Politique : L’opposition dénonce le nouveau projet de loi électorale

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Mali: l'opposition claque la porte des négociations sur les prochaines élections
De G à D : Daouda Touré et Boubacar Karamogo Coulibaly (au milieu), et Djiguiba Keita du parti Parena, pendant la conférence de presse commune des partis maliens d'opposition le 13 avril à Bamako. © RFI/David Baché

Le nouveau projet de loi électorale a été examiné le lundi dernier à l’Assemblée nationale. Ce projet va remplacer la loi électorale de 2006 et doit prendre en compte la nouvelle architecture politique et institutionnelle du pays. Certains partis politiques rejettent ce projet et estiment qu’il traduit une volonté délibérée de verrouiller le pouvoir aux potentiels prétendants.

La nouvelle loi prévoit de faire passer la caution pour l’élection présidentielle à 35 millions de FCFA. Celle-ci était de 10 millions en 2013. De plus, le nouveau texte exige le parrainage de chaque candidat à cette élection par 15 députés ainsi que 5 conseillers nationaux. Lors des dernières élections, ce quota était limité à 10 députés.

Cette dernière mesure est contestée par de nombreux partis politiques qui dénoncent une loi taillée sur mesure pour certains partis qui disposent de ce nouveau quota de députés envisagé. Un responsable de l’ADP-Maliba ex-membre de la majorité présidentielle parle même d’une volonté d’exclusion et d’une prise en otage de la démocratie.

Au sein de l’opposition des partis rejettent déjà ce projet de loi. Ils voient en ce texte un moyen détourné de verrouiller l’accès au pouvoir.

 

Nord du Mali :

Le ministre nigérien de l’Intérieur déplore « l’affaiblissement » et « l’absence » de l’Etat au Mali

Le ministre nigérien de l’Intérieur, de la Sécurité publique, de la Décentralisation et des Affaires coutumières et Religieuses, Mohamed Bazoum, déplore “l’affaiblissement” et “l’absence” de l’Etat au nord de notre pays. Il a fait cette déclaration lors d’une rencontre  avec son homologue algérien à Alger  “Nous sommes dans un contexte sous régional marqué ces dernières années par des fléaux de grosses calamités comme le terrorisme, l’instabilité et l’absence d’Etat dans un certain nombre de pays voisins, notamment la Libye, l’affaiblissement des Etats du fait des situations d’instabilité comme c’est le cas au Mali”, s’est inquiété devant la presse le ministre nigérien au sortir de l’entretien.

 

Insécurité au Nord du Mali :

Grève des transporteurs routiers

Des syndicats de transporteurs routiers, encouragés par des associations de jeunes, ont déclenché une grève de deux semaines. Ils dénoncent l’insécurité dont ils sont victimes sur des routes. Sans la circulation de ces véhicules et camions, la vie s’arrête un peu dans la région. Les populations circulent difficilement ainsi que les marchandises, sans oublier les convois humanitaires, très utiles en cette période de crise. Il n’empêche, le syndicat des transporteurs privés de la localité de d’Ansongo durcit le ton.

« Si rien n’est fait avant la fin de cette semaine, le trafic sera interrompu sur d’autres axes routiers » du septentrion.

Présidence de la République :Soumeylou Maïga signe son retour

L’ancien ministre de la Défense, Soumeylou Boubeye Maïga (SBM), 60 ans, prend les rênes du secrétariat général de Koulouba, en lieu et place de l’ancien banquier Mohamed Alhousseyni Touré, nommé il y a presque deux ans.

Journaliste de formation, le nouveau secrétaire général de la Présidence fut, tour à tour ancien Directeur général de la Sécurité d’Etat (DGSE) avec Alpha Oumar Konaré et Ancien ministre des affaires étrangères sous Amadou Toumani Touré (ATT), Soumeylou Boubeye Maïga a occupé deux fois le fauteuil de ministre de la Défense et des Anciens combattants avec ATT et récemment IBK.

La Rédaction

 

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