Le projet de révision constitutionnelle prévoit un rôle simplement honorifique du Premier ministre, le président de la République devant définir et assumer la Politique gouvernementale. En l’état ce serait bien sûr inconcevable. Mais si le Chef de l’Exécutif allait au bout de sa logique, en donnant le pouvoir à l’Assemblée Nationale de le démettre, alors le problème serait résolu. Mais s’attribuer les prérogatives du Premier ministre et ne pas se soumettre à une sanction possible de l’Assemblée Nationale s’appelle tout simplement la ‘’symphonie inachevée’’, droits et devoirs allant forcément ensemble.
A.D
Où était la MINUSMA ?
En voyant la Minusma tenter la médiation entre les partisans du « oui » et ceux du « non » au projet de révision constitutionnelle, on ne peut s’empêcher de lui demander : « Mais où étiez-vous quand la CMA refusait d’honorer ses engagements contenus dans l’Accord d’Alger ?». Maintenant que c’est le peuple qui dit non à quelque chose qui n’intéresse que cette CMA, la Minusma joue au bon Samaritain. Les Maliens sont indignés mais pas du tout surpris par l’attitude de la Minusma qui n’est que le bras exécutif d’un complot ourdi par les puissances occidentales, avec la France en tête. Il ne faudrait aucunement que les partisans du Non se laissent attendrir par le discours mielleux d’une force qui n’a jusque-là rien fait de bon pour les Maliens.
Le Point
D’ailleurs qu’à faire la minusma dans les affaires qui ne concernent qu’exclusivement les Maliens. Qu’elle se trouve une autre occupation, et s’il n’ y en a pas qu’elle s’éclipse de la vie des Maliens.Nous saurons débrouillés notre crise.
D’ailleurs qu’à faire la minusma dans les affaires qui ne concernent qu’exclusivement les Maliens. Qu’elle se trouve une autre occupation, et s’il n’ y a pas qu’elle s’éclipse de la vie des Maliens.Nous saurons débrouillés notre crise.
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