Alger veut un accord au Mali. Elle a déjà fixé la cérémonie de signature. Les Touaregs refusent toujours de céder aux pressions algériennes. Le Maroc est appelé dans les prochains jours à apporter un nouveau soutien à ses alliés de l’Azawad.
De nouvelles pressions sur les Touaregs du Mali. Ils sont tenus de signer l’accord de paix d’Alger le 15 mai à l’occasion d’une cérémonie qui sera organisée à Bamako. Une injonction algérienne adressée à la Coordination des mouvements de l’Azawad, soutenue par la France et l’Union européenne.
Alger veut saisir l’Onu contre le MNLA et ses alliés
Alger menace « de saisir les instances internationales concernées au sujet de toute attitude ou action de nature à mettre en péril le processus de paix en cours ». Un message destiné aux trois composantes du CMA et à leur allié le Maroc. Car jusqu’à présent, le royaume reste le seul Etat qui a exprimé publiquement son rejet vis à vis de la manière avec laquelle l’Algérie conduit le dialogue inter-malien.
Les 29 hommes arrêtés dimanche à Gao venaient de Ouéléssébougou
De source sécuritaire à Gao, les 29 hommes arrêtés dimanche 19 avril, venaient de Ouéléssébougou, une localité située à 80 kilomètres de Bamako où ils auraient été « recrutés » pour le compte de groupes jihadistes. D’autres sources doutent cependant de cette hypothèse et notent que les suspects ont été arrêtés au domicile de l’ancien chef d’une milice d’auto-défense pro-gouvernementale ayant finalement créé un mouvement dissident.
Yabiladi