Première attaque

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Un soldat tué et 4 autres blessés, tel est le bilan d’une attaque contre le check-point de l’armée malienne dans le cercle d’Ansongo. L’attaque en question a été menée tôt le vendredi 6 janvier 2017 par un groupe armé. Elle n’a pas été revendiquée pour le moment, mais la région de Gao n’a pas été du tout stable à cause des divergences entre les combattants des groupes armés de la localité. Plusieurs raisons peuvent expliquer cette attaque matinale de ce samedi 07 janvier 2017, car dans le cercle d’Ansongo, il y a plusieurs groupes armés nés des dissidences entre les communautés de la localité en plus des milices d’autodéfense. Il y a aussi le fait que les combattants sont abandonnés à eux-mêmes alors que leurs différents chefs sont à Bamako. Sans oublier la longue attente par rapport au cantonnement des éléments des groupes armés. Selon des sources militaires, la situation dans la région de Gao est très complexe. Ce qui fait que les soldats maliens ne sont pas à l’abri des attaques des combattants des groupes armés, qui viennent très souvent attaquer pour s’approvisionner dans les camps militaires ou tendre des embuscades aux escortes des différentes forces. L’attaque contre le check-point des soldats maliens dans le cercle d’Ansongo, qui a fait un mort et 4 blessés, est la première de cette année 2017.

 

 

 

CSRF de la commune V, très sale !

Madame le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, nous vous prions de visiter le centre de santé de référence de la commune V.  Dans un premier temps, vous pourrez vous limiter à certaines parties : la maternité qui ressemble à une porcherie où toutes les salles sont poussiéreuses y compris la salle d’accouchement ; les urgences envahies par les eaux usées des salles d’en haut dont les murs sont fissurés. Une salle d’urgence sale, avec des bricolages de séparation en contreplaqués soutenues par des pointes qui peuvent blesser des patients. Dans le  centre de santé de référence de la commune V, ce sont des toiles d’araignées en file indienne qui conduisent les patients vers la salle d’écographie qui est la plus nauséabonde de ce centre. Dans ce centre, la seule satisfaction, c’est qu’il y a des agents de santé qualifiés qui savent faire leur travail, qui s’occupent très bien des malades, mais ils travaillent sans hygiène et dans un cadre insoutenable. Ce centre est aussi la plaque tournante de la poussière, ce qui rend les lieux sales. De la cour de l’établissement aux différents blocs, la poussière est omniprésente parce le centre de santé est encerclé de routes non goudronnées. Mais aussi le service de nettoyage du CSRF n’est pas à la hauteur.

Ces écoles privées qui méritent d’être fermées

De nos jours, nombre d’écoles privées du Mali font la honte du système éducatif malien. Des magasins sont transformés en salles de classe. Des écoles sont sans eau ni électricité, avec des conditions de travail décevantes. Des écoles en manque de matériels didactiques et autres moyens qui conditionnent le bon apprentissage des élèves. De toutes ces écoles, le cas de l’école professionnelle ESCA de Bla se passe de tout commentaire. En matière de gestion, cette école est la pire de toutes les écoles professionnelles de l’académie d’enseignement de San. Manque d’enseignants pour certaines matières principales, retard de paiement des salaires des enseignants, arrogance du directeur, Bakary Coulibaly dit Pelé. Voilà quelques actes et faits qui démontrent que cette école professionnelle ne présente pas un bon cadre d’apprentissage. Conséquences, certains enseignants avaient abandonné les classes en début du mois de décembre. Ceux-ci réclamaient à la direction leurs impayés. Avant eux, ce sont les élèves mêmes qui avaient eu des problèmes avec la direction lors de la revendication de meilleures conditions de travail. Compte tenu de la gravité des deux situations, la préfecture de Bla fut obligée d’intervenir entre les protagonistes. À cause  de ces situations, l’école a pris beaucoup de retard dans l’évolution du programme. C’est pourquoi d’ailleurs certaines classes ont été privées de leur congé de noël afin de prendre des cours de rattrapage, dans une ville, loin de Bla.

