La police malienne est toujours malade !

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Pathétiques scènes auxquelles assistent les bamakois en ces temps de soudure et de forte chaleur. Des racketteurs en uniformes, au nom de la Loi, se livrent à des pratiques révoltantes.  Dans un pays en crise et faisant face à une menace terroriste, il est inadmissible que des hommes en uniformes rançonnent des paisibles citoyens sous prétexte d’un contrôle de pièces. Dans les principales artères de Bamako, et même dans des voies assez peu fréquentées, les policiers se muent en véritables fauves guettant les moindres petites infractions des usagers de la route. Ainsi, par exemple, sur la voie de Kalaban Coura menant au Quartier Mali, c’est la foire aux petits arrangements.  Les motos « sifflées » s’entassent au bord de la route au point de rétrécir la chaussée. Les agents de police n’hésitent pas à se mettre en plein milieu de la chaussée pour arrêter un véhicule. Peu importe la manière, l’essentiel est que le conducteur se gare à côté. Ce qui occasionne des embouteillages chroniques entrainant le mécontentement des usagers. C’est le malheureux constat dressé par l’œil observateur de notre reporter le mardi 10 mai dernier de 9h aux environs de 10h 30 du matin. Le comble de l’inconscience professionnelle fut atteint lorsqu’une policière, apparemment plus intéressée par sa coquetterie que par la circulation se mis debout derrière un feu tricolore pour une communication téléphonique ! Le DG de la police est appelé pour sévir. Trop, c’est trop. Il faut une règlementation claire et précise des violations des codes de la route. Moussa Ag Infahi, devra se montrer à la hauteur des  attentes placées en lui. Ce même jour, un vieil homme, de sa voiture ne s’est pas empêché d’envoyer des amabilités peu amicales aux policiers. Le malaise est grandissant…

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6ième revue sectorielle conjointe du secteur du Développement rural

Le Ministre de l’Agriculture, M. Kassoum Denon, a procédé, le mardi 10 mai 2016 au CICB à l’ouverture de la 6ème  revue sectorielle 2015 du secteur du Développement Rural. C’était en présence du directeur de la cellule de planification et de statistique CPS/SDR, du chef de file du groupe des Partenaires Techniques et Financiers, des représentants des gouverneurs des régions et d’un panel de représentants des directeurs et services centraux et rattachés. Faut-il le rappeler, en 2009 le gouvernement et ses partenaires techniques et financiers se sont conjointement engagés dans un processus de passage de l’approche projet à l’approche sectorielle afin de minimiser la dispersion des moyens ainsi que des efforts et énergies dans la mise en œuvre des projets et programmes pour éviter du coup les duplications, les chevauchements, les gaspillages des ressources dans les interventions sur le terrain. Cette revue du secteur Agricole est organisée annuellement pour faire le point sur la situation du secteur et analyser les perspectives d’évolution de façon participative et responsable. En effet, le secteur Agricole constitue une priorité pour le gouvernement du Mali, en tant que moteur de croissance.  C’est la raison pour laquelle, il y consacre désormais près de 15% de son budget. A l’occasion de la présente revue, il y a eu des exposés sur le bilan de la campagne Agricole 2015-2016, sur la performance des portefeuilles des projets et programmes du secteur du Développement Rural et l’état de mise en œuvre de la politique Agricole, notamment la Politique de développement Agricole et ses déclinaisons.

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LA 16ème ASSEMBLEE GENERALE  DE L’ORDRE DES INGENIEURS CONSEILS REPORTEE FAUTE DE QUORUM

Initialement prévue le samedi 07 mai 2016 au CNPM, l’assemblée générale ordinaire des ingénieurs-conseils a été reportée  pour défaut de quorum. Pour que le quorum soit atteint, il faut les 2/3 des membres inscrits au bureau. Mais malheureusement, à cette rencontre, il n’y a eu que 105 présents sur 185 membres inscrits au bureau.  Pour avoir le quota du quorum, il faut obligatoirement que les 123 membres du bureau soient présents dans la salle de réunion. Ainsi, l’huissier de justice chargé du contrôle des mandats, a déclaré que l’assemblée ne pourra pas se tenir. Donc elle a été séance tenante reportée le samedi 14 mai 2016 à la même heure et au même lieu. Aux dires de certains responsables de l’organisation, ce n’est pas une première fois que l’assemblée soit reportée. Le report est certainement dû au non engagement des uns et des autres pour la cause de la structure, a ajouté M. Boubacar Sissao, président de l’ordre des ingénieurs conseils. Sinon, dit-il, tous les membres ont été informés. Il ajoutera également que l’organisation rencontre de sérieux problèmes qui sont entre autres l’usurpation de la fonction d’ingénieur par certaines personnes et  la non-participation de membres du bureau aux réunions. Pour terminer, M. Sissao dira qu’avec la transposition de la Directive de l’UEMOA dans les Etats membres, les choses seront mises  sur les rails. Cette Directive exige que « pour être ingénieur certifié, il faut exercer le métier pendant cinq ans »

JOURNEES D’ECHANGES AVEC LES SYNDICATS DE LA MAGISTRATURE  SUR LA JUSTICE TRANSITIONNELLE

 

La Coalition Malienne des Défenseurs des Droits Humains (COMADDH) en collaboration avec le Trustafrica a organisé les 11 et 12 mai 2016 dans la salle Toumani Koné du CICB, la journée d’échanges avec les syndicats de la magistrature sur la justice transitionnelle. La cérémonie d’ouverture présidée par M. Moumouni Guindo, secrétaire général du Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme a eu lieu en présence de M. Mohamed El Moctar Mahamar président de la COMADDH, de Mme Coulibaly Madeleine Maïga, représentante de la CVJR ainsi que de plusieurs autres personnalités. L’atelier s’inscrivait dans le prolongement des actions déjà menées par la COMADDH dans la perspective de faire de la justice transitionnelle, l’approche essentielle pour asseoir la paix et la réconciliation nationale. Les journées d’échanges se veulent un cadre de concertation et d’identification des éléments sur lesquels les acteurs du dispositif de la justice transitionnelle pourront coopérer pour faire du Mali un havre de paix. Mais en créant  un espace d’état de droit et de démocratie où tous les droits humains de tous les acteurs sont respectés, où les hommes et femmes qui constituent la population, vivent dignement.

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