Popolades : Les brèves du CANARD Déchainé

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Pinochet a 11 ans !

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Au niveau des bureaux de vote, la confusion des noms et adresses des électeurs a été source d’erreurs grossières. Quoi de plus… anormal, lorsque la saisie informatique de ces filiations était confiée à des jeunots inexpérimentés et démotivés ? Tenez, certains d’entre eux étaient rémunérés à 5 FCFA par adresse saisie ! En combien de temps fallait –il pour saisir 1000 noms pour gagner … 5 000 FCFA ? Peu importaient l’exactitude des noms, et la précision des adresses, l’essentiel était d’en saisir en quantité, vite, et… mal. Dans un bureau de Niarela, un électeur, « né le 31 Décembre 1981 à Ansongo » et « inspecteur des Finances » de profession, a pu ainsi voter.

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Cet électeur, qui n’avait que 11 ans, n’était autre que … Ousmane Issoufi Maïga. « Le Mali est vaste. Peut être que le Premier ministre a plein d’homonymes à travers le pays », dit ironiquement un électeur. Des homonymes, d’accord, mais… quand même.

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A.T.T – ADP : déjà, le divorce !

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S’il y a des noms qui brûlent, aujourd’hui, les lèvres –dans les rues, les grins et les salons feutrés –et que l’opinion juge compromis dans leur soutien pour la réélection d’A.T.T, c’est bien ceux de Dioncounda Traoré, Mountaga Tall et Choguel Maïga. Récemment, un adémiste, nous confiait, outré : « Ces derniers temps, leurs déclarations ressemblaient plus à des règlements de comptes politiques qu’à un soutien réel à A.T.T. Elles ont même mis la honte sur leurs partis politiqueset leurs militants ; soutenir A.T.T, on ne dit pas non. Mais on peut le faire sans impliquer son parti, ni ses militants, malgré eux ». Et de poursuivre, implacable : « pour ce soutien, ils n’ont demandé l’avis de personne. Ils ont plutôt abusé de leurs prérogatives de chefs de partis. Ce qui pousse, aujourd’hui, les militants à croire qu’ils l’ont fait pour leurs propres intérêts, et non pour l’intérêt de leur parti ». On ne sera guère surpris qu’à l’avenir, certaines têtes soient mises à prix –politiquement parlant –au sein de l’ADP. Déjà, de sourdes contestations grondent dans les rangs de certains partis, suivies de démissions fracassantes. Que voulez –vous, après le dégoût, c’est le malaise, ensuite… le vomissement.

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Le Viator

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Une presse indépendante d’accord, mais de qui ?

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Après l’époque des partis iniques et du monologue journalistique, l’ère démocratique a ouvert, au début des années 90, le paysage médiatique africain, verrouillé depuis les indépendances.

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A cette époque, une presse indépendante, c’est celle qui critique, de façon  acerbe, le gouvernement en place. Une presse, qui prend fait et cause pour les opposants au régime en place.

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La pratique du métier de journaliste consistait donc à critiquer, systématiquement, le pouvoir. Mais aussi, à flatter l’ego des opposants politiques.

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L’alternance n’étant pas un vain mot, l’opposant d’aujourd’hui est le pouvoir de demain.

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Préparons –le à ses tâches, dans toutes ses dimensions car, comme dit Me Wade, un bon opposant ne fait, pas, ipso facto, un bon démocrate.

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Le Mollah Omar

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