Né le 8 avril 1965 à Tissy, dans le cercle de Niafunké, Dr Allaye Bocoum, est une figure connue du mouvement social et politique malien. Muni de son baccalauréat en série sciences biologiques terminales (SBT) obtenu en 1987 au lycée Bouillagui Fadiga, il dépose ses valises en Russie, où il décrocha en 1993 un master of science à l’Institut international de pharmacie de Pyatigorsk. Il est aussi nanti d’un diplôme d’enseignement de la langue russe – niveau secondaire général -et d’un diplôme programmateur informatique avec mention «excellent» décroché en 1992.
De retour au pays en 1993, il crée en novembre 1994 à Niono son officine «Pharmacie Sorry Bocoum» qu’il gère de main de maître durant quinze ans avant de la transférer à Bamako. Passionné par la gestion des affaires publiques, il adhère le 17 décembre 2007 au parti Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (SADI) dans le Kala (cercle de Niono), parti qu’il quitte plus tard en raison des divergences persistantes.
Le 2 mars dernier, le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga l’a nommé chargé de mission à son cabinet.
Yorosso :
Un homme tue son père
Un terrible drame familial s’est produit à Kiffosso, endeuillant ce village de la commune de Yorosso. Alors que les motivations de l’homme soupçonné d’avoir tué son père et blessé une femme sont pour l’heure inconnues, des habitants ont donné quelques indications sur son profil. « C’est un taiseux, comme on dit. Il est vraiment renfermé. Il ne vit pas comme tout le monde. Il est cinglé. Il est fou »
L’autopsie devrait confirmer que la victime était décédée des suites d’une hémorragie massive consécutive à des blessures multiples occasionnées par des coups de bâton. Son état psychologique étant incompatible avec une garde à vue, il a été ordonné son hospitalisation dans un centre spécialisé.
Juste avant, l’homme a violemment agressé une femme dont la vie ne serait pas en danger. Admise au centre de santé le plus proche, son état de santé s’est beaucoup amélioré.
Bazi-Gourma : Tout perdu en une matinée
Une fumée noire visible à plusieurs kilomètres à la ronde s’élève dans le ciel. Les ruines sont là, occasionnées par une fusillade entre groupes rivaux (Etat islamique au grand Sahel et JNIM chapeauté par Iyad Ag Ghali) en plein cœur du marché.
Un cauchemar, pour plusieurs commerçants ayant tout perdu, difficile pour eux de se remettre debout. Reprendre tout à zéro ne sera pas facile, très peu réussiront à s’arcbouter, à se relever sans une aide conséquente. En une matinée, ils perdent tout.
Affaires étrangères
Nouvelle semaine agitée