Présidentielle (1) : Le bal des opportunistes

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Au bureau de vote de Sébeninkoro,  (photo maliweb.net)
Au bureau de vote de Sébeninkoro, (photo maliweb.net)

Parmi les partis politiques et candidats qui ont rejoint la candidature de Ibrahim Boubacar Keïta, il y a deux catégories : les apprentis opportunistes et les opportunistes professionnels.

 

 La première vague (les apprentis opportunistes) regroupe de jeunes politiciens qui ont vite appris au contact de leurs aînés. Ces jeunes qui réclamaient, au départ, le changement ont accouru vers le candidat arrivé premier au premier tour de la présidentielle (IBK) pour profiter éventuellement du gâteau.

 

 

Dans la seconde vague (les opportunistes professionnels), il y en a qui étaient là avec Alpha Oumar Konaré (1992-2002) et avec ATT (2002-2012). Ils ont profité largement de ces deux régimes. Ils ont largement contribué à opposer IBK à ces deux hommes d’Etat. Ces opportunistes insultaient et critiquaient IBK dans un passé récent. Aujourd’hui, ils sont alignés en rang serré derrière lui…

Avec de tels hommes, le Mali risque fort d’être toujours à la traîne. Et pour cause…

 

 

Présidentielle (2) :

Ils violent la loi…

Hier, des véhicules de transport loués par les staffs de campagne des candidats ont sillonné les quartiers de Bamako. Ces véhicules assuraient le transport des électeurs en direction des centres de vote.

 

 

Pourtant, le ministère de l’administration territoriale avait dans un communiqué mis en garde les candidats contre  cette pratique (le transport des électeurs) qui est interdite par la loi électorale.

C’est vrai qu’on est dans un pays où la loi ne semble faite que pour une certaine catégorie de citoyens et non pour les hauts responsables.

 

 

Crise malienne :

IBK et le coup d’Etat…         

Comment un homme politique qui se dit démocrate peut-il soutenir un coup d’Etat militaire ?

Il suffit de venir au Mali pour avoir la réponse à cette question. La preuve ? Depuis quelques mois, les relations (complicités ?) entre Ibrahim Boubacar Keïta et certains putschistes de Kati ne sont guère un mystère. Avec la campagne présidentielle, le candidat IBK a mis tout en œuvre pour obtenir les faveurs de ces militaires putschistes.

 

 

Lors du 1er tour, en meeting à Kati, il déclare «Oui j’ai condamné le coup d’Etat. Mais lorsqu’on m’a demandé de me dresser contre Sanogo, j’ai dit Non ! ».

 

 

Le même IBK, lors de son dernier message de campagne (en bambara), revient à la charge au sujet du coup d’Etat. Il dit ceci : «Oui tout le monde sait dans quel gouffre le pays se trouvait au moment du coup d’Etat. Et c’est le coup d’Etat qui a sorti le pays de ce gouffre. Alors, cessons d’être égoïstes… ».

Ce sont là, entre autres, les propos d’un homme qui dit avoir condamné le coup d’Etat et qui aspire à diriger le pays.

 

 

Mais IBK doit avoir en mémoire cet adage : «qui vaincra par l’épée, périra par l’épée ».

 

L’Algérie et Ibk

Les précisions de l’Ambassadeur Ayadi

Suite à notre brève parution sous le titre : l’Algérie et la carte IBK (L’Aube N°543 du 5 août 2013), nous avons reçu un coup de fil de son excellence Nouroudine Ayadi, Ambassadeur d’Algérie au Mali, qui a tenu à préciser que l’Algérie ne soutient aucunement le candidat. Et l’Algérie, selon le diplomate,  n’a apporté aucun soutien à Ibrahim Boubacar Keïta dans le cadre du financement de sa campagne. Enfin, l’Ambassadeur d’Algérie affirme que seul compte pour son pays (l’Algérie) le choix du peuple frère du Mali.

 

 

 

 

ARP (1)                 

Fausses rumeurs de ralliement à IBK

Lors des élections avortées de l’année 2012, une plateforme électorale avait vu le jour : l’Alliance pour le renouveau politique (Arp) dont la présidence est assurée par le colonel Youssouf Traoré. Ce regroupement avait été constitué dans l’optique de soutenir le candidat de l’Adema à la Présidentielle avortée d’avril 2012. En son temps, le candidat de l’Adema était un certain Dioncounda Traoré.

 

Avec la vague de ralliements de partis et de regroupements consécutifs aux résultats du 1er tour de la Présidentielle, certains avaient fait passer l’information selon laquelle l’Arp, a également basculée dans le camp IBK. Mais, l’information a été fermement démentie par le président de l’Alliance, Youssouf Traoré, qui a piqué une colère noire en apprenant «une telle contrevérité».

