Le gouffre financier dans lequel est plongée depuis quelques années la Banque de l’Habitat du Mali, BHM, est consécutif à plusieurs facteurs. Si d’aucuns l’impute à la mauvaise gestion des ressources, d’autre part, tout porte à croire qu’ils sont nombreux aujourd’hui les créanciers (particuliers, entreprises et sociétés) qui doivent des centaines de millions à l’institution financière. C’est dans le cadre des recouvrements de ces créances que les biens de plusieurs personnes et sociétés, notamment immobilières, viennent d’être mis sous contrôle judiciaire.
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La présente saisie de biens survient sur ordre de l’Etat qui, dans le souci de relancer l’institution financière, exige la restitution des sous. Il s’agit notamment de l’Hôtel Rabelais, de la villa de l’ancienne star du football malien Ferdinand Coulibaly sise à la Cité du Niger, les maisons appartenant à diverses sociétés immobilières. Au nombre également des parcelles qu’abrite le domaine de l’hôtel en question, et qui font l’objet de vente aux enchères, figurent les lot n°3802 du lotissement de Bamako, d’une superficie de 5 à 98 ca du lotissement de Bamako, n°12745 d’une superficie de 5 à 98 ca inséré au livre foncier du district de Bamako, n°19723 d’une superficie de 35 à 43 ca inséré au livre foncier du district de Bamako. Quelle sera la suite à donner à cette affaire ? L’Etat va-t-il pouvoir rentrer en possession des sous ? Voici autant de questions qui brûlent en ce moment les lèvres.
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Affaire à suivre.
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Issa Fakaba Sissoko
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Trafic illicite : Que faire contre les réseaux de contrebande ?
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Les régions du Nord reste le champ d’action des réseaux d’organisation de la contrebande. Selon de sources proches des services de répression économique, ce sont des tonnes de marchandises de contrebande qui y transitent, notamment des cigarettes étrangères. Ces produits sont introduits sur le territoire malien à partir de la frontière algérienne. D’ailleurs, les services de répression de Gao ont effectué au cours des derniers mois à la saisie d’une importante quantité (140 cartons) de cigarettes étrangères Marlboro, Oscar, London. Toutefois, les autorités régionales sont convaincues que le combat contre les réseaux de contrebande est délicat car il faudrait faire face à certains chefs traditionnels qui offrent leur protection aux trafiquants contre certains montants d’argent.
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F. Haïdara
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