En librairie depuis quelques mois, le livre «Trois jeunes, trois continents, un rêve» de l’auteur Marcel Banou sera présenté au public le vendredi 24 novembre prochain. Cette cérémonie de présentation et de dédicaces de l’ouvrage, se déroulera à l’Hôtel Radisson Blu de Bamako en présence des intervenants Mme Aminata Dramane Traoré, altermondialiste et femme de culture, de M. Moussa Mara, ex Premier ministre et homme politique. D’autres intervenants seront aussi présents comme Dr Etienne Fabaka Sissoko, directeur du CRAPES et M. Boubacar Yalkoué, journaliste.
Voir autrement, faire autrement, oser rêver : sont les maîtres mots de ce roman, dans un monde au béni-oui-oui à la logique destructrice du capitalisme et à sa guerre de possession. Ainsi, les destins croisés des trois protagonistes livrent un condensé de la société contemporaine globalisée, dans toute sa complexité.
Ansèguèrèmo, Ashi et Giovanni, à travers leurs origines, leurs différences culturelles et leur engagement, font voyager le lecteur en terre perdue des dogons au Mali, en passant par le Pakistan islamique et l’Italie moderne. A Youga, ils rencontrent le patriarche Amagônô et s’abreuvent dans le vase ancestral du savoir dogon, de son modèle économique et social.
Ainsi, ce périple, au-delà des trois pays, plonge celui-ci dans un monde au tableau sombre avec ses guerres et ses crises sociales, dont ils réfléchissent sur les causes et les solutions.
Les trois jeunes, unis par une volonté commune, celle de rendre le monde meilleur, ne se résignent pas face à l’océan de douleurs qui tient prisonnier tant de personnes ; et refusent de se fondre à la parodie conformiste de l’impossible. Ainsi, leur engagement commence sur le terrain, en combattant les inégalités pour renouer du lien social.
Comme une bouffée d’espoir, la vision de ce livre a l’effet bénéfique d’un agitateur de conscience, qui laisse entrevoir les possibilités d’un monde tel qu’il devrait l’être.
En effet, l’auteur de ce roman philosophique, Marcel Banou est un jeune écrivain malien de 34 ans, résidant en Italie. Il est diplômé en gestion hôtelière à l’université de Montpellier (ISEM) et en médiation interculturelle à l’université pour étrangers de Pérouse dont il exerce le métier actuellement. Il est membre de la communauté de Sant’Egidio avec laquelle il est fortement engagé pour la cause des plus faibles. Blogueur, traditionnaliste et activiste, il accorde un intérêt particulier à la responsabilité citoyenne, à la justice sociale, à la culture de la solidarité et du bien-être collectif.
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87 Maliens de retour de l’enfer algérien au siège du CSDM pour exprimer leur reconnaissance aux responsables de la structure
Ils étaient nombreux, ces jeunes Maliens, rapatriés de force d’Algérie, à venir jusqu’au siège du Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne (CSDM) pour livrer des messages de remerciement et de reconnaissance aux responsables de la structure. Cela fait suite à l’implication directe des responsables du CSDM qui ont alerté, à travers des messages, les autorités maliennes et le reste de la communauté internationale du drame que ces derniers vivaient en Algérie. Une fois arrivés au bercail, ils ont décidé de rendre une visite de remerciement et de reconnaissance au siège du Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne. C’est ainsi que le mardi 14 novembre, ils sont venus massivement livrer leurs messages aux responsables du CSDM, dirigé par M. Mohamed Chérif Haïdara. De ce fait, M. Aboubacar Sissoko, leur porte-parole, a remercié les responsables du CSDM pour leur implication et du rôle qu’ils ont joué afin de favoriser ce retour au Mali. Selon lui, «sans l’implication du Président du CSDM, M. Mohamed Chérif Haïdara et les autres membres de la structure, le reste du monde, encore moins les autorités maliennes, n’allaient pas être au courant du drame qu’on vivait en Algérie. Nous n’avons aucun autre moyen de reconnaître vos efforts que de venir physiquement vous rencontrer et de faire des bénédictions pour vous. C’est le lieu pour nous de saluer le sens élevé du patriotisme des responsables du CSDM», a déclaré Aboubacar Sissoko. Après ces messages de reconnaissance à l’endroit du CSDM, le porte-parole n’a pas manqué de lancer un cri d’alarme pour ses compatriotes qui sont derrière eux en Algérie, dans des conditions, qu’il qualifie d’inhumaines. C’est pourquoi, il déclare que «l’une des raisons de notre lutte est la défense de la cause des Maliens qui restent toujours en Algérie». Il a lancé un message aux autorités maliennes et aux responsables des structures chargées de la migration de tout mettre en œuvre pour favoriser leur retour dans des conditions acceptables. Pire, M. Aboubacar Sissoko annonce qu’ils sont tous rentrés au Mali sans bagages, car, dit-il, «les Algériens n’ont pas voulu qu’on les prenne et nous avons pour la plupart étaient arrêtés sur les chantiers». En outre, M. Sissoko et ses compagnons d’infortune indiquent avoir fait plus d’un mois sur la route et qu’il y a eu des cas de morts et de blessés parmi eux. Et cela, sous le silence coupable des autorités maliennes. « Seul le Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne nous a soutenu, à travers ses multiples appels. Nous étions en contact permanent avec son président» a fait savoir M. Sissoko.
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REBONDISSEMENT DANS L’AFFAIRE SYNABEF-NSIA : les responsables de NSIA condamnés à mettre Issiaka Traoré dans ses droits
Les différentes négociations, les sit-in et les grèves n’ont pas pu faire revenir la NSIA sur sa décision. Maintenant, avec la sentence du Conseil d’Arbitrage bien revêtue de la formule exécutoire délivrée depuis le 7 novembre dernier, les responsables de la Nouvelle Société Interafricaine d’Assurance (NSIA) ont le dos au mur. Ils sont tenus par la force de la loi de revenir sur leur décision en acceptant d’intégrer Issiaka Traoré. Pour cela, l’Etat malien doit prendre toute sa responsabilité qui consiste à veiller au respect stricte de l’application de la loi. L’objectif de la conférence de presse qui a été organisée, le samedi 11 novembre dernier à la bourse du travail, par le SYNABEF, était pour prendre l’opinion nationale et internationale en témoin. Au cours de ladite conférence, Hamadoun Bah, secrétaire administratif du Syndicat National des Banques, Assurances, Etablissements Financiers et Commerce au Mali (SYNABEF) dira que l’Association professionnelle des banques et établissements financiers (APBEF), l’inspection du travail, la Direction nationale du travail, le Conseil d’arbitrage et le ministère en charge du travail ont tous reconnu sans ambages la violation de la loi par une entreprise de droit malien NSIA. Il a poursuivi en ajoutant que si rien n’est fait, leur camarade, Issiaka Traoré, « continue d’être clochardisé, la risée de ses semblables puisque privé de ses moyens de subsistance (salaire) par l’égo surdimensionné de dirigeants d’entreprises hors la loi ». Dans leurs frondes, explique le conférencier, les institutions du gouvernement, à travers le ministère en charge du travail, ont été ignorées par les dirigeants de cette entreprise qui ont plus de respect pour leur PCA que la constitution et l’Etat du Mali réunis. Cependant, M. Bah n’a pas manqué d’avertir qu’en cas de défaillance de l’Etat a exécuté ses obligations constitutionnelles qui sont la protection des droits des travailleurs et l’application stricte des décisions de justice surtout revêtues de la formule exécutoire, pourrait conduire à des situations échappant à tout contrôle. Il a ajouté qu’afin d’éviter les dérives inhérentes à toute justice privée, le SYNABEF demande à l’Etat du Mali et à toute autorité judiciaire compétente de prendre toutes leurs responsabilités pour rétablir notre camarade Issiaka Traore dans ses droits qui est sans salaire depuis plus de six mois : « Nous savons compter sur le sens de la responsabilité et la bonne compréhension des plus hautes autorités. Nous ne manquerons pas de prendre toutes nos responsabilités dans les jours à venir à travers des actions syndicales appropriées », a conclu le secrétaire administratif du SYNABEF, Hamadoun Bah.
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LUTTE CONTRE LES MENACES TRANSFRONTALIERES ET LE TERRORISME : L’approche novatrice du projet gar-si
Le premier Comité de pilotage du projet Groupes d’action rapides de surveillance et intervention au Sahel (GAR-SI) s’est tenu, la semaine dernière, au ministère de la Sécurité et de la Protection civile. C’était sous la présidence du représentant du ministre en charge de la Sécurité, le colonel major Ismaël Deh, en présence de l’ambassadeur de l’Union européenne (UE), Alain Holleville, du directeur du Projet GAR-SI Sahel, le général Francisco Espinosa Navas, et de nombreux invités.
L’ambassadeur de l’UE au Mali, co-président du Comité de pilotage du projet GAR-SI, a rappelé que les appuis existants de l’UE, à travers le Fonds européen de développement (FED), s’élèvent à 615 millions d’euros pour la période 2014-2020 (plus de 400 milliards de F cfa). Alain Holleville n’a pas occulté les moyens nouveaux du Fonds fiduciaire d’urgence créé au Sommet de la Valette, ceux des missions EUTM et EUCAP Sahel Mali. Il a ajouté que l’UE est également très impliquée dans le Comité de suivi de l’Accord pour la paix et la réconciliation. Toujours, à en croire M. Holleville, l’UE, conformément à sa stratégie Sahel, adoptée en mars 2011, s’est engagée aux côtés des autorités maliennes, à soutenir les efforts menés dans le domaine de la sécurité et notamment à promouvoir, dans la région, et en particulier au Mali, une approche dite ‘’Sécurité et Développement’’. De plus, le diplomate a expliqué que GAR-SI Sahel est un projet européen régional, assis sur l’expérience espagnole qui vise à contribuer à la stabilisation de la zone considérée, moyennant le renforcement des capacités opérationnelles des autorités nationales et l’amélioration du contrôle effectif du territoire. «Ceci à travers la création d’unités robustes, flexibles, mobiles, multidisciplinaires et autosuffisantes dans les pays du G-5 Sahel et au Sénégal. Ces unités doivent être capables de faire face à tout type de menaces, y compris les menaces terroristes, la criminalité organisée et la traite des êtres humains, la lutte contre les atteintes à l’environnement et ayant la capacité de renforcer le contrôle des frontières clés», a précisé l’ambassadeur de l’UE au Mali.
Et ils se sont rencontré à un Carrefour ?
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