 

 

ARP (2)

Des maillons faibles ont cédé…

 

L’Alliance pour le renouveau politique (Arp), en tant que plateforme électorale demeure toujours dans la logique qui a prévalu à sa naissance : soutenir le candidat du parti Adema.

Les responsables de l’Arp ne conçoivent pas leur soutien à un candidat autre que celui que soutient la direction du parti Adema, en l’occurrence le candidat de la plateforme Fdr. Toutefois, le colonel Traoré reconnaît que des maillons ont effectivement cédé. Selon lui, sur 17 partis qui composent la plateforme, 10 sont restés fidèles à leurs engagements : soutenir le candidat de l’Urd.

 

Adema (1)

Tapo tacle Dramane Dembélé

Pour l’avocat et non moins membre du bureau exécutif de l’Adema, le parti a payé cash les erreurs commises lors du choix du candidat à cette Présidentielle. Le parti s’est retrouvé en 3è position avec 9% à l’issue du 1er tour. «Notre défaite est d’abord du au candidat qu’on a choisi, un tocard que personne ne connaît…Il n’est connu ni des jeunes, ni des femmes du parti…Les gens ne l’ont pas suivi…C’est un illustre inconnu… Aux primaires, on a dégagé 25 critères, il n’en remplissait pas 23», a déclaré Me Kassim Tapo.

 

 

Adema (2)

Me Tapo : Dra ne connaît pas IBK mieux que nous…

Me Tapo est très amer contre le candidat de son parti depuis que celui-ci a décidé (contre la décision de la direction) de s’allier avec IBK pour le second tour de la présidentielle. Me Tapo, a déclaré lors d’une rencontre tenue la semaine dernière au siège du parti : celui qu’il sollicite aujourd’hui, il ne le connaît pas mieux que nous. «Oui, c’est un homme d’honneur mais qui n’a que du mépris pour ceux qui viennent à la soupe… », a martelé l’avocat.

Commentaires via Facebook :

5 COMMENTAIRES

  1. Un ancien directeur et sa femme ont élu domicile chez IBK. Quelle honte. Eux qui hier ne voulaient entendre que le nom de ATT et surtout pas celui de IBK Ah dignité! quand tu nous manques

  2. Je suis désolé de vos propos Mr le journaliste. On ne peux pas être plus royaliste que le roi. Sensibilisez la population au lieu de créer la haine. revoie tes propos soit positif, constructif etc

  3. apres k le gouvernement de transition et les forces armees ont choisis le nouveau locataire de koulouba contre la volonte du peuple.ce peuple par peur de represaille s’est aligne du cote des opportunistes de tout bord afin de la remettre encore a genou avec en son sein la revanche de 2002 toujours a l’espris. si comment peut on comprendre qu’un parti qui est peu representatif a l’assemblee,au municipale ainsi que dans les collectivitees puisse pretandre gagner des presidentielles en se fondant sur quoi?.mais j’en appelle aux vrais democrates, aux vrais patriotes de barrer le chemin des arrivistes avec une opposition democratique, constructive digne de grande nation a l’assemblee afin de faire valoir le vrai visage du peuple malien. vive le mali

    • IL FAUT APPRENDRE A CONNAITRE QUE LA VERITE D’HIER EST DIFFERENTE DE CELLE D’AUJOURD’HUI ! LA PLEÏADE DE DEPUTES ET DE MAIRES ELUS DONT SE VANTENT TANT LES PARTIS FDR ET ALLIES RELEVAIENT PUREMENT DU FAUX ET USAGE DU FAUX , EN SON TEMPS ON SAIT COMMENT LES ELECTIONS SE FAISAIENT ET SE SE TRONQUAIENT , LES ELECTIONS VERSIONS DU TEMPS ALPHA ET ATT ETAIENT DE GRANDES FARCES. ON VERRA BIEN SI LE FDR ET CONSORTS POURRONT AVOIR LE 1/4 DES ELUS DE L’HEMICYCLE , ILS SERONT BOUTES HORS MËMES DES COMMUNES URBAINES ET RURALES QUI SE POINTENT.
      VEUT – ON ËTRE SERIEUX ET CONSEQUENT DANS CE PAYS ? QU’AVONS NOUS A APPRENDRE DES KASSIM TAPO UN MISOGYNE QUI FRAPPE LES FEMMES D’AUTRUI , LES IBA et ACABITS SONT – ILS DES REFERENCES DANS CE MALI ENCORE?
      QUE LE JOURNALISTE PREND SA RANçON ET DEGAGE D’ICI !
      MALI TILEKOURA BÖRA !

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