Professeur Rose distinguée

Le Prix régional scientifique Kwamé Nkrumah de l’Union africaine pour la femme -édition 2016- a été remis à notre compatriote professeur Rokia Sanogo. Professeur Rokia Sanogo, PharmD, Ph.D. PHARMACOGNOSIE -Titulaire des Universités – Faculté de Pharmacie – USTTB – Chef de Département Médecine Traditionnelle, et secrétaire générale du parti SADI, a été couronnée lauréate du Prix régional scientifique Kwamé Nkrumah de l’Union africaine pour la femme édition 2016. Objectifs du Prix scientifique Kwamé Nkrumah : récompenser et honorer les éminents scientifiques africains pour leurs réalisations et découvertes scientifiques ; promouvoir le développement scientifique en Afrique par la reconnaissance de l’excellence parmi les scientifiques africains, les femmes, les hommes et les jeunes chercheurs, et les encourager à persévérer dans leurs recherches ou leur carrière universitaire et à élever leurs ambitions ; vulgariser et promouvoir la compréhension et la participation du public à la mise en œuvre du Plan d’action Consolidé (PAC) des Sciences et de la Technologie en Afrique et des décisions de la Conférence de l’UA sur les sciences et la technologie ;  rehausser le profil du secteur des sciences et de la technologie dans les Etats membres de l’Union africaine, les Communautés économiques régionales afin que les sciences contribuent au développement durable de l’Afrique, à la lutte contre la pauvreté et aux efforts d’intégration.

Complicité de l’administration

Quelle complicité y a-t-il entre le préfet du cercle de Baroueli, Ogobara Pérou, et le maire sortant de Tamani, Oumar Sogoré ?  Voilà la question à laquelle les populations du cercle de Baroueli tentent d’avoir réponse. Si dans les autres communes du cercle la passation de service est effective entre le maire sortant et le maire rentrant, dans la commune de Tamani, c’est tout à fait le contraire. Le préfet refuse de programmer la passation. Le maire sortant, du parti MPR, serait un grand complice du préfet qui va très bientôt à la retraite. Pour preuve, le préfet Ogobara Pérou est toujours à Tamani, il se déplace avec la voiture de son adjoint, la sienne étant en panne. À l’heure où nous faisions ce post, le maire rentrant, Yernakoro du RPM, était à Bamako pour en débattre avec les siens.

Diadjé Bah tire le gros lot

Les cérémonies d’installation des maires et adjoints aux maires se poursuivent dans la 4ème région administrative du Mali, Ségou. La commune de Niono, l’une des trois communes urbaines des 118 communes de la région, a installé son maire le lundi 03 janvier dernier. Au décompte final, le maire de la commune urbaine de Niono se nomme désormais Modibo Sissoko du Rassemblement pour le Mali, RPM. Il est assisté par trois adjoints dont le premier répond à l’appellation Abdramane Touré de l’ADP-Maliba. Le second adjoint, de la même formation politique que le premier, n’est autre que Cheickné Bah, le fils à l’opérateur économique, président directeur général de l’entreprise JNUMANI, Diadjé Bah. Quant au troisième adjoint Bory Coulibaly, il est de l’Adéma PASJ. Le quatrième et dernier adjoint au maire est Modibo Sogodogo de l’APR. Dans cette histoire, c’est Diadjé Bah qui en sort avec tous les honneurs. Sur une alliance de quatre partis politiques dont le RPM-ADPMaliba-Adéma-APR, le parti de l’opérateur économique gagne deux postes sur cinq. Cela devant le parti au pouvoir, le RPM, qui avait volé sa victoire lors de la dernière élection législative dans la circonscription de Niono. Voilà qu’une fois de plus, la suprématie de Diadjé Bah dans cette zone de Niono se démontre. Il ne s’agit pas seulement du fait d’avoir gagné deux sièges d’adjoint au maire, mais surtout du fait d’avoir imposé son fils Cheickné Bah, qui devient du coup deuxième adjoint au maire. Ce qui signifie qu’il serait difficile de contourner l’opérateur économique évoluant dans le domaine des intrants agricoles dans la zone rizicole de Niono. La satisfaction du parti au pouvoir le RPM se situe dans le fait d’avoir obtenu le poste de maire principal dans la commune urbaine de Niono. Cependant, sur les trois communes urbaines de la région de Ségou, le RPM est maire principal à Ségou et Niono. La commune de San étant pour une autre formation politique.

2017, une année de bonheur ?

Même si le Mali officiel n’a pas encore fait ses cérémonies de présentations de vœux, les Maliens se sont déjà souhaité bonne et heureuse année. Après la très dure année 2016 qui nous a arraché des êtres chers, l’année 2017 est placée sous le signe du bonheur. Beaucoup de Maliens le souhaitent ; certains ont déjà fini de parcourir le calendrier 2017 pour nous dire que c’est une année de bonheur. 01-01-2017, c’est un lundi. 02-02-2017, c’est un lundi. 03-03-2017, c’est un lundi. 04-04-2017, c’est un lundi. 05-05-2017, c’est un lundi.06-06-2017, c’est un lundi. 07-07-2017, c’est un lundi.08-08-2017, c’est un lundi.09-09-2017, c’est un lundi. 10-10-2017, c’est un Lundi. 11-11-2017, c’est un lundi. 12-12-2017, c’est un lundi. Vraiment, cette année sera pleine de bénédictions et de réussite pour tout un chacun de nous.

