Le président IBK fait une discrimination positive d’une valeur de 300 millions de FCFA en faveur des femmes candidates aux communales du 20 novembre 2016

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Les femmes candidates aux élections communales étaient à l’honneur le jeudi 3 novembre 2016 à Koulouba. Et pour cause, le président de la République traduisait en acte son projet de société, qui donne une place de choix aux femmes dans les instances de prise de décision, en offrant un chèque d’une valeur de 300 millions de F CFA aux candidates aux prochaines élections communales. La cérémonie s’est déroulée en présence des chefs des Institutions de la République, des membres du Gouvernement, des représentants des partenaires techniques et financiers et des autorités administratives et municipales de Bamako. A travers cette donation, dit-il, modeste, le Chef de l’Etat a voulu  encourager la participation et l’implication des femmes aux instances de prise de décision. Après avoir remis le chèque géant de 300 millions FCFA à la vice-présidente du Caucus pour toutes les candidates aux élections communales 2016, en la personne de Madame Oumou Sall Seck, le président de la République a encouragé les femmes à se faire élire massivement afin de contribuer à l’amélioration de la gouvernance locale. “Ce chèque de 300 millions est une modeste contribution à vos efforts électoraux. Faites en sorte que vous soyez élues. Mon souci, ma considération des femmes n’est pas politicienne, ni démagogique. Ma considération des femmes est culturelle.”, a déclaré IBK pour qui «avec plus de femmes élues, la gestion de nos collectivités sera meilleure et le visage du Mali va changer». Les autres intervenants, à savoir la vice-présidente du Caucus des femmes candidates, le représentant de ONU femmes au Mali et le ministre en charge de la promotion féminine ont salué les efforts des plus hautes autorités du pays pour la promotion des femmes dans les instances de décision.

Des journalistes sensibilisés sur la prise en compte du genre dans la rédaction des articles de Presse

La Coordination des associations et ONG féminines (CAFO) en partenariat avec l’UE et l’institut Panos de l’Afrique de l’ouest a organisé les 4 et 5 novembre 2016 à son siège un atelier de formation à l’intention des hommes de médias sur la prise en compte du genre dans la rédaction des articles de presse. L’objectif visé par la CAFO à travers cet exercice était de faire connaître aux journalistes des biais et écarts dont ils sont responsables dans la collecte et le traitement de l’information relative aux violences basées sur le genre. Il s’agissait aussi de sensibiliser les hommes de médias sur ces pratiques et leurs conséquences sur les victimes. Durant les deux jours, les journalistes ont à travers des communications été informés sur la diversité et la typologie des violences basées sur le genre. Ils ont été sensibilisés aussi sur les dispositifs juridiques nationaux, sous-régionaux et internationaux pour lutter contre ces pratiques.

Pour la CAFO, les abus faits aux femmes sont régulièrement traités dans les médias, le plus souvent dans les faits divers et avec dérision, banalisation et avec validation des règles sociales admises qui confinent les femmes au second plan de l’échelle sociale. Pour elle, cette attitude des journalistes faces à ces violences est liée à un déficit d’informations des lois nationales et des instruments internationaux en la matière. D’où l’organisation de cet atelier pour briser le silence et lever les tabous sur les violences basées sur le genre.

 

Pour le collectif des clubs de Football,  la Fémafoot est forclose sur toutes les lignes

Dans le but d’éclairer la lanterne des hommes de médias sur la situation du Football malien, le Collectif des clubs de football a animé une conférence de presse le samedi 5 novembre 2016 à l’EFICA. Au cours de cette rencontre avec les hommes de médias, M. Yély Sissoko, qui au nom du collectif  a récemment fait le déplacement au siège de la FIFA, a entretenu les journalistes sur les résultats de cette rencontre avec l’instance suprême du football mondial. Dans son compte rendu, M. Sissoko dira entre autres que selon la FIFA, tous les actes pris par la FEMAFOOT depuis le 10 janvier 2015 sont nuls et non avenus. Il expliquera en outre que le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) qui est une juridiction sportive internationale reconnue par  la Fédération Malienne de Football et qui a rendu une sentence devant être respectée par les dirigeants du football malien. M. Sissoko soulignera aussi que deux personnes doivent être suspendues de la FEMAFOOT : son président et son secrétaire général qui refusent, selon lui, l’application des textes et qui veulent amener la FIFA à suspendre le Mali. Il a aussi dénoncé la gestion financière de l’équipe actuelle de la FEMAFOOT qui sur les 3 milliards de FCFA n’aurait dépensé que quelques milliers de nos francs. Il a souhaité comme l’a voulu aussi la FIFA, l’organisation d’une Assemblée générale pour une issue favorable au football malien. Il a enfin invité les plus hautes autorités du pays à prendre conscience en s’impliquant davantage pour la résolution de la crise qui touche le football malien depuis quelques années.

Cérémonie de signature de convention entre l’association « Djantoli » et la Bicim pour un acces aux soins gratuits en faveur des  familles vivant dans les besoins

L’association « Djantoli »et la BICIM ont procédé,  le jeudi 3 novembre 2016 dans la salle de réunion de la dite banque, à la signature d’une convention pour le financement d’un projet visant à améliorer la santé d’enfants issus de familles démunies en commune III du district de Bamako. La cérémonie de signature s’est déroulée en présence de Nadia Sacko,  responsable partenaire Mali-Burkina Faso, Marc Tempels, Directeur général de la BICIM ainsi que de plusieurs autres personnalités.  Cette signature ambitionne de préserver la santé des enfants au Mali et de faciliter l’accès aux soins gratuits pour les  familles vivant dans les besoins. Le projet vient en soutien au Régime d’Assistance Médicale (RAMED), structure publique d’aide aux plus démunis. Il prévoit un suivi sanitaire hebdomadaire pour des familles afin d’identifier les possibles maladies et fournir les conseils pratiques aux parents. Des séances d’éducation à la santé seront ainsi mises à la disposition des familles. Le projet a pour objectif de permettre à 300 enfants de familles indigentes de bénéficier du suivi sanitaire préventif « Djantoli » et  d’une gratuité complète des soins quand ils sont malades et ce par le biais du RAMED. « Djantoli » intervient dans deux pays de l’Afrique de l’Ouest, le Mali et le Burkina Faso, dans des contextes urbains et périurbains. Elle  a pour mission de réduire la mortalité infantile en levant les barrières d’accès aux soins. L’association est présente au Mali depuis 6 ans dans 4 CSCOM de la commune III de Bamako, à savoir ASACODES, ASACODRAVE, ASAC l’Alliance pour le commerce électronique OTOM, ASACOBACON et le CSRéf. Selon Nadia Sacko, le Mali compte parmi les taux de mortalité infantile les plus importants au monde. Près d’un enfant sur 8 n’y atteint pas ses 5 ans, le plus souvent des suites de complications de maladies bénignes qui pourraient pourtant être soignées facilement.

 

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