Programme d’urgences sociales du président IBK : Qui bloque les primes des enseignants ?

0

La bonne image du programme d’urgences sociales du président de la République risque d’être écornée. Des informations font état du non-paiement des primes promises par l’Etat à des enseignants retenus pour la cause.

Initié par le président de la République, le programme d’urgences sociales dans le domaine de l’Education a concerné plusieurs enseignants qui dispensaient des cours de rattrapages aux élèves des classes d’examens. Et cela, moyennant une prime de 75 000 F CFA  par enseignant. Plus de deux mois après les examens, ces enseignants ne sont toujours pas rentrés en possession de leurs sous. Une situation inadmissible comparée au travail rabattu par ces enseignants pour rehausser le niveau des élèves. La preuve, tous les résultats des examens de fin d’année que ce soit le DEF ou le Bac et autres ont connu un taux d’admission supérieur aux années précédentes. Ce fort taux a été cependant justifié, par les autorités en charge de l’éducation audit programme. Alors, si ce programme présidentiel a fait son effet dans la réussite du taux d’admission, pourquoi bloquer les primes des enseignants qui ont été les principaux acteurs de cette réussite ? «Nous courrons toujours derrière nos primes promises par l’Etat» nous ont confié plusieurs enseignants concernés par ce fameux programme présidentiel.  Et pourtant des assurances leur avaient été données lors de la correction des épreuves du DEF 2017 au Lycée Askia Mohamed de Bamako, que ces primes seront payées dès la fin des examens. Si certains responsables syndicaux relativisent cela en disant que ces enseignants seront mis dans leur droit et dans un bref délai, dans la pratique rien ne semble bouger. En un mot, on se rend compte qu’il y a blocage quelque part. Et, les enseignants veulent savoir pourquoi ? Les secrétaires généraux des différents syndicats ont haussé le ton en rencontrant le DCAP de Bamako-coura. Mais, selon nos sources, ce dernier les a envoyé balader à l’académie et cela sans suite. Les enseignants disent également avoir saisi, sans suite, le département de l’éducation nationale à travers plusieurs correspondances. Pour Oumar Fomba, enseignant à Bamako, l’Etat est en train de leur faire tourner en rond alors qu’ils ne réclament que leur droit. Une autre enseignante de Bougouni partage le même sentiment de frustration.  Elle  dit avoir renoncé à son congé de Pâques pour encadrer les élèves et à la fin, elle est là en train de courir derrière son dû. «Je me demande où se situe réellement le blocage?», s’interroge M. Sylla de Koutiala qui affirme être consolé dans un passé récent par un syndicaliste, mais à l’en croire,  rien a bougé jusque-là. «Nous attendons impatiemment ces primes» conclu-t-il.

*******

La BRVM a clôturé le mois d’août 2017 en repli par rapport au mois précédent

Selon les sources de la Bourse régionale des valeurs mobilières, l’indice BRVM 10 a baissé de 2,88 % en passant de 221,88 à 215,50 points. L’indice BRVM Composite, pour sa part, a enregistré un repli de 4,24 % à 239,98 points contre 250,61 points le mois de juillet. La capitalisation boursière du marché des actions s’est chiffrée à 6 168,65 milliards de FCFA contre 6 271,16 milliards de FCFA au mois juillet 2017. Celle du marché obligataire s’est élevée à 2 944,35 milliards de FCFA contre 2 853,12 milliards de FCFA précédemment.

La valeur totale des transactions sur l’ensemble du mois d’août 2017 s’est établie à 19,83 milliards de FCFA pour 69 200 513 titres échangés contre 22,29 milliards de FCFA pour 4 694 963 titres traités au mois de juillet 2017.

Quant aux performances du marché, elle a été marquée par la progression du cours de l’action SICOR CI, avec plus 18,18%, tandis que le titre TOTAL CI affichait un repli de moins 29,63%. Les titres les plus actifs ont été, en volume, ECOBANK TRANSNATIONAL INCORPORATED TG avec 67 907 303 titres transigés et en valeur SONATEL SENEGAL qui a totalisé 7,18 milliards de FCFA de capitaux échangés.

********

ONG HELEN KELLER INTERNATIONAL JOUE SA  PARTITION POUR LE BIEN-ÊTRE DES ENFANTS

L’ONG Helen Keller international en collaboration avec le Ministère en charge de la Santé a organisé, le jeudi 07 septembre 2017 à l’hôtel Radisson Blu, un atelier de restitution  des résultats de mise en œuvre de l’étude du projet PROMIS dans les districts de San et Bla. La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée  par M. Saïdou Guindo, chef de la division santé  au ministère en présence de plusieurs responsables de l’ONG Helen Keller International. Le projet PROMIS est un projet dont le but est la bonne nutrition et la survie des enfants en Afrique subsaharienne (Burkina-Faso, Mali et Sénégal). Le projet vise ainsi la réduction de la prévalence de la malnutrition infantile en intégrant les protocoles de prévention et de traitement à travers les plateformes combinées des centres de santé et du niveau communautaire. D’une durée de deux ans et demi, le projet PROMIS est mis en œuvre par Helen Keller international (HKI-Mali) avec la collaboration de la Direction régionale de la Santé (DRS) de Ségou et les districts sanitaires de San et Bla. Le projet a été financé par le gouvernement canadien et est accompagné d’une étude d’impact recherche conduite par IFPRI. Les objectifs du projet sont entre autres : améliorer les pratiques d’alimentation du nourrisson et du jeune enfant ainsi que l’utilisation approprié de supplément nutritif  à base lipidique (LNS) et  améliorer la couverture du dépistage de la malnutrition aiguë et le référencement vers les structures de prise en charge de niveaux centre de santé et communautaire. Les activités du projet PROMIS sont : la communication pour le changement de comportement ; la distribution de LNS ou  « Fanga Dèguè ». LNS est un supplément d’aliment nutritif à base de lipides distribué aux enfants de 6 à 23 mois. Comme réalisation du projet, Helen Keller international (HKI-Mali) a distribué 23 507 cartons de LNS à une moyenne mensuelle de 13,700  enfants de 6 à 23 mois. A signaler que HKI est active au Mali depuis 1998. Elle appuie le ministère en chargé de la Santé dans le cadre de la lutte contre la maladie tropicale et la malnutrition.

Rassemblés par la Rédaction

Commentaires via Facebook :