Présidentielle 2018 : L’Adema et l’option Adama Sangaré

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Au sein de l’Adema-pasj, les manœuvres politiciennes ouvrent la porte à toutes les hypothèses à quelques mois de la présidentielle de 2018. Pour éviter d’offrir le parti sur un plateau d’or à Ibrahim Boubacar Keïta, dans sa volonté de briguer un second mandat, des responsables de l’Adema envisagent d’autres options. Parmi lesquelles, une candidature d’Adama Sangaré, actuel maire du District de Bamako.

Cette option, selon nos sources, fait déjà son chemin dans la ruche où les abeilles sont en ordre de bataille. Ainsi, une éventuelle candidature de Adama Sangaré ferait toutefois à une autre éventualité qui est dans tous les esprits : une possible candidature de Dioncounda Traoré, ancien président de la transition.

A l’Adema, beaucoup de responsables soupçonnent Dioncounda  Traoré de se rapprocher trop d’IBK et de sa famille. Un rapprochement dont l’objectif final est un secret de polichinelle…

C’est dire qu’à l’Adema, les jeux sont loin d’être faits. Des grands exercices pour 2018 mobilisent déjà les abeilles.

 Présidentielle 2018 :

IBK, les abeilles et le miel…

L’Adema aura-t-elle un candidat à l’élection présidentielle de 2018 ? Ce parti s’alignera-t-il derrière  une  éventuelle candidature d’Ibrahim Boubacar Keïta ? Des questions se posent déjà sur la scène politique. Pour le moment, la direction du parti des abeilles est écartelée entre deux clans : les partisans d’une candidature Adema en 2018 et ceux qui veulent soutenir IBK.

Celui-ci tente visiblement de conforter sa position au sein de ce parti. La preuve, il vient d’octroyer aux abeilles quatre postes ministériels (Tiémoko Sangaré, Abdoul Karim Konaté, Kassoum Tapo et Adama Tiémoko Diarra). Au même moment, le Rassemblement pour le Mali (RPM) s’est vu offrir sept départements ministériels dont des coquilles vides… Ce qui provoque évidemment des grincements de dents au sein du parti majoritaire.

En réalité, le calcul d’IBK est simple : offrir une quantité de miel aux dirigeants  de l’Adema pour les maintenir autour de la table.

 Enseignement supérieur :

La demande du PM rejetée !

La grève illimitée déclenchée le 5 avril 2017 se poursuit toujours. En effet, le syndicat de l’enseignement supérieur vient de rejeter une demande de trêve formulée par le nouveau Premier ministre, Abdoulaye Idrissa Maïga.

Après avoir réussi à arracher un accord avec le syndicat de la santé, la nouvelle équipe gouvernementale espérait  obtenir un arrangement avec le synesup. Pour l’instant, la grève au niveau du supérieur est loin de connaitre un dénouement. Ce qui fait planer le spectre de l’année blanche…

Education :

Le silence coupable des parents d’élèves  

Depuis plus d’un mois, les cours sont arrêtés dans tous les établissements (publics) d’enseignement fondamental et secondaire à cause du mot d’ordre de grève lancé par six syndicats. Ce mouvement menace sérieusement le déroulement normal de l’année scolaire.

Le hic ? C’est le silence coupable affiché par l’association des parents d’élèves dont personne n’entend émettre aucune voix au sujet de cette grève aux conséquences dramatiques pour l’avenir de milliers d’enfants. Au même moment, des centaines d’écoles au nord et dans la région de Mopti ont été carrément fermées pour cause d’insécurité.

Le pouvoir en place n’en fait guère une préoccupation. Au contraire, l’on tente de faire croire aux Maliens que tout va bien dans le monde scolaire…

Transhumance politique :

Kader Sidibé débarque à la Codem

Pour une mobilité accrue des personnes handicapées : La Mairie de la Commune III dote AHPID de 5 motos tricycles
Abdel Kader Sidibe, maire sortant de la Commune III

Le samedi dernier, Abdel Kader Sidibé, ancien maire de la commune 3 et ancien responsable de l’Adema, a adhéré officiellement à la Codem (Convergence pour le développement du Mali). Une petite cérémonie d’adhésion a été organisée au grand hôtel pour fêter cette adhésion.

La Rédaction

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