.
Ces 5 jours de formation ont permis aux participants d’aborder plusieurs sujets comme le rôle des médias dans la résolution des conflits et la promotion de la démocratie ; la charte sur la sécurité des journalistes en zone de conflit et de tension ; la collecte et traitement des informations en temps de paix et de conflit ; médias de paix et de haine et la problématique des droits humains et la viabilité des médias comme facteur de vulnérabilité des médias. Aussi des précisions ont été données sur la manipulation de l’information.
Aux termes de l’atelier, les participants se disent désormais mieux outiller en technique de recherche d’information et leur traitement en temps de conflit. Aussi trouvent-ils cet atelier permettra d’améliorer la qualité de leur article en faveur de la paix. Ils invitent l’AJPV à promouvoir ce genre d’initiative pour une bonne formation des jeunes journalistes.
Quant au président d’honneur, Sadou Yattara, il a invité l’ensemble des participants à mettre en pratique les connaissances acquises lors de ces 5 jours de formation pour la promotion de la paix. “Après cet atelier, je vous invite tous à se considérer comme un contingent pilote pour la promotion de la paix”, invite-t-il.
Le président de l’AJPV, Alhassane Maïga, a félicité l’ensemble des participants ainsi que les partenaires qui ont contribué à l’organisation de cet atelier et a assuré que cette formation des journalistes pour la promotion de la paix ne sera pas la dernière.
Youssouf Coulibaly
Info-matin interim
Changement à Info-Matin
1. Par décision de l’actionnaire unique, le 15 mai 2012, devant notaire, la dénomination de la société éditrice (Agence Mali Médias) du quotidien Info-Matin a changé. La société prend désormais la dénomination “Info-Matin” par abréviation IM-SARL.
2. Le directeur de publication Sambi Touré ayant été nommé chef du pôle médias à la direction de campagne du candidat IBK, aussi, pour le temps de la campagne de l’élection présidentielle, les pouvoirs :
– De gestion et d’administration sont délégués à Seydina Oumar Diarra qui devient directeur général par intérim de la société Info-Matin (IM-SARL)
– De la rédaction sont confiés à Bertin Dakouo, qui devient directeur de publication par intérim et à Mohamed Diawara, rédacteur en chef par intérim.
3. Les numéros d’appel d’Info-Matin seront désormais :
Orange : 91 63 63 63/91 64 64 64
Malitel : 69 90 90 90/69 99 99 99
sécurité routière
Les femmes de la Fénacof outillées
Informer et sensibiliser les femmes de la Fédération nationale des collectifs d’organisations féminines du Mali (Fénacof/Mali Nyèda Kura), tel était l’objet d’une journée organisée le jeudi 4 juillet 2013 à la Maison des aînés.
La journée de lancement des activités d’information et de sensibilisation des femmes de la Fénacof/Mali Nyèda Kura sur la sécurité routière a été organisée en partenariat avec l’Anaser pour contribuer à améliorer la participation des femmes à la gestion de la problématique de l’insécurité routière au Mali.
Elle a contribué à renforcer les capacités de 200 femmes de la Fénacof/Mali sur l’insécurité routière, ses méfaits et conséquences et les stratégies pour les circonscrire. Ces dernières sont désormais capables de prendre tout aussi les initiatives à l’endroit de la jeunesse pour leur meilleure protection contre ce fléau.
A l’ouverture des travaux, la représentante du ministre de la Famille, de la Promotion de la femme et de l’Enfant, Mme Haïdara Assétou Sango, a expliqué que la problématique des accidents de route demeure aujourd’hui une situation grave qui doit alerter tout citoyen.
Au constat, le nombre des accidents de la circulation ne cesse de croître dans les agglomérations de notre pays, portant ainsi un coup drastique à la vie des populations ainsi qu’au développement économique du pays.
A en croire Mme Haïdara, d’année en année, les accidents enregistrent un nombre important de morts et de blessés parmi lesquels les victimes de traumatismes crâniens. Il est à noter que les jeunes sont les victimes majoritaires des accidents. D’où l’importance de la journée quand on sait que les femmes peuvent être les meilleurs relais auprès des enfants.
Selon la présidente de la Fénacof/Mali, Mme Dembélé Oulématou Sow, au regard du nombre d’accidents avec son corollaire de pertes en vie et de blessures graves, nous les mamans, femmes de la Fénacof/Mali, combattantes chevronnées pour le développement durable du Mali se sont vues interpellées par cette problématique sérieuse et prenons l’engagement solennel de nous investir et ce, de façon pérenne, dans la gestion de ce problème qui détruit notre jeunesse et engendre la disparition des bras valides.
“Nul n’ignore le rôle et la place de la femme dans notre société ainsi que son impact sur les enfants. Ce rôle est aussi important dans la surveillance, le contrôle et l’éducation de la jeunesse et surtout dans les conseils qu’elles prodiguent à cette dernière afin qu’elle puisse mieux se tenir partout où qu’elle se trouve”, a ajouté la présidente de la Fénacof/Mali.
A. D.