17 morts sur nos routes

Le mercredi 04 janvier 2017, nos routes ont tué 15 personnes avec des dizaines de blessés vers Konobougou sur la route de Ségou suite à un tragique accident d’un bus de la Compagnie SONEF. Un mort (une dame) et 12 blessés suite à un accident causé par un minibus (Sotrama) qui se serait renversé à Sogonafing sur la route de Koulouba. Un autre accident sur la route de Koulikoro à 200m environ du Lagon, et là aussi le bilan pourrait être lourd vu l’état du véhicule (Sotrama) et de la moto (Jakarta) sous le véhicule. Tous ces accidents sont causés par l’homme malien sur des routes certes mauvaises, mais praticables si nous faisons un peu attention. Des jeunes qui ne s’arrêtent pas aux feux de signalisation. Des conducteurs de taxis, Sotrama et autres, qui ne respectent plus le code de la route et mettent en danger la vie d’autres citoyens à la recherche du pain quotidien. En plus des sanctions en la matière, ne faudrait-il pas doter les policiers en matériel adéquat dont des fouets (Guaignè, Bougounika). En tout cas, il y a eu 17 morts dans la seule journée du mercredi 04 janvier 2017.

Soro a l’appétit présidentiel…

«Guillaume Soro n’est pas un enfant de cœur ni de chœur. Des rois, Bogota en a vus passer, de Bédié qu’il a défié en tant que leader estudiantin à Gbagbo qu’il a affronté comme chef de la rébellion avant de gérer la maison avec Koudou (la table du conseil des ministres en tant que ministre, puis PM) à Ado dont il fut à la fois l’aiguillon et le dauphin constitutionnel jusqu’à l’actuelle constitution où le vice-président aura désormais ce statut (un nom est murmuré pour ce poste TROP CONVOITE), l’enfant “terrible” de Ferké…se sent-il menacé ? Soro est “la raison” d’ADO, pas sûr qu’il soit son “cœur”. Des secrets de Daoukro (ADO y était il y a quelques jours)…aux jeux des coulisses…La Côte d’Ivoire, pour la comprendre, il faut regarder l’HORIZON 2020. Comprendra qui veut comprendre…Le pouvoir se donne, le pouvoir se prend, le pouvoir s’arrache, le pouvoir se cherche. Le pouvoir est doux mais LE POUVOIR EST DANGEREUX, TRES DANGEREUX. Plein y ont laissé leur vie, cette fosse aux fauves. La belle Eburnie, terre mienne, nôtre, n’est pas trop différente des autres. Partout, l’élite se coopte, souvent s’entredéchire, se dévore… Le pouvoir de Ouattara, comme la plupart des pouvoirs, est polyarchique. Formé aux USA, le président ivoirien, en pragmatique, sait comment et avec qui il est entré au palais. Et l’avait compris dès le début de son mandat en co-gouvernant avec Soro et Bédié. Seulement, il avait oublié de relire Robert Dahl, à travers son livre “Who Governs ?” (Qui gouverne ?). Je suis sûr qu’il s’y est mis depuis ces deux jours. Paix !

Merci à tous

Nous avons rendu un dernier hommage à notre confrère Bruno Loma, décédé le 25 décembre 2016. C’était en présence de la famille, des représentants de la communauté togolaise au Mali, du Consulat et de nombreux confrères. Après les hommages et la cérémonie religieuse, Bruno Loma a été accompagné à sa dernière demeure au cimetière de Niamakoro où il repose désormais pour l’éternité. Merci au président de la République et au Premier ministre représentés par leur conseiller à la communication. Merci aux partis FARE et URD également représentés à nos côtés. Merci à Djimé Kanté pour son précieux appui. Merci à nos confrères et consœurs mobilisés à nos côtés depuis le décès de Bruno, le 25 décembre 2016. Merci à tous ceux et à toutes celles qui nous ont accompagnés de près ou de loin dans cette douloureuse épreuve. Le Reporter vous est infiniment reconnaissant. Bruno s’est physiquement effacé. Mais il restera à jamais dans nos cœurs. Puisse le Seigneur lui ouvrir largement les portes du paradis